Pour faire simple, lorsqu’on produit une huile essentielle on utilise de la vapeur d’eau. Dans le processus, l’essence est extraite et se sépare naturellement de l’huile essentielle. On jette souvent l’eau, mais dans certains cas elle sera conservée pour devenir un hydrolat. La ratio est précis, la plupart du temps : un kilo de plantes pour un litre d’eau.
Il existe des variantes. Certaines plantes fournissent en effet uniquement de l’hydrolat, comme le pissenlit ou le bleuet.
L’intérêt de ce produit réside dans la possibilité de l’utiliser dans certains cas où les huiles essentielles sont interdites. C’est le cas, par exemple, des femmes enceintes ou des enfants. On peut aussi les utiliser en voie orale, les risques sont assez faibles et il existe peu d’effets secondaires, en dehors des possibilités d’allergies.
Un allié des problèmes de peau
Un hydrolat est délicat. C’est un produit fragile et qui doit être conservé dans de bonnes conditions, comme un flacon teinté ou encore parfois au frais. Pour le stabiliser, il existe des conservateurs naturels. En revanche, dans ce cas précis le produit n’est plus utilisable par voie orale.
Peu d’ouvrages sont spécialisés sur le sujet, il n’est donc pas simple de trouver des recettes. Il est important de comprendre qu’il n’est pas un dérivé de l’huile essentielle dont il est extrait. Son efficacité n’est donc pas similaire. L’hydrolat est un allié pour les problèmes de peaux tels que l’acné. On peut dans ce cas faire appel à la ciste, l’hélichryse ou encore la rose pour désinfecter la peau. Pour les problèmes de transpiration excessive, on peut utiliser l’hydrolat de sauge, cyprès ou menthe poivrée.
Pour vous faire accompagner au mieux, rapprochez vous toujours d’un professionnel pour utiliser ces produits.
