Vous en connaissez probablement autour de vous : ils habitent à la campagne mais travaillent à Paris. Et bien ils ont désormais un nom : les Paruraux, moitié Parisiens, moitié ruraux.
Avec humour, Marion Kremp et Michael Prigent présentent un abécédaire de 100 mots clés pour aider les citadins à s’installer à la campagne, intitulé “Les Paruraux” et publié aux éditions Hachette.
“On déménage pour s’intégrer”
« On joue avec les clichés pour démontrer qu’on n’a pas besoin d’opposer la ville et la campagne parce qu’on est beaucoup à avoir les deux, explique la co-autrice. On ne vient pas s’installer avec nos gros sabots, on déménage pour s’intégrer, manger local et avoir une meilleure qualité de vie » tout en gardant un brin de l’animation parisienne et profiter des verres en terrasse après le boulot.
“Les Paruraux, néologisme créé en 2021 pour désigner ces Parisiens qui ont « osé » franchir le périph, enjamber la petite couronne et s’installer à la campagne.. À la carte !”, c’est ainsi que sont définisces néo ruraux dans cet abécédaire.
Plusieurs raisons poussent les Parisiens à partir, « la prise de conscience écologique, l’envie de vivre plus lentement, de fuir le consumérisme mais surtout l’augmentation du cout de la vie », explique la co-autrice Marion Kremp. Le coût du foncier à Paris et sa grande couronne compromettant l’achat d’un coin de jardin, il faut donc aller plus loin.
Un foncier plus accessible
![Les Paruraux, ces parisiens qui s’installent de l’autre côté du périph](https://www.airzen.fr/wp-content/uploads/2022/06/Paruraux--1024x1024.jpg)
La technique, vous la connaissez, on trace un cercle autour de notre lieu de travail et on l’élargit jusqu’à avoir des prix abordables. L’Île-de-France, ou même les départements limitrophes comme l’Eure-et-Loir, sont très plébiscités notamment depuis le premier confinement. Le mètre carré est en moyenne à 11 226 euros pour un appartement parisien contre 1 709 euros du mètre carré en Eure-et-Loir (pour une maison, évidemment), peut-on lire dans ce livre.
L’envie de respirer, d’avoir un potager ou même des poules, voilà peut-être les premiers symptômes de la crise du trentenaire parisien qui souhaite s’installer et faire attention à son bien-être.
« Les Paruraux, moitié parisiens moitié ruraux », de Marion Kremp et Michael Prigent, Hachette éditions, 15 €.