Difficile de traduire de manière précise le mot Gestalt, mais il pourrait vouloir dire « prendre forme ». Cette méthode considère l’humain dans sa globalité, c’est-à-dire en incluant le corps, l’esprit, les émotions mais aussi les relations sociales.
Le thérapeute est très actif pendant les séances, comme l’explique Séverine Bourguignon, Gestalt thérapeute depuis plusieurs années dans le 18ème arrondissement de Paris.
“La thérapie du contact”
« C’est une psychothérapie humaniste, relationnelle. On l’appelle aussi la thérapie du contact, de la relation ou du lien. Le Gestalt thérapeute va regarder, entre autres, comment le contact se fait entre le thérapeute et le patient/client. La relation est primordiale pour l’être humain, car elle nous permet de nous réguler, de sentir qu’on existe. La façon dont on se met en contact avec son thérapeute va permettre de se rendre compte des endroits où ça dysfonctionne », explique la professionnelle.
Séverine a suivi une formation de sept ans et a dû suivre une thérapie pendant deux ans pour pouvoir exercer : « C’est important de suivre une formation sérieuse, car le thérapeute se laisse pas mal impacter par ce qui se passe au niveau émotionnel, corporel pendant les séances ».
Séverine est passionnée par son métier et souhaite pouvoir rendre accessible la thérapie au plus grand nombre. Elle a d’ailleurs créé Les écouteurs de rue, une association qui regroupe des psychologues bénévoles, qui vont s’installer dans la rue une fois par mois pour écouter gratuitement ceux qui cherchent une oreille.
>>> Pour aller plus loin. Paris : des psychologues au service de la rue