Plus de 30 000 filles dans la spécialité mathématiques et qui y restent jusqu’en terminale. C’est l’un des objectifs du Plan « Filles et maths » annoncée par Elisabeth Borne, ministre de l’Éducation nationale. Son objectif est d’atteindre les 50% de filles en math au lycée, contre 42% actuellement. Derrière cette démarche, il y a une volonté « pour que les jeunes filles prennent toute leur place dans les métiers de l’ingénierie et du numérique ». Pour cela, elle mobilise le corps enseignant et les parents.
Pour y arriver, ce plan contient différentes mesures, notamment la formation au biais de genres, des personnels éducatifs pour lutter contre les stéréotypes. Le but : qu’en 2030, il y ait au moins 30% de filles dans chaque classe préparatoire scientifique.
Justement, l’association Elles bougent agit pour plus de mixité dans les métiers scientifique, industriel et technologique. L’association a ainsi été auditionnée par le Sénat pour faire des propositions sur la mise en place de ce Plan « Filles et maths ».
Quelles sont-elles ? En quoi cette mixité est importante ? Comment la faire perdurer après les études ? Isabelle Huet, directrice générale d’Elles bougent, nous éclaire.