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L’eau est le fil rouge de la vie d’Ombline Romanson. “L’énergie de la nature m’a appelée, d’abord par celle de l’eau”, raconte-t-elle. “J’ai été navigatrice pendant une vingtaine d’années. La voie des mers et des océans m’a permis de devenir réalisatrice de documentaires, après avoir commencé dans la presse nautique.” Elle navigue alors sur les fleuves en Afrique, puis une dizaine d’années sur l’Amazone.

Une expérience qui la met en contact avec un autre mode de vie, de pensée, de soins, avec tous les remèdes naturels qu’on peut trouver là-bas : “Une pharmacopée extraordinaire quand on sait l’utiliser de manière naturelle, en respectant la nature, notre propre nature et celle qui nous entoure.”

Une évidence avec la naissance de ses filles

La naturopathie est donc arrivée de manière très naturelle dans la vie d’Ombline, même si un élément déclencheur va la faire basculer pour de bon.” J’avais des problématiques d’infertilité. Sur le papier, je ne devrais pas être maman, mais j’ai deux petites filles de 5 et 7 ans aujourd’hui. Je peux dire maintenant qu’elles sont la preuve vivante de l’efficacité de la médecine douce. Par la voie de la naturopathie, j’ai encouragé mes forces vitales.

Une voie dont elle a fait sa spécialité. Elle accompagne désormais de nombreux couples en naturopathie embryonnaire, en lien avec les troubles de la fertilité. L’idéal serait de travailler sur son jardin écologique, même sans avoir à rencontrer une problématique. La petite graine que l’on sème, c’est bien de la travailler avant la conception, quel que soit son projet, problématique de fertilité ou pas.” 

Ombline Romanson

Semer des graines, c’est un peu le travail du petit colibri qui, aussi infime soit-il, finit par créer des vrais grands changements. “On dit que ce sont les petites rivières qui font les grands fleuves. En étant sur l’eau, on s’en rend bien compte. C’est agréable de pouvoir accompagner des gens sur l’eau en cabinet et voir la transformation opérer en eux et autour d’eux.”

Avec des séances de naturopathie sur l’eau, qui peuvent comporter des massages, de la réflexologie, des soins énergétiques, l’effet bien-être est amplifié. C’est un peu le même principe que les bains de forêt, décrit-elle. La présence toute proche de l’élément fait baisser les trois marqueurs du stress : le cortisol, l’adrénaline et la pression artérielle. “Le fleuve agit comme un catalyseur. Les bienfaits sont quintuplés. L’énergie de l’eau est extrêmement ressourçante, calmante, apaisante, et on laisse un peu ses bagages à terre, tout ce qui est pesanteur. Les gens qui ressortent d’une séance n’ont pas du tout le même visage qu’à leur arrivée, et on sent qu’ils repartent avec une bulle de bien-être durable.” 

La vie est un éternel apprentissage

Dans sa pratique, Ombline Romanson ne s’attache pas au symptôme, qui est juste l’arbre qui cache la forêt, dit-elle. Elle va plutôt travailler sur ce grand terrain qu’est la personne, au travers de l’alimentation, des pratiques manuelles : massages, réflexologie, phyto-minéralogie, exercices physiques, pneumologie, énergétique, hydrologie, tout ce qui est magnétologie et, bien sûr, le psycho-émotionnel, en intégrant les trois aspects, à la fois physique, émotionnel et énergétique, “puisque rien n’est dissocié. Chaque personne qui entre dans mon cabinet, c’est une nouvelle planète à découvrir. Donc, on joue avec toute cette diversité, c’est ça qui est extraordinaire ! Je ne m’ennuie jamais et la vie est un éternel apprentissage”.

Il s’agit de savoir accompagner en utilisant cette énergie de guérison que l’autre peut aussi avoir. C’est un travail en duo. “C’est vraiment l’idée de semer des graines pour que ça vienne germer de manière complètement durable. Il suffit d’observer la nature pour comprendre qu’on y est totalement relié. Et qu’on a aussi notre propre biotope à travailler, comme dans une forêt. C’est toute la richesse de l’être humain. On est tous différents et on doit apprendre à composer avec ça pour être au top de son bien-être.” 

Amine a 24 ans et vit à Bordeaux, dans le quartier des Aubiers, où il travaille avec les jeunes en tant qu’éducateur. Au moment où nous le contactons, il marche depuis 37 jours, et se trouve dans la région de Grenade, au sud de l’Espagne. Son défi : relier Bordeaux et Tanger à pied, au profit des orphelinats marocains.

Allier le sport et le social

Il a eu cette idée en septembre 2022. Un mois plus tard, avec ses baskets et son grand cœur comme seule arme, il prend la route. Si le jeune homme se décrit comme sportif, il avoue aussi avoir sous-estimé la rigueur imposée par la marche à pied… “30 km quotidien : le premier jour, j’ai fini par en pleurer. C’était très dur”, se rappelle-t-il.

Mais s’il a renfilé ses chaussures le lendemain, c’est grâce à la cause qu’il défend : apporter de l’aide à l’orphelinat de Beni Mellal, la ville de son père au Maroc.

Un défi humanitaire

Le temps de son trajet, de Bordeaux à Tanger à pied, Amine a ouvert une cagnotte sur Cotiz-Up. “L’argent servira à l’achat de matière premières, des vêtements, du matériel administratif…” explique le jeune Bordelais.

Suivi sur les réseaux sociaux, sa cagnotte a été très relayée et a dépassé les espérances d’Amine : “On va finalement pouvoir aider trois orphelinats supplémentaires au Maroc.” Une quinzaine de jour plus tard, à son arrivée au Maroc, la cagnotte atteignait finalement la somme de 10 000 euros.

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Arrivé le 19 novembre à Tanger, Amine n’exclut pas la possibilité de se lancer dans d’autres défis sportifs et humanitaires… À suivre !

C’est au 144 avenue de l’Argonne à Mérignac, en Gironde, que se situe le premier centre de formation en France de Médecins sans Frontières. Il se nomme le Centre Jacques Pinel.

Cette ONG d’aide humanitaire médicale intervient et est intervenue dans 74 pays du monde en situation de guerre, de conflit, de précarité, auprès de populations vulnérables.

Faciliter la coordination

« On a cinq centres opérationnels en Europe, explique Mélissa Blum, la responsable du site. Médecins Sans Frontières a cette volonté très forte de toujours faire monter en compétences ses équipes, aussi bien sur le terrain qu’au siège. »  Le centre de formation est implanté sur le site MSF logistique. C’est une plus-value pour la responsable car « on a un accès direct aux matériels médicaux et techniques qui sont envoyés sur le terrain. Tout part d’ici ».

Le centre Jacques Pinel fait une surface de plus de 10 000 m² alloués. Il se compose de quatre bâtiments, dont un dédié à la formation plénière, avec un réfectoire qui peut accueillir jusqu’au 80 personnes. Un autre peut héberger 70 salariés. Ces derniers viennent du monde entier pour suivre les formations. Elles durent entre cinq jours et deux semaines. Les salariés sont par ailleurs pris en charge pendant leur séjour.

Une préparation en amont

Un troisième bâtiment est quant à lui dédié aux formations logistiques : télécommunication, mécanique, énergie, eau, hygiène et assainissement. Dans ce dernier cas, Mélissa Blum explique que « les personnes s’essaient à la chlorification de l’eau. Car parfois, quand on arrive sur un terrain, il n’y a pas de sources d’eau potable. Il y a donc toute une procédure à suivre pour ensuite pouvoir fournir un hôpital ou des bénéficiaires. On fait donc des simulations de ce qu’on l’on peut retrouver sur place. »

Depuis l’ouverture du centre, plus de 600 salariés de l’association sont venus s’y former.

Une quarantaine de photographes se sont mobilisés lors d’une expo-vente baptisée : “Bienvenue Photographie”, au profit de l’ONG SOS Méditerranée. Cette dernière fait des patrouilles et du sauvetage en mer auprès des réfugiés à l’aide de son bateau-ambulance l’”Ocean Viking”.

L’événement a été organisé par le collectif Bienvenue, à Bordeaux, du 26 novembre au 4 décembre. Près de 1200 visiteurs ont ainsi déambulé dans la salle capitulaire de la cour Mably pour admirer la quarantaine de photos exposée.

Une expo éclectique

« Il n’y a pas eu de sélection. On a lancé un appel et des photographes nous ont spontanément offert des tirages, explique Eric Chevance, le cofondateur du collectif. Ce n’est donc pas une exposition thématique. Chaque photographe a son projet, son propre esthétisme. Il y a des couleurs, du noir et blanc, des petits et grands formats. La cheville ouvrière, c’est Christophe Goussard, photographe qui a activé son réseau pour aider à financer ce bateau. »

SOS Méditerranée a fait savoir qu’une journée de navigation coûte 14 000 euros. Elle peut d’ailleurs compter sur le soutien financier et technique de Médecins du monde et d’Action contre la faim, de mécènes, de partenaires et des dons.

L’art au service de l’humanitaire

C’est pourquoi, afin d’aider cette ONG, a été créé le collectif Bienvenue, en 2017, à Bordeaux. « Nous sommes un groupe d’amis, tous des acteurs culturels, qui s’est mobilisé pour collecter des fonds. On s’est demandé comment on pouvait agir, explique Éric Chevance. Ensemble, on a décidé d’organiser une série de manifestations artistiques et culturelles. » Au-delà de ça, l’objectif de l’association bordelaise est d’informer, de sensibiliser le public sur la question de l’accueil des réfugiés, et de changer le regard sur eux.

À ce jour, 22 œuvres ont été vendues. Une vingtaine sont toujours disponibles à la vente sur le site internet de l’association jusqu’au 31 décembre.

Ma Belle ferme d’Antan a été fondé à Saint-Louis-de-Montferrand, en Gironde, par Adji Maroya.

Une ferme qu’il a voulue à son image, et dans le respect de la nature avec une production en agriculture biologique basée sur les techniques de la permaculture. Cette technique se fonde sur l’observation d’un écosystème naturel et des cycles en les imitant et ainsi éviter l’utilisation aux pesticides et autres produits chimiques.

Adji a pour volonté d’aller dans le sens du vivant et de proposer des fruits et légumes de saison, naturels et donc de qualité. L’idée pour Ma Belle ferme d’antan est d’apporter dans nos assiettes le vrai goût des produits frais.

Ma belle ferme d’antan
Ma belle ferme d’antan

L’idée est ici d’apporter de la qualité dans les fruits et légumes mais aussi d’aller vers une économie locale. Ma Belle ferme d’antan ne fait appel à aucun intermédiaire. Elle a également mis en place un service à domicile et des partenariats avec d’autres producteurs pour élargir son choix de produits tel que du miel, avec un horticulteur de la région.

Cette ferme est devenue une passion pour Adji, dans laquelle il souhaite continuer de prendre soin de ses récoltes en respectant les saisons, ses animaux et la nature.

Une belle ferme d’antan avec des légumes et des fruits récoltées et cultivées avec amour par le « blackfarmer », surnom qu’Adji utilise avec humour sur les réseaux sociaux et qui lui a été donné par ses amis.  

Adji développe sa ferme bio, entourée de sa famille et son équipe au quotidien.

Reine Cargo, c’est le nom d’un tiers-lieu dédié au vélo à Bordeaux. Implanté dans une ancienne menuiserie de 300 m², il propose des vélos cargos à la vente, dispose d’un atelier pour la réparation de tous types de vélos et a ouvert un café-vélo en septembre dernier.

Mais d’autres briques vont s’ajouter. Une cantine du midi verra le jour en 2023. Le lieu accueillera également des artisans du vélo

Un lieu de vie et de culture

L’idée, à travers ce tiers-lieu, est de proposer des solutions de mobilité douce en alternative aux véhicules thermiques, pour les professionnels comme les particuliers, d’agréger les différentes communautés du vélo mais aussi d’organiser des événements culturels liés au vélo ou non. « Nous essayons de faire venir des gens pour d’autres raisons qu’un vélo en panne, pour des raisons plus positives, pour se rencontrer », explique Nico Pulcrano, co-fondateur de Reine Cargo. 

«. Et c’est un peu ce que nous voulons faire à Reine Cargo. Nous adorons le vélo, c’est le ciment de ce lieu, mais si cela peut permettre à certains de faire du yoga ou de la belote, par exemple, pourquoi pas », confie Manu Cier, responsable du café-vélo.

Quand le cargo remplace la voiture en ville

Du côté du vélo, l’atelier Reine Cargo est spécialisé dans les cargos et les remorques. « Ce type de vélo est une vraie réponse à l’engorgement d’une ville comme Bordeaux. Parfois, le vélo ne suffit pas. L’avènement du vélo électrique associé au cargo a permis de remplacer la voiture sur de nombreux usages en ville. Or, à Bordeaux, il n’y avait pas grand-chose pour trouver des références de vélo cargo ou pour faire entretenir son cargo. Il s’agissait de pallier ces manques », explique Nico Pulcrano.

Biberonné au Tour de France pendant sa jeunesse, il utilise désormais le vélo au quotidien. Quant à Manu, il aime le vélo de route et découvrir des coins ruraux à vélo. « Chaque personne qui travaille à Reine Cargo à une façon différente de faire du vélo. C’est très sympa », reconnaît Manu.

Pompière, cuisinier, écrivaine… Pour certains c’est clair très tôt. Mais l’orientation professionnelle ne sonne pas comme une évidence pour tout le monde. Delphine Lacaille a créé il y a 5 ans Colombus Camp, une colonie de vacances « exploratrice ». Durant ces séjours en Gironde, elle accompagne les adolescents de 12 à 17 ans dans la découverte de métiers et la connaissance de soi.

« L’orientation professionnelle, ça peut être good vibes ! » explique la fondatrice. Elle cherche à sortir cette question du cadre scolaire et familial, pour l’aborder avec un autre regard. « C’est un sujet qui stresse 86% des jeunes. L’avenir, ça ne devrait pas être stressant », ajoute-t-elle.

Une colonie de vacances à la pédagogie spécifique

Pour épauler les jeunes, Delphine Lacaille a mis en place trois leviers complémentaires : « Les clefs pour soi » sont des ateliers d’introspection et de développement personnel, pour mieux se connaître et se comprendre. « Bienvenue en coulisses » aide les adolescents à aller à la rencontre de professionnels de différents secteurs chaque jour, pour en apprendre plus sur leur métier et leur mode de vie. Enfin, « le vivre ensemble » développe les compétences humaines, les fameuses « soft skills ».

Colombus Camp est agréée « colonie apprenante » par le ministère de Sports. Les séjours sont ainsi éligibles aux aides de l’État et des collectivités territoriales. Ces séjours qui accompagnent les jeunes dans leur orientation professionnelle peuvent donc être financées à 100% pour certains jeunes.

© Colombus Camp

“Je retrouve ici beaucoup l’énergie de l’Amazonie”, raconte Ombline Romanson, naturopathe, réflexologue et fondatrice de Naturaflo. Avant de larguer les amarres à quelques mètres du pont de Pierre, à Bordeaux, elle a eu plusieurs vies, et notamment celle de navigatrice, lors de laquelle elle est sortie des sentiers battus, comme elle se plaît à le rappeler.

Elle n’a pas simplement sillonné les mers et les océans, mais elle a eu des expériences plus aventurières, sur les fleuves et notamment l’Amazone, le long duquel elle a vécu pendant 10 ans. Elle a aussi été réalisatrice de documentaires orientés nature, culture et environnement, pour des chaines comme Arte et Planète. “Avant, je diffusais, maintenant j’infuse”, s’amuse-t-elle.

De l’Amazone à la Garonne

Et cette Garonne en amont de Bordeaux présente de nombreuses similitudes avec l’Amazone. D’abord, l’eau y est marron, boueuse. La nature ensuite est très luxuriante. Un paysage très sauvage, dépaysant. Il n’est pas nécessaire de partir bien loin de la ville pour s’imaginer en Amérique du Sud. “On est en plus relié à l’énergie de l’Amazone d’une certaine manière, à l’embouchure de la Gironde, puisque le Gulf Stream démarre là-bas, passe par les glaces dans le nord et arrive chez nous. On peut vraiment dire qu’on est relié par les courants océaniques et nous, on suit ce courant-là, de reliance à la nature et à sa propre nature”, poétise Ombline Romanson.

Sur leur péniche, Ombline et Yann proposent des croisières de deux heures. “Ça nous a paru évident de travailler avec le bateau et l’énergie de l’eau. Avec une péniche, il y a un côté slow down, ralentir pour mieux avancer ensuite”. Des croisières avec des sorties à thème : relaxation, massage, yoga, et un jacuzzi à l’avant du bateau. On effectue une navigation lente vers la nature. On découvre les carrelets, ces petits cabanons de pêcheurs sur pilotis, avec leurs filets, certains modernes, d’autres plus rustiques, on passe par des petits bras de fleuve où la nature est sauvage, on entend les oiseaux et les bruits de l’eau.

Un voyage aussi intérieur

“On fonctionne avec les marées”, explique Yann Romanson, le capitaine du bateau. “On va vers la nature avec la marée haute et on redescend avec la marée descendante. La Garonne est très large et très vivante. Avec ses marées, ses reflets changeants. On assiste à des couchers de soleil magnifiques. On ne se sent pas étriqués ou coincés, on est au contraire ouverts à 360 degrés sur l’extérieur”. “C’est la nature qui s’impose à nous et pas l’inverse”, ajoute Ombline.

Une évasion pour un voyage extérieur mais aussi intérieur. “On laisse un peu ses bagages à quai”, poursuit-elle. “Les gens qui naviguent avec nous repartent avec une véritable bulle de bien-être durable. Ils ont l’impression de s’échapper pendant deux heures. Ce qu’on propose est différent à chaque fois, on s’adapte au groupe qui est présent. C’est un espace très ouvert et c’est ce que nous cultivons avant tout. Les gens suivent complétement le courant du fleuve, dans tous les sens du terme. Et beaucoup de Bordelais ne connaissent pas leur fleuve. Donc c’est une découverte à tous les niveaux.”

Alice Hachet et Camille Syren présentent un spectacle original entre rire et formation. L’une est clown contemporain, l’autre est psychologue. Sur scène, elles nous expliquent comment mieux nous connaître et comprendre nos émotions. Cela dans l’objectif de savoir mieux agir et travailler ensemble.

Elles déclinent aussi le contenu de leur spectacle lors de stages de formation en entreprise. Le but : que chacun, quel que soit son terrain de jeu, puisse de mieux en mieux être à sa place. Autant personnellement et professionnellement. Et pour que les collectifs auxquels nous participons continuent de s’inventer en laissant de la place à tous, Alice Hachet et Camille Syren préparent également la prochaine parution d’un livre. Il portera le même titre que le spectacle : « La gymnastique du saumon ou l’art de se réinventer » !

Passer de la sensation à l’action

Leurs messages et propositions de transformations passent donc par une analogie entre nos attitudes et celles du saumon. Ce poisson a les mêmes besoins fondamentaux que nous (respirer, manger, être reconnu, aimé, etc.). Il dispose aussi de capacités d’orientation et d’innovation pour se maintenir vivant et dépasser tous les obstacles en remontant les courants. L’humain est doté aussi d’un tableau de bord le plus high tech que la nature ait jamais inventé : ses émotions… Encore faut-il, comme le saumon, savoir les interpréter et les utiliser plutôt que les subir !

L’intention de Camille et Alice est de rendre accessible à tous, de façon simple et pragmatique, cette gymnastique émotionnelle complexe mais essentielle. Et ainsi, apprendre à passer de nos sensations à la justesse d’action. Les deux artistes résument parfois ainsi : « En bref, la RSE appliquée à soi-même ! »

Camille Syren est psychologue D.E. et consultante en agence événementiel à Paris. Elle est aussi thérapeute et coach de dirigeants à Bordeaux depuis 2005. Enfin, elle a la casquette d’animatrice de grands événements, intervenante sur notre antenne et conférencière. Elle anime un club APM de dirigeants et est ambassadrice de la Fondation Apprentis d’Auteuil.

Alice Hachet est co-fondatrice de la compagnie Le théâtre du Chapeau, à Bordeaux. Elle explore depuis 30 ans les différentes facettes du jeu de clown contemporain. De tournées en festival et d’interventions en entreprises au développement de son école, elle invite chacun à inventer sa réalité pour une transformation durable et intégrative.  

À Bègles, en Gironde, l’entreprise solidaire d’utilité sociale HelloAsso poursuit son ascension. Créée en 2009 par Léa Thomassin, la plateforme a bouclé en novembre une levée de fonds de 15 millions d’euros auprès de son partenaire historique, Le Crédit Mutuel Maine-Anjou Basse-Normandie.

« HelloAsso est une plateforme qui aide les associations à se développer, notamment en collectant les paiements et en gagnant en visibilité. Notre site web offre des outils qu’elles vont pouvoir utiliser. Avec cette collecte, on va pouvoir renforcer notre impact et mieux accompagner les structures », explique Charlie Tronche. Il est le directeur marketing, communication et partenariats de l’entreprise.

Générosité

Depuis sa création, la plateforme a vu passer plus de 215 000 associations qui ont pu récolter plus de 500 millions d’euros. Elles sont sportives, culturelles, caritatives, environnementales etc… Ces structures utilisent HelloAsso pour des adhésions, des billets pour des événements, comme boutique entre autres.

Le modèle économique, « qui est à l’équilibre », assure Charlie, repose sur la générosité des gens. « Au moment du paiement, ils peuvent nous soutenir. Il n’y a pas de commission. Généralement, un peu plus d’une personne sur deux nous soutient », dit-il.

Solidarité

Par ailleurs, aux vues de la longévité d’HelloAsso, ce modèle fonctionne. Preuve que la solidarité est encore bien présente, ce dont le directeur marketing, communication et partenariats n’a jamais douté.

« Il est évident qu’elle n’est pas morte. La période de crise sanitaire et la guerre en Ukraine nous ont fait prendre conscience qu’on est bien plus solidaires et connectés les uns aux autres qu’on veut nous le laisser penser. On vit dans une époque dans laquelle on n’a jamais eu autant besoin de se rendre utile et la technologie a une responsabilité là-dedans. »

D’ici à 2026, HelloAsso souhaite accompagner 500 000 associations.

Photo Jennifer Biabatantou/AirZen Radio

« Cher père Noël, je voudrais une licorne qui peut voler, galoper, un doudou panda… » Ce sont les quelques souhaits que Shaina, 6 ans, a adressés dans sa lettre au père Noël.

Comme elle, nombreux sont les enfants à envoyer un courrier à ce personnage emblématique des fêtes de fin d’année. Pour l’adresse, c’est simple, il y en a plusieurs : « Père Noël », « 1 rue du Ciel Étoilè », « Atelier du 25 décembre », « Rue des Nuages » etc… L’envoi est gratuit pas besoin d’y apposer un timbre.

Répondre à tous

Une fois envoyés, les courriers arrivent au secrétariat du père Noël, à Libourne, en Gironde. Dans cet endroit, les cartes colorées, les créations, les jolis mots des enfants tapissent les murs. Mais ils font aussi offices de décorations du sapin qui trône dans cette salle où une soixantaine de lutins et lutines s’affairent pour aider le père Noël.

Ils lisent et répondent aux lettres, d’où l’importance de joindre son adresse. Parmi eux, Flore Espel occupe ce poste depuis cinq ans. Cette année, elle a été promue cheffe lutine : « C’est vraiment une mission unique et exceptionnelle. Il y a une cohésion d’équipe. On travaille dans la joie et c’est gratifiant de faire plaisir aux gens. »  

Photo Jennifer Biabatantou/AirZen Radio

60 ans de renommée internationale

L’an dernier, le secrétariat du père Noël a reçu 1 200 000 courriers venant de 125 pays. Lorsqu’on s’intéresse à leur contenu : « Les enfants souhaitent de la joie, du bonheur pour tous. Puis, ils nous font leur liste de cadeaux, explique Flore. Après, il y a parfois des demandes pour retrouver son chien. Certains en profitent pour arrêter la tétine et nous l’envoient. » Celles-ci sont d’ailleurs entreposées dans un bac au pied du conifère. Il y en a près de 200.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il y a aussi des adultes qui écrivent au père Noël. « Parfois, c’est la première fois. Par exemple il y a cette dame qui avait besoin de croire à la magie adulte, parce qu’elle vivait une période compliquée. » Et cette magie, ça fait 60 ans que le secrétariat du père Noël la fait perdurer.

Photo Jennifer Biabatantou/AirZen Radio
Noël : traditions, astuces et inspirations pour une fête magique et écoresponsable !

Près de Bordeaux, à Cestas, l’entreprise Soprema a mis au point un nouveau process de fabrication de ouate de cellulose à partir de glassine, qui sert de support aux étiquettes autocollantes. Ce papier siliconé est en règle générale enfoui ou incinéré dans 95% des cas.

Déjà très engagée, l’entreprise CSI, filiale du groupe Soprema, fabrique de la ouate de cellulose depuis 2009 à Cestas, en utilisant du papier journal ou des publicités non utilisés. Le papier est ensuite broyé puis défibré et transformé en isolant.

Commercialisation en 2023

Le secteur de l’impression papier étant en baisse, l’usine s’est donc penchée sur la glassine, un papier extrêmement polluant car pas, ou peu recyclé. Actuellement, 60 000 tonnes de glassine sont jetées en France et 450 000 en Europe.

Christophe Bourgouin, directeur de l’usine de Cestas, explique être serein sur cette fabrication à l’avenir, car selon lui ce matériau est vertueux, l’énergie utilisée pour la fabrication est moindre, l’eau n’est pas nécessaire et concernant l’isolation, ce matériau biosourcé retient plus longtemps la pénétration de la chaleur que la laine de verre.

La commercialisation de ce nouveau matériau isolant est prévu pour le premier trimestre 2023. L’étiquette d’entreprise qui agit pour aider la planète risque de leur coller à la peau pour un moment.

À quoi vont ressembler nos villes en 2100 ? À Bordeaux, au travers d’un jeu de piste sur le climat, on en a la réponse, ou du moins une projection. Bordeaux Visite, spécialiste de jeux urbains l’a cocréée. L’entreprise de loisirs a sollicité les services de Gaïactica, qui conçoit des expériences immersives sur le changement climatique. “Eux se sont chargés du contenu scientifique avec des chiffres vérifiés. Et nous, on a apporté notre connaissance de l’histoire de la ville pour proposer une activité ludique, immersive et sérieuse”, explique Carole Gabel, fondatrice de Bordeaux Visite.

Le changement climatique est un sujet actuel et qui concerne tout le monde. C’est pourquoi Carole a souhaité proposer cette activité. D’ailleurs, elle s’adresse uniquement au scolaire à partir du collège. “Mais on ne veut ni faire peur ni culpabiliser, juste les confronter à une réalité déjà en marche, sur laquelle on peut essayer d’avoir un impact, même minime, sur des catastrophes annoncées”, dit-elle. 

Ludique et immersif

Le jeu de piste à travers Bordeaux dure environ 1h30. Une animatrice culturelle est présente pour chapeauter le tout. Du matériel est distribué aux élèves : carnet de route, un plan, un questionnaire… À chaque étape, une thématique est abordée comme la santé, la culture, la météo, les risques de submersion… “On propose aussi une photographie de Bordeaux en 2100, accompagnée d’un texte explicatif, détaille la fondatrice de Bordeaux Visites. Par exemple, on peut voir que, sur la place des Quinconces, dans le centre-ville, il y aura des panneaux photovoltaïques. Ça insinue que le solaire est l’une des solutions.” 

À la fin de cette expérience immersive, des questions “vrai ou faux” sur les gestes du quotidien sont posées. “Le but est de permettre aux jeunes, dans leur quotidien actuel, de faire les bons choix pour préserver la planète”, conclut Carole Gabel. 

Selon une étude menée par la Bordelaise Charlotte de Mouzon, notre chat reconnaîtrait notre voix. Charlotte est consultante en comportement pour sa société Ethocat et docteure en éthologie Cette branche de la biologie s’intéresse aux différents comportements que les espèces présentes sur terre peuvent produire.

Lors de sa thèse, elle a travaillé sur le lien entre les animaux compagnons et les attentes de l’humain. Elle a ainsi étudié la communication entre l’homme et le chat compagnon. D’après elle, la recherche sur les chats a pris du retard en France. Le chat n’est d’ailleurs pas une espèce facile à étudier et après plusieurs expériences, Charlotte a pu émettre des résultats.

Le chat, intéressé par les voix aigües

Grâce à son enquête, elle s’est rendu compte que les propriétaires de chat utilisaient une voix particulière pour s’adresser à leurs animaux. Cette voix, plus ou moins aigüe, suscite alors des comportements familiers chez les félins. Charlotte a ainsi pu mettre en lumière des données numériques sur la variation de l’attitude de cette espèce.

Le chat ne prête pas forcément attention à la voix d’un étranger, mais reconnaît et réagit lorsque son humain lui parle. Il présente également un regain d’intérêt lorsque cette voix est plus aigüe. Un lien vocal spécifique se créé alors entre le chat et le propriétaire. Pour Charlotte, le fait d’avoir posé ces informations grâce à des bases scientifiques permet de mieux comprendre nos compagnons à quatre pattes. Il est ainsi possible d’avoir une meilleure appréhension de la relation entre l’humain et le chat.

Retrouvez tous nos contenus sur les chats ici…

Par Toutacycle, c’est l’histoire d’une reconversion. Claire Rousset crée des équipements pour vélo depuis 2021. Son parcours ne la destinait pourtant pas à cette activité. Elle a travaillé en tant qu’ingénieure travaux dans le bâtiment, spécialisée en structure bois.

Claire Rousset a exercé plusieurs années en bureau d’études à Paris puis Bordeaux, mais elle ne s’y retrouvait plus. « Le secteur du bâtiment a du mal à progresser sur le volet écologique. Dans le même temps, l’environnement a pris une place de plus en plus importante dans ma vie. Le fait d’être parent m’a aussi fait me poser des questions sur l’avenir », explique-t-elle.

Le déclic

Que peut-elle donc faire ? Utilisatrice d’un vélo cargo longtail quotidiennement depuis 2019, elle coud ses premiers accessoires pour un usage personnel. Le déclic vient alors de son réparateur de vélo. « Vous pourriez faire cela comme métier », me dit-il.

Après s’est posée et avoir réfléchi, elle s’est effectivement lancée. « J’ai allié mes compétences d’ingénieure et de couturière pour concevoir et coudre les équipements, en y mettant une touche d’esthétique », confie Claire Rousset.

S’approvisionner et fabriquer localement

Elle fabrique aujourd’hui des coussins de porte-bagage, des couvre-selle d’été, des pinces-pantalon, des protections pour panier avant et des protège-mains. Elle les réalise à la demande. Ce qu’elle défend ? Des accessoires utiles et efficaces pour rouler par tous les temps, y compris quand il pleut.

Claire Rousset se fournit localement, utilise des matériaux issus du surcyclage (ou upcycling, forme de recyclage par le réemploi), et fabrique tout elle-même dans son atelier. Elle assure aujourd’hui être en phase avec ses valeurs.

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Bilan de sa reconversion ? « C’est bien de se lancer. Peu importe ce qui se passera après, c’est une expérience extraordinaire. L’entrepreneuriat permet d’apprendre un nombre de choses inimaginables, d’évoluer soi-même, de faire des rencontres avec des personnes qui développent des projets magnifiques et qui donnent foi en l’avenir. »

Tout est donc parti de son vélo cargo longtail qu’elle utilise quotidiennement : pour emmener ses enfants à l’école, faire ses courses, pour ses trajets professionnels. « Nous ne sommes pas prêts de nous séparer du longtail. Ce vélo, c’est notre deuxième voiture », témoigne Claire Rousset. 

Début novembre, le GDS-index a sorti son classement 2022 du top 30 des destinations responsables. Ce programme mesure différents critères en termes de stratégie durable touristique et sa mise en place. Les villes nordiques, de Suède, Norvège et du Danemark dominent le podium. Mais on retrouve à la 5e position, la première ville française : Bordeaux. Pour sa quatrième participation, la Belle endormie a gagné quatre places. 

“Nous avons voulu développer notre engagement par rapport à l’environnement. D’ailleurs, nous avons adopté au Conseil de métropole une nouvelle stratégie pour faire de Bordeaux une destination reconnue du tourisme responsable. Le GDS-index, c’est important pour nous, ça nous permet de donner à voir l’évolution de notre progression”, explique Brigitte Bloch. Elle est conseillère municipale déléguée au tourisme et à l’économie du vin, et présidente de l’office de tourisme et des congrès de Bordeaux métropole.

Faire du tourisme responsable une normalité

Il y a 70 critères de sélections dans cet indice. Ils concernent l’environnement, le social et les démarches environnementales des acteurs locaux. “On est évalué sur la question de la mobilité, l’accueil des touristes, l’accompagnement des professionnels vers une labellisation, des visites guidées responsables etc… Mais il faut apporter la preuve de ces efforts de faits, précise l’élue. On considère que 17% à 20% de nos touristes font consciemment un choix responsable. Nous voulons finalement que toutes les personnes qui se rendent à Bordeaux fassent du tourisme durable sans s’en rendre compte. Ça passe donc par l’accompagnement des professionnels.’ 

Chaque année, Bordeaux accueille 4 millions de touristes, dont 80% sont français.

On le sait, l’industrie de la mode est l’une des plus pollueuses. Selon l’ADEME, l’Agence de la transition écologique, le textile est le troisième secteur le plus consommateur d’eau dans le monde derrière la culture du riz et du blé. Conscients de ces chiffres et des enjeux environnementaux, Marc Minart et Ariane Renaud-Brûlé ont décidé de quitter leur carrière dans la communication pour se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Les associés ont ainsi lancé, début novembre, leur marque de seconde main : Sapar.

Leur concept ? Ils collectent tous les vêtements que vous ne souhaitez plus porter à domicile à l’aide de leur vélo-cargo électrique. C’est sur rendez-vous et pour le moment qu’à Bordeaux. En échange, ils donnent des bons de réduction pour acheter sur leur boutique en ligne. Par la suite, les habits donnés sont triés, lavés, repassés et retravaillés dans un atelier bordelais par une styliste et une couturière, puis vendus. Il y a aussi une collection de vêtements créée avec des patrons de la marque Sapar.

Marc Minart et Ariane Renaud-Brûlé ont lancé leur marque début novembre à Bordeaux. Ils collectent à domicile les vêtements dont vous ne voulez plus, les mettent au goût du jour pour les vendre.

« Quand on a commencé les collectes, on a pu se rendre compte qu’il y a encore des étiquettes des vêtements. C’est pour dire à quel point on surconsomme. D’ailleurs, 70% de notre garde-robe n’est pas portée, et c’est vrai qu’on porte finalement toujours les mêmes vêtements. On s’est dit qu’il fallait capter ça », explique le cofondateur.

Tout se transforme

Il constate d’ailleurs que certaines personnes ont envie de changer leur façon de consommer, mais rencontrent des difficultés avec la multitude de publicités des marques de première main. Bien qu’il existe de solutions de seconde main, comme les dépôts vente et sites de revente, les fondateurs de Sapar voulaient passer au stade au-dessus.

Par ailleurs, selon Marc Minart, tous les vêtements déjà disponibles sont utiles. « Certains que l’on reçoit sont en fin de vie, mais on peut toujours les recycler. Par exemple, il y a des entreprises dans le bâtiment qui font de l’isolation. Il y a une telle tension avec les matières premières que, si on se projette dans les années à venir, l’enjeu sera de bien collecter ces matières-là. On n’est pas inquiets par rapport à ça, il y a des innovations. On pense que ça va être une opportunité. »

Le World Impact Summit (WIS) est un rassemblement national et international de solutions durables pour la transition écologique. Il réunit chaque année plusieurs milliers de participants et des centaines d’exposants qui présentent des solutions pour une écologie d’action.

Chaque année, depuis 2018, le WIS tente d’intégrer la notion d’impact positif au sein des organisations publiques et privées. Notre monde en constante évolution nécessite en effet une adaptation et un changement complet de paradigme. Son organisateur est Nicolas Pereira, un jeune entrepreneur bordelais et citoyen engagé. Il souhaite avec son équipe positionner l’événement au cœur des préoccupations actuelles. Parmi les réflexions : accorder le modèle économique avec les objectifs de réduction d’impact. Mais aussi sensibiliser et former les collaborateurs, produire mieux avec moins de ressources naturelles ou encore financer la transition.

L’édition 2022 du World Impact Summit aura lieu les 30 novembre et 1er décembre au Palais des Congrès de Bordeaux, avec près de 300 exposants. Il interrogera sur la façon dont nos sociétés doivent innover pour faire face aux enjeux : innovation technologique ou innovation d’usage ? Et comment pivoter nos modèles pour construire un avenir durable ?

Un organisateur engagé

Passionné depuis toujours par la nature, Nicolas Pereira s’intéresse depuis sa jeunesse aux enjeux écologiques. Né à La Teste-de-Buch, sur le bassin d’Arcachon, il passe beaucoup de temps dans les forêts du Sud Gironde, dont une partie a été ravagée par les flammes, à l’été 2022. En 2017, il a fondé Solylend, une plateforme de financement participatif de projets à impact environnemental et social positif. Cette première entreprise aboutira sur un second projet de valorisation des solutions : le World Impact Summit.

Nicolas Pereira porte dans le débat public l’enjeu d’une écologique concrète et acceptable, qui doit transformer nos modèles économiques. Il veut fédérer plutôt qu’opposer. Il est convaincu que la transition écologique passe par une forte sensibilisation et des actions des entreprises. Voilà pourquoi il prône la formation et la sensibilisation de ce public en priorité. Il défend une ligne écologique concrète et pragmatique, consciente des immenses défis mais aussi des risques de rejet si elle n’est pas en capacité de proposer une alternative désirable. Son ambition est de démontrer par la constitution d’un large écosystème que nous avons toutes les clés pour basculer d’un modèle linéaire à un modèle à faible impact.

« Les poubelles, les odeurs, le bruit… Ce sont des problèmes qui peuvent causer de mauvaises relations de voisinage », explique Thomas Cariolet. Le directeur de l’osteria Palatino (restaurant italien de la chaine Big Mamma à Bordeaux) a décidé de faire un geste commercial envers ses voisins. Il les invite ainsi à manger une fois par mois dans son établissement.

Osteria Palatino, Big Mamma

De quoi, selon lui, garantir une bonne entente dans son quartier. « Ils ont mon numéro direct et on s’entend très bien », ajoute-t-il. Par foyer et par mois, c’est un repas de deux personnes qui est offert à près de 15 à 20 personnes.

Pizzas, pâtes, antipasti, cocktail… La carte change tous les trois mois en fonction des produits de saison. Mais ce n’est pas le seul engagement du restaurant à Bordeaux : « On trie les déchets, on éteint toutes les lumières et climatisation à la fin du service, on retourne vers la cuisson à bois et non à gaz et on se fournit chez des producteurs passionnés », précise le directeur.

Ses producteurs historiques et passionnés sont situés en Italie, et ont grandi avec la chaîne Big Mamma. En sortant du restaurant, vous pourrez aussi découvrir les recettes des chefs italiens dans leurs livres de cuisine du même nom.

Pratique.
Osteria Palatino – Big Mamma
8 rue de la Merci, 33000 Bordeaux

Co-fondatrice de EXALT-YOU, un cabinet de coaching d’organisations, Alexandra Neklen est une femme engagée. Depuis plus de 10 ans, elle accompagne des dirigeantes et dirigeants à l’évolution managériale au sein de leurs structures, pour une RSE positive. Elle est impliquée dans l’entrepreneuriat féminin et en faveur des mutations environnementales. De ce fait, Alexandra tend à lier épanouissement individuel, performance économique et impact environnemental positif. 

Elle est également co-créatrice du jeu de cartes RSE by Exalt. Ce jeu propose aux entreprises de prendre en main les questions de la RSE de façon positive et ludique. Et de se centrer ainsi sur ces sujets prioritaires de l’entreprise.

Vers une raison d’être

Alexandra constate que de nombreux collaborateurs sont en souffrance en raison d’un management déficient. Les entreprises ont un impact négatif sur la planète. Puisque personne ne se sent pour autant vraiment responsable de cette situation, ou ne sait comment faire. Avec son cabinet, elle propose de gouverner autrement le travail et les hommes.

L’objectif : une RSE plus positive, éveiller les consciences et développer la responsabilité des entreprises, des managers et de tous les collaborateurs. Il s’agit pour elle de transformer et d’inspirer le monde vers une raison d’être. Celle qui concilie épanouissement individuel et performance collective. Tout en ayant un impact environnemental positif.  

Alexandra Nelken – Co-Fondatrice – Gérante EXALT YOU – www.exalt-you.com