Parfois, il n’est pas nécessaire de parler pour exprimer ce qu’on ressent. C’est en quelque sorte le message de l’exposition « Dire sans mot », visible à la Halle des Chartrons, à Bordeaux, tout au long du mois des fiertés.
Ce travail est avant tout un projet d’art-thérapie mené pendant plusieurs semaines au sein du Girofard – un réseau de lutte pour les droits des personnes issues de la communauté LGBTI+ (Lesbienne, Gay, Bisexuel, Transgenre, Intersexe…) et un lieu d’accueil et d’écoute. Le projet a ainsi été proposé à des personnes en procédure d’asile. Six ont répondu présent.
Ce travail, qui allie art et thérapie, s’est fait à travers des ateliers, une fois par semaine, avec Géraldine Caut, art-thérapeute, qui a mené un suivi sur les effets de ces séances sur les participants. Elle a d’ailleurs adapté les outils artistiques (gouache, encore, aquarelle, collage, etc.) en fonction des problématiques rencontrées par les bénéficiaires.
Nous avons rencontré la professionnelle dans son atelier-cabinet Yadori.