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Démocratiser l’accès à l’énergie solaire est la motivation qui a poussé Thomas Samuel, ingénieur, à créer la start-up Moon, à Bordeaux en 2019. Avec sa jeune entreprise, il développe des kits solaires qu’il propose à des habitants n’ayant pas accès à l’électricité. Ceux-ci sont également consacrés à des endroits où l’électrification est peu développée.

Actuellement, Moon est présente en Afrique de l’Ouest, au Sénégal, au Bénin et au Togo. Dans cette région, plus de 20 000 foyers sont équipés de ces kits. Selon le rapport 2023 sur les progrès énergétiques de l’Objectif de développement durable 7 de l’ONU, qui vise à garantir l’accès à une énergie abordable, fiable, durable et moderne, « en 2021, 567 millions de personnes en Afrique subsaharienne n’avaient pas accès à l’électricité. Ce qui représente plus de 80 % de la population mondiale dépourvue d’accès ».

En parallèle de ses actions sur une partie du continent africain, Moon intervient aussi en France. Quelles sont-elles ? Comment sont conçus les kits solaires ? Comment s’utilisent-ils ? Thomas Samuel nous raconte en détail comment il a développé cette solution.

La métropole bordelaise accueille Trente Trente, un festival autour de la forme courte des spectacles vivants. Musique, théâtre, cirque, installations, danse… Plusieurs disciplines artistiques sont impliquées pour proposer des œuvres hybrides et atypiques. Le public est invité à découvrir les 22 spectacles et performances du 15 janvier au 1ᵉʳ février.

Par ailleurs, dans l’identité de cet événement culturel porté par la compagnie les Marches de l’Été, il y a la liberté. C’est une notion chère au directeur artistique Jean-Luc Terrrade, mais cela résulte aussi d’une volonté de mettre en lumière de jeunes artistes peu connus. C’est notamment pour cela qu’il a créé ce festival.

En outre, concernant la proposition artistique, elle est, en partie, faite pour bousculer le public, voire le provoquer, l’inviter à réfléchir sur différentes thématiques. Pourquoi cette démarche ? Jean-Luc Terrade nous explique.

Lorsqu’on ne boit pas d’alcool ou occasionnellement, pour diverses raisons – goût, religion, allergie, santé… – trouver dans des bars ou des restaurants qui proposent autre chose que le traditionnel diabolo fraise ou un Virgin mojito peut s’avérer difficile. C’est pour s’y retrouver qu’a été écrit le guide “Paris sans alcool friendly “. Publié chez L’Indispensable, il s’adresse aussi aux curieux du sans alcool.

À l’intérieur, y sont recensées plus de 100 adresses de restaurants, bars, boutiques qui ont une offre de boissons sans alcool diversifiée et élaborée. Des ateliers pour fabriquer des boissons sans alcool y figurent également. À l’initiative de ce projet, qui est un complément du livre “Sans alcool” (éd. Massin), Raphaële Bortolin, Maud Catté et Augustin Laborde. Ce dernier est le fondateur du Paon Qui Boit, cave sans alcool parisienne. Alors, comment ont-ils sélectionné ces lieux ? Quels ont été leurs critères ? Augustin Laborde nous explique.

Sciatique, lumbago, tension au niveau des omoplates… Le mal de dos concerne un bon nombre de Français. D’ailleurs, selon l’Assurance maladie, « quatre personnes sur cinq souffriront de lombalgie commune au cours de leur vie ». Ce n’est ainsi pas pour rien qu’on l’appelle le mal du siècle.

Face à cette problématique, un groupe de cinq amis – deux ingénieurs, deux kinésithérapeutes et une ancienne directrice marketing et commerciale – ont décidé de créer l’application Doado. Elle a été pensée pour aider à soulager le mal de dos, mais aussi réduire les risques de troubles musculo-squelettiques.

En partie gratuite, elle contient des courtes vidéos d’exercices à reproduire n’importe où, ainsi que des contenus plus personnalisés. Par exemple en fonction des métiers, du sport pratiqué, sur la nutrition, le sommeil, pour en savoir plus sur le fonctionnement du dos….

L’application a par ailleurs été approuvée par un comité scientifique et a remporté les Trophées de l’e-santé dans la catégorie prévention. Alors, comment Doado a-t-elle été créée ? Quels exercices sont proposés ? Qu’est-ce qui cause les maux de dos ?  Hadia Ripoll, l’une des fondatrices de cet outil, nous raconte.

C’est un projet novateur en faveur de l’inclusion et de l’autonomie des personnes ayant un handicap visuel qui s’est concrétisé. Il s’agit du campus Louis Braille, tourné autour de l’innovation, de la formation et des recherches dans le domaine de la déficience visuelle. Celui-ci a été inauguré le 3 décembre au sein de l’Inja-Louis Braille (l’Institut national des jeunes aveugles) à Paris. Cet établissement public fait par ailleurs partie des structures fondatrices du lieu avec trois associations : apiDV, Voir Ensemble et Valentin Haüy.

Situées au cœur de la capitale, dans le 7ᵉ arrondissement, elles vont accueillir dans leurs locaux les différentes composantes du campus. Ce qui représente au total 20 000 m². « Ce quartier, par la présence historique de ces structures, est l’endroit où il y a la plus forte concentration de personnes malvoyantes en France. C’est-à-dire des non-voyants complets ou des malvoyants profonds ou légers. On en dénombre plus de 400 par jour, qui passent dans le quartier. Autant de personne qui pourraient contribuer à tester les solutions développées par les start-up », explique Thibaut de Martimprey, chargé de projet de ce campus. Il nous raconte en détails les missions et les ambitions de ce site.

« Le père Noël n’est pas toujours celui que l’on croit ». Tel est le slogan de la campagne de mobilisation de l’Établissement Français du Sang (EFS) durant cette période de fêtes de fin d’année. Celui-ci informe que les lieux de collecte restent ouverts. Pour rappel, à l’échelle nationale, 10 000 dons de sang sont nécessaires par jour pour répondre aux besoins des patients.  

À quoi ces dons servent-ils ? Le docteur Fabien Lassurgère, directeur de collecte et production de l’EFS Nouvelle-Aquitaine, et Christine Larrieu, patiente bénéficiaire de don de plasma, nous répondent.

« Alors, qu’as-tu prévu pour les fêtes ? » « Tu fais quoi pour le Nouvel An ? » Derrières ces questions anodines qu’on pose et qu’on prononce à l’approche des fêtes de fin d’année, se cache une certaine pression sociale, une injonction à se rassembler, à célébrer, à être heureux.

Pourtant, une partie des Français ne souhaitent pas célébrer, mais se sentent obliger de le faire. Conséquence, cette période de festivités peut causer chez certaines personnes du stress, de l’appréhension.

Comment faire pour bien vivre ces fêtes ? Emma Pisarz, psychologue et thérapeute, nous apporte ses lumières.

À La Rochelle, en Charente-Maritime, Apha Biomat développe des dispositifs médicaux résorbables dans l’organisme pour les chirurgies digestives et mammaires. Ces derniers sont fabriqués à base de derme porcin et d’un biopolymère, le P4HB, qui est naturel.

Parmi ces innovations, une prothèse mammaire sans silicone et naturelle dans le cas d’une reconstruction après un cancer du sein. Chaque année en France, 61 000 nouveaux cas sont diagnostiqués.

Comment sont conçus ces dispositifs médicaux ? Combien coûtent-ils ? Fabien Dolbeau, directeur général d’Apha Biomat, raconte les coulisses de fabrication des dispositifs médicaux.

Le saviez-vous ? 95 % de notre alimentation provient des sols. D’où l’intérêt de les préserver. Pourtant, selon l’Atlas mondial de la désertification, 75% de la surface de la Terre est déjà dégradée. Et plus de 90% pourraient l’être d’ici à 2050. La principale cause de cette dégradation est l’activité humaine et notamment l’agriculture intensive, la pollution industrielle, l’urbanisation, les pesticides. Résultats : des conséquences néfastes sur la biodiversité et l’homme.

Alors, quelles solutions existent pour mieux entretenir les sols ? En Gironde, la start-up Starfish Bioscience s’est spécialisée dans la régénération du microbiote des sols agricoles, en particulier viticoles, dégradés notamment par la monoculture. L’entreprise a été créée par Sandrine Claus. Cette dernière nous a donné rendez-vous au Château Pape Clément, à Pessac (Gironde), propriété du groupe Bernard Magrez, où elle réalise des prélèvements des sols de leurs vignes. Elle a ainsi pu nous raconter la genèse de son entreprise, son intérêt et ses ambitions.

C’est en 2017, à Toulouse, qu’a été créée Green Gen Technologies. Cette entreprise propose des contenants conçus avec des matériaux biosourcés : de la fibre de lin tressé, de la résine de bois et du carton. Le but est ainsi, notamment, de réduire l’empreinte carbone de la fabrication des contenants et du transport.

Ces produits, qui se posent comme une alternative au verre, sont à destination du seteur du vin et des spiritueux, des liquides alimentaires ou encore des produits cosmétiques.

D’où viennent les matériaux utilisés par Green Gen Technologies ? Pourquoi ce choix ? James de Roany, président-cofondateur de l’entreprise, expliquent les ambitions de la structure.

« Prendre soin de sa santé mentale ». Le sujet est de plus en plus abordé plus dans l’espace public et le domaine professionnel, notamment depuis la pandémie de Covid-19 et ses confinements successifs.

Treize millions de personnes sont concernées, en France, par les troubles psychiques. Des structures existent pour venir aide à ce public. C’est le cas de l’association Espoir 33. Située en Gironde, elle accueille et accompagne des adultes en situation de handicap psychique dans l’autonomisation.

Comment y arrive-t-elle ? Chandrica Schirrer, responsable du Service d’accompagnement médico-social pour adultes handicapés Espoir 33, nous expliquer.

En Gironde, le domaine viticole Château Cheval Blanc, situé à Saint-Émilion, s’est associé à la PME (Petite et Moyenne Entreprise) Adam, une référence dans la confection d’emballage en bois pour le monde du vin et des spiritueux. Ainsi, à deux, ils ont pensé à créer une caisse de vin produite en circuit court, avec du pin des Landes et de la laine du Pays basque.

Quels sont les atouts de ces matériaux ? Pourquoi cette démarche ? Qu’est-ce que cela implique financièrement et en matière d’image ? Jean-Charles Rinn, codirigeant de l’entreprise Adam, nous parle de ce projet.

Lorsqu’on est propriétaire d’un chien, se promener dans un parc, aller au restaurant ou encore partir en vacances, peut être compliqué. En effet, trouver des espaces qui accueillent des chiens peut devenir une corvée. Alors, pour pallier cette problématique, Jennifer Boulaud et Michael Atkinson se sont alliés. Ils ont créé l’application mobile gratuite et collaborative PlayDogs en 2022.

La plateforme est disponible en France et dans des pays francophones tels que la Suisse, la Belgique ou encore le Canada. 20 000 lieux sont aujourd’hui référencés et plus de 170 000 personnes l’utilisent. Avec ce projet, les deux associés souhaitent rendre les espaces publics et les infrastructures touristiques plus accueillantes pour les chiens.

Quelle fonctionnalité peut-on trouver sur PlayDogs ? Quels sont les projets pour cette appli ? Jennifer Boulaud, la co-fondatrice, nous répond.

Trois jeunes sur quatre ont déjà renoncé à un emploi ou une formation en raison de difficultés liées à la mobilité. C’est l’un des constats du 5ᵉ baromètre annuel de la fondation Apprenti d’Auteuil, qui a décidé de s’intéresser à l’impact de la mobilité sur l’insertion sociale et professionnelle des jeunes de 18 à 25 ans. L’enquête a été réalisée auprès de 2 000 jeunes, issus d’un échantillon représentatif de la population

Celle-ci met en lumière les différents obstacles que cette tranche de la population peut rencontrer : les freins pratiques, financiers, mais aussi psychologiques et culturels. Ainsi que les conséquences que cela entraine, comme l’isolement ou la baisse de confiance en soi.

Alors, qui sont ces jeunes ? Quelles sont les solutions face à cette problématique ? Salomé Arbault, chargée de plaidoyer, est référente sur ce sujet à la fondation Apprentis d’Auteuil. Elle analyse pour nous les résultats de ce baromètre.

790 millions de touristes ont voyagé à l’étranger lors des sept premiers mois de l’année 2024, selon le baromètre ONU Tourisme. La France est par ailleurs la première destination touristique mondiale, suivie par l’Espagne et les États-Unis. Mais derrière ces constats se cache une autre réalité, celui du poids de l’empreinte environnementale du tourisme.

À titre d’exemple, en 2022, l’ADEME révélait que le secteur du tourisme avait émis 97 millions de tonnes de dioxyde de carbone, en France. Cela équivaut à l’empreinte carbone annuelle de 10,5 millions de Français. La mobilité représente d’ailleurs plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre et le transport aérien 29%.

Ces données peuvent alors nous conduire à réfléchir à nos pratiques touristiques. Mais aussi au rôle qu’ont les acteurs du secteur dans la création de récits autour du tourisme, en tenant compte des enjeux sociétaux et écologiques. Sans oublier le poids des politiques dans la mise en place des mesures. Saskia Cousin, professeure de sociologie et anthropologue, s’est d’ailleurs exprimé sur ce sujet, notamment aux Universités du Tourisme Durable. Elle nous partage certaines de ses réflexions.

Original, futuriste, compact. Voici quelques-uns des adjectifs qui viennent à l’esprit pour décrire le véhicule de la start-up Midipile, créée en 2020 par Benoît Trouvé, ingénieur. Ce moyen de transport est à la croisée d’un vélo électrique et d’une voiture cargo.

Le fondateur de la jeune entreprise a en effet la volonté de proposer des utilitaires qui ont un impact environnemental faible lors de leur production. Le premier produit s’appelle 9h23. Il sera commercialisé au deuxième trimestre 2025 au prix de 15 000 euros.

Quels sont les caractéristiques de ces micro-utilitaires ? Quels matériaux sont utilisés ? À quel public Midipile s’adresse-t-il ? Benoît Trouvé nous eplique tout en détails, ainsi que les motivations qui l’ont poussé à créer son entreprise.

Que signifie respirer ? Sommes-nous égaux face à la qualité de l’air ? De quelle façon l’air peut devenir thérapeutique ? Voici quelques-unes des questions que peut susciter l’exposition « Air de repos (Breathwork) », visible jusqu’au 4 mai 2025 au Capc-Musée d’art contemporain de Bordeaux.

Portrait de Cédric Fauq
Cédric Fauq commissaire en chef du Capc. Photo Arthur Péquin

Ce projet, à la fois poétique, politique, écologique et sociale, invite à s’interroger sur ce qu’implique le fait de respirer, ainsi qu’à penser la respiration non plus de manière individuelle, mais collective. L’exposition se vit à différents espaces du musée, transformé en lieu de “repos”, dès l’entrée, sur la façade, en passant par la nef et la mezzanine pour se terminer sur les toits et les terrasses. Lors de cette visite, les sens des visiteurs sont grandement sollicités.

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Infusions, spiritueux, bières, pétillants, vins désalcoolisés, jus, cocktails… L’offre des boissons sans alcool continue de se multiplier et de se diversifier. Bien que le marché soit encore de niche, ce secteur trouve peu à peu son public, et se développe bien « 15 % de croissance par an en France », rappelle Augustin Laborde. Il est le fondateur de la première cave sans alcool de Paris, Le Paon Qui Boit, située dans le 19ᵉ arrondissement. On peut y retrouver près de 600 références.

Couverture du livre "Sans alcool"

Afin d’aider sur cette clientèle d’acquise, ou non, à savoir comment allier différents mets et boissons sans alcool, le chef d’entreprise a co-écrit le livre « Sans alcool 1001 boissons pour un nouvel art de vivre » publié aux éditions Massin, avec Maud Catté et Fabien Humbert. Cet ouvrage fait des suites à un premier sur ce sujet.

On peut y lire des anecdotes de personnalités telles l’écrivaine Claire Touzard, la journaliste et auteure Victoire Tuaillon, ou encore le chef étoilé San Hoon Degeimbre ainsi que des réflexions sur la question du sans alcool et des recettes pour créer ses propres cocktails sans alcool. Mais concrètement, que signifie ce nouvel art de vivre ? Augustin Laborde nous l’explique.

Chaque année, le tourisme mondial est responsable d’environ 8% du total des émissions de gaz à effet de serre. Ce chiffre grimpe à 11% en France, première destination touristique au monde.

Portrait de Léa Bonnand, responsable des Partenariats Institutionnels au sein d'Agir pour un Tourisme Responsable
Léa Bonnand. Photo J. Biabatantou/AirZen Radio

« L’hébergement, les achats de biens et la restauration sont à l’origine de 20% des émissions mondiales », rappelle l’ADEME, l’agence de la transition écologique. Alors comment réduire l’empreinte carbone de ce secteur ?

Depuis 20 ans, l’association Agir pour un Tourisme Responsable (ATR) oeuvre dans une démarche de sensibilisation au tourisme durable auprès des différents acteurs du voyage (voyagistes, office de tourisme, agence de voyage…).

Comment la structure accompagne ses 85 membres ? Comment fait-elle pour ne pas tomber dans le greenwashing ? Quels sont les outils à disposition ? Léa Bonnand, responsable des partenariats institutionnels au sein de l’association, nous en dit plus.

Selon l’Organisation mondiale de la Santé, un Européen sur quatre est touché par un trouble psychique au cours de sa vie. Treize millions de personnes sont concernées en France. Sophie de Coatpont; diagnostiquée bipolaire, fait partie de ces statistiques. Elle doit gérer ce trouble depuis l’adolescence.

Portrait de Sophie de Coatpont
Sophie de Coatpont/ Collection privée

Aujourd’hui âgée de 44 ans, a parcouru un long chemin vers un mieux-être, en adhérant notamment au Clubhouse Bordeaux, une association dédiée à l’accueil et l’accompagnement de personnes avec des troubles psychiques.

Elle a aujourd’hui décidé de mettre son expérience au service des personnes ayant eu un parcours similaire. La quadragénaire a ainsi décidé d’intégrer la licence professionnelle Médiateur de santé-pair à l’Université Bordeaux-Montaigne. Elle est désormais employée de l’association Espoir 33, en Gironde, qui a créé ce poste pour étoffer ses équipes. Cette structure accueille et accompagne des adultes en situation de handicap psychique vers l’autonomie ou son maintien.

En quoi consiste ce métier ? Quel est son intérêt ? Pourquoi prendre cette voie ? Sophie nous raconte son histoire.