“Le sport permet à des personnes issues de différents horizons de se rencontrer, de créer des liens et de s’enrichir mutuellement. Les séances sportives organisées par l’association, telles que le football, le basket ou encore la course à pied, favorisent la mixité et l’inclusion en mettant en relation des réfugiés avec des personnes locales”, explique Stéphane Oyono, chargé de communication pour l’association.
En parallèle de ses actions sportives, Kabubu propose des formations pour accompagner les réfugiés vers une insertion professionnelle réussie. Ils les forment, par exemple, à devenir entraîneurs sportifs, leur offrant ainsi l’opportunité de valoriser leurs compétences et de développer des perspectives d’emploi en France. Cette démarche contribue à redonner confiance, en offrant une voie vers l’autonomie.
Depuis ses débuts, Kabubu a touché des centaines de réfugiés et de demandeurs d’asile, leur offrant un cadre de socialisation et de développement personnel. L’association a également renforcé la sensibilisation de nombreuses communautés locales à l’importance de l’inclusion et de la solidarité.
Pour en savoir plus ou participer aux activités de Kabubu, rendez-vous sur leur site officiel : www.kabubu.org.
“Destination burn-out”, “Courrier intergalactique”, “Torse matin”, “Rasta Blanc”… Ne cherchez pas ces magazines dans vos kiosques à journaux préférés, ils sont le fruit de l’imagination de Juan Loaiza, alias Grandpamini sur Instagram. Ce dernier crée des fausses unes de magazines humoristiques et les partage avec ses quelque 62 000 abonnés.
“Par le passé, j’ai expérimenté beaucoup de choses avec 10 minutes à perdre et Radio Campus. J’aime faire de l’humour où il y a un twist, un côté inattendu. Un jour, je m’ennuyais et j’ai eu l’idée de créer Escalator magazine. Cela ne m’a pris que quelques minutes avec Photoshop. Ca a marché tout de suite sur les réseaux… Et je n’ai plus jamais arrêté”, raconte l’humoriste et DJ parisien de 42 ans.
Son premier chef-d’œuvre, selon lui ? La une de “Rasta Blanc”, un magazine imaginaire qui met en avant une enquête sur le tabac à rouler le moins cher ou encore Yeah man ! le premier festival de djembé amateur.
Le projet Grandpamini a permis à Juan Loaiza de participer à l’exposition “Pastiches de presse” en 2023 à la BNF et, plus récemment, à une exposition au Hasard Ludique à Saint-Ouen en septembre 2024.
En 2024, la Grande Galerie de L’Évolution du Muséum national d’Histoire naturelle à Paris a fêté ses 30 ans. Pour l’occasion, elle a accueilli deux dodos, ces oiseaux endémiques de l’île Maurice qui ont disparu à cause de l’activité humaine. C’est pourquoi, ils sont aujourd’hui considérés comme le symbole des animaux disparus.
Ces deux spécimens ont été inventés et réalisés dans l’atelier lyonnais de Camille Renversade d’après les moules de prototypes créés 10 ans plus tôt. Durant plusieurs années, cet artiste et créateur de cabinet de curiosité a ainsi collecté des indices autour de ces oiseaux. Il a également collaboré avec des scientifiques spécialisés.

Voulant ainsi des dodos réalistes, Le Muséum a fait appel à Camille. Un des taxidermistes du musée, Vincent Cuisset, s’est alors rendu à Lyon pour qu’ils définissent ensemble les postures. En s’appuyant sur les connaissances disponibles, ils ont ainsi imaginé une mise en scène autour d’un couple de dodos. Ces derniers viennent à la rencontre des humains et présentent des réactions amusantes.
Ensuite, rendez-vous à l’atelier de taxidermie du Muséum pour faire la peinture et la mise en plume. Pour Camille, travailler sur ces deux dodos a été un nouveau défi de réalisme. Ils sont d’ailleurs visibles à l’entrée de la Salle des espèces disparues au sein du Muséum national d’Histoire naturelle à Paris.
“Les Foulées Chatillonnaises ne sont pas seulement une occasion de faire du sport. C’est aussi un moment de solidarité et d’engagement. Chaque participant, qu’il soit en train de courir ou de marcher, contribue à la sensibilisation et au financement de la recherche contre le cancer du sein”, explique Gilles Monchy, le président de l’OMEPS, l’office municipale de l’éducation physique et des sports qui organise cet événement.
Le 13 octobre, les Foulées Chatillonnaises proposeront plusieurs options de parcours pour répondre aux attentes de tous les participants. Les coureurs pourront ainsi choisir entre un parcours de 5 km pour se lancer un défi personnel ou de 10 km pour les plus expérimentés. Une course familiale est également au programme, pour permettre aux petits comme aux grands de participer ensemble à une activité ludique et solidaire. À chaque kilomètre, 1 euro sera reversé à l’association Aidons la Recherche.
À quelques jours de l’événement, l’organisation est en pleine préparation et la recherche de bénévoles est toujours d’actualité. Lionel Lafleurière, directeur général de l’OMEPS appelle les habitants de Châtillon et des environs à se joindre à cette belle initiative. Les bénévoles jouent en effet un rôle clé dans la réussite de cette journée, en aidant à l’accueil des participants, à la gestion des parcours et à la coordination générale.
Pour plus d’informations et pour vous inscrire en tant que participant ou bénévole, rendez-vous sur le site de l’événement Les Foulées Chatillonnaises.
Il y a des rencontres qui changent une vie. Alors que Ben Mvouama est étudiant en informatique, il y a quelques années, il effectue un stage dans le cabinet de psychologie du docteur Makasso, à Paris. Il assiste aux séances de groupe. Les jours passent et un lien de confiance s’établit entre le docteur et Ben. Ce dernier lui fait une promesse : “Un jour, je réaliserai un documentaire sur vous”.
En effet, le docteur Makasso n’est pas un psychologue comme les autres. À la tête de plusieurs associations, il se déplace dans les quartiers difficiles pour rencontrer des adolescents en détresse. Et avec lui, la magie opère. Car ces jeunes, parfois mutiques au moment de la rencontre, finissent par libérer leur parole.
“J’ai toujours voulu raconter les choses qui me passionnent. Je suis né au Congo et j’ai immigré en France. J’avais envie de parler de mon vécu devant une caméra. On s’est lié d’amitié avec Yann, qui est aussi réalisateur, parce qu’on a la même vision des choses, explique Ben Mvouama. Jean-Oscar Makasso ressemble beaucoup à mes grands-parents et aux sages que j’ai rencontrés au Congo. C’est pour ça aussi qu’on a une telle fusion. Et puis, lorsque j’ai assisté aux séances avec les patients, j’ai trouvé ces moments tellement puissants… Cela m’a beaucoup touché. C’est là que l’idée d’un documentaire est née.”
Ben et Yann sont réalisateurs autodidactes. Ils font partie de l’association 1000 visages, qui œuvre pour rendre les métiers du cinéma accessibles à tous. Leur documentaire “Un psy dans la cité” est disponible sur le site de France Télévisions.
L’année 2024 marque le 60ᵉ anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et la Chine. Dans ce cadre, le Musée en Herbe, musée parisien accessible aux enfants à partir de 3 ans, expose les œuvres de Wenna. Cette artiste chinoise touche-à-tout est spécialisée dans les arts muraux et les grands formats.
Dans cette exposition immersive, Wenna invite les visiteurs à découvrir la mythologie et les traditions de son pays, qu’elle réinterprète dans son univers coloré. Le musée organise également, pour les plus jeunes, des jeux de piste en lien avec l’exposition. “Oh my gods!” est installée à hauteur d’enfant. Ils peuvent ainsi toucher, sentir, écouter… et suivre les aventures de Zhangzi, le super-héros de Wenna, qui a pour mission de “préserver et réparer” la Terre.
“Oh my gods!”, une exposition ludique de l’artiste Wenna, à découvrir jusqu’au 5 janvier 2025 au Musée en Herbe à Paris.
C’est un petit camion blanc avec, derrière lui, une remorque argentée qui porte la mention “Ici vous pouvez apporter vos petits encombrants”. Le Trimobile est un dispositif de la Ville de Paris. Chaque semaine, ce camion remorque est installé dans un quartier différent.
Objets électroniques, électroménager, vêtements et linge de maison emballés, piles, produits corrosifs… Les Parisiens sont invités à venir déposer leurs petits encombrants. Une solution de proximité bien utile puisque bon nombre d’entre eux ne sont pas véhiculés et n’ont pas facilement accès aux déchetteries.
Pratique. Pour suivre le passage de la Trimobile près de chez vous, rendez-vous ici. Si vous souhaitez vous débarrasser de gros encombrants, composez le 3975. La Ville de Paris vous délivrera un numéro, qui vous permettra de déposer vos objets au pied de votre immeuble. Les services de la mairie de Paris passeront ensuite les récupérer.
Si vos objets sont encore en bon état, que diriez-vous de les réparer plutôt que de les jeter ? Découvrez notre article sur iFixit, le site qui vous aide à réparer vos appareils électroniques gratuitement !
C’est un endroit où le temps semble s’être figé il y a bien longtemps. La librairie de Serge Wasersztrum, La 42ᵉ ligne, est un joyeux capharnaüm. Les livres anciens, photographies et autres documents rares, sont rangés scrupuleusement, d’une manière que seul Serge, le maître des lieux, peut comprendre.
“J’ai commencé à acheter des livres lorsque j’avais 8 ans, avec mes premiers salaires. Je gagnais alors ma vie en vendant des pantalons sur le marché avec ma mère, à Saint-Étienne. Je trouvais des livres sur les marchés aux puces”, raconte le sympathique monsieur de 81 ans.
Serge est passionné d’histoire, de philosophie, de sciences sociales, de littérature. Parlez-lui d’un auteur célèbre, il aura forcément une histoire à raconter sur celui-ci ou un livre rare lui ayant appartenu, chiné à un collectionneur il y a quelques années.
En plus de sa collection de livres d’exception, Serge Wasersztrum connaît du beau monde à Paris. Attablé à la terrasse voisine, dans le 6ᵉ arrondissement, il est possible qu’un ancien Premier ministre, de passage, s’arrête pour le saluer. Il faut le voir pour le croire !
Depuis quelques mois, Serge raconte des petits secrets de grandes stars françaises et internationales sur Instagram, avec l’aide d’un ami. Son compte Les scoops de Serge est à découvrir absolument.
Ses mouvements sont fluides au rythme des violoncelles et du piano. Yann Antonio déploie son art, le hip-hop freestyle, sur un air de Vivaldi. Le jeune danseur, qui a percé sur les réseaux sociaux avec ses prestations insolites, est toujours là où on ne l’attend pas : sur le parvis de la tour Eiffel, à Kiev ou encore à Cologne.
Une vidéo, qui comptabilise plus de 3 millions de vues sur Instagram, le montre en costume blanc auprès de l’orchestre philharmonique de Cologne.
Au micro d’AirZen Radio, il confie être un grand rêveur. “J’avais accroché une image d’orchestre dans ma chambre il y a 10 ans, et j’y suis arrivé”, s’émeut-il. Il s’est déjà produit dans les plus grandes salles allemandes et autrichiennes avec le K&K Philarmoniker.
Comment décloisonne-t-il les genres ? Quels sont les instruments classiques qui mettent sa danse en mouvement ? Quels sont ses rêves et ses objectifs pour l’avenir ? Découvrez, sous les notes de piano, qui se cache derrière cet artiste.
Vous avez envie de faire du sport entre amis sur l’un des terrains de la ville de Paris, mais vous avez oublié votre ballon foot ou de basket ? Pas de panique ! Depuis le début de l’été 2024, l’application Equip Sport, en partenariat avec Decathlon et la Ville de Paris, permet de récupérer gratuitement des équipements sportifs en libre-service grâce à des casiers connectés disposés un peu partout dans la capitale.
Une soixantaine de stations ont ainsi été implantées partout dans Paris avec du matériel pour pratiquer divers sports comme le football, le basketball, le volleyball, le fitness ou encore la pétanque. Le reste, c’est Bastien Renard, directeur général d’Equip Sport qui nous l’explique.
Pour aller plus loin > Pourquoi le sport est un levier d’insertion pour les jeunes ?
« Quand je suis entré dans la Cathédrale Notre-Dame sinistrée, j’ai été frappé par la blondeur des pierres nettoyées. Je me suis dit : le mobilier doit être en bronze », confie Guillaume Bardet. Parmi des dizaines de candidatures, c’est celle de ce designer drômois qui a été choisie par le diocèse de Paris.

Depuis novembre 2022, il travaille d’arrache-pied, tout comme 250 autres entreprises. Charge à lui d’imaginer et confectionner le mobilier et les objets liturgiques de ce monument à la renommée planétaire.
C’est depuis Dieulefit dans la Drôme (ça ne s’invente pas), qu’il exerce. L’hôtel, le baptistaire ou encore la vaisselle, tout doit être livré entre septembre et décembre 2024.
Comment a-t-il été sélectionné ? Quel est son rapport au mystique ? À quoi ressembleront ses pièces d’exceptions dans la Cathédrale Notre-Dame rénovée ? AirZen Radio a pu s’entretenir avec l’artiste et ses réponses sont à écouter dans les pastilles sonores en haut de l’article.
L’été 2024 rythmé par les Jeux olympiques de Paris a permis de mettre en lumière le “nail art”, grâce à des designs patriotes et haut en couleur. À la rentrée, le carnet de rendez-vous des nails artists — ou prothésistes ongulaires en bon français — ne désemplit pas. En France, l’onglerie constitue 15 % du marché de l’esthétique.
Estelle est une esthéticienne en herbe, qui a lancé en novembre dernier “Arc en nails”. Avec un style pop et coloré, cette “baby nail artist” de 26 ans basée à Montreuil a lancé un studio de “nail art” à domicile.


Le nail art est devenu une véritable source de revenus supplémentaires permettant d’arrondir les fins de mois et plus encore. Des esthéticiennes passionnées comme Estelle rêvent d’ouvrir leur premier institut de beauté et de s’occuper des ongles des plus grandes athlètes au monde comme la sprinteuse Sha’carri Richardson ou la judokate Clarisse Agbégnénou.
Les tendances de la rentrée ? Optez pour des ongles en 3D couleur chrome.
On lui doit cette fameuse sculpture d’ours blanc, que l’on retrouve parfois dans des décorations intérieures en version mini. Michel Bassompierre est au cœur de la nouvelle exposition du Château de Rosa Bonheur à Thomery jusqu’au 30 septembre 2024.
Le sculpteur, né en 1948, se fascine pour le monde animal dès l’enfance. Très tôt, il passe ses journées à dessiner les animaux qu’il observe au zoo de Vincennes à Paris. Après avoir étudié à l’École des Beaux-Arts de Rouen, Michel Bassompierre s’est définitivement spécialisé dans les sculptures d’animaux dès la fin des années 1970.

“On connait Rosa Bonheur en tant qu’artiste-peintre, mais moins en tant que sculptrice. On a décidé de mettre en regard ces deux artistes, car tous deux ont eu envie de capter l’essence et la vie de l’animal, mais avec des approches très différentes. Rosa Bonheur est dans l’extrême détail : elle représente les plis de la peau, les poils, les muscles saillants… Michel Bassompierre souhaite quant à lui se débarrasser de tout le superficiel pour ne garder que l’épure”, relate Lou Brault, directrice adjointe des lieux. Le château de By, ancien domaine seigneurial du XVe siècle, fut acquis par l’artiste peintre Rosa Bonheur en 1859.
“Michel Bassompierre chez Rosa Bonheur, Regards croisés sur l’animal” jusqu’au 30 septembre 2024 au Château de Rosa Bonheur à Thomery.
Et c’est reparti ! Le mois de la seconde main est de retour. Lancé par Oxfam, l’ONG propose de vous lancer un défi tout au long du mois de septembre : relever le challenge du #SecondHandSeptember. L’idée est de favoriser, durant 30 jours, la mode circulaire en incitant les consommateurs à acheter de la seconde main. Et surtout de le faire savoir sur les réseaux sociaux.
Pour cette 5ᵉ édition, Oxfam propose aussi de vous retrouver à la Cité Fertile à Paris les 21 et 22 septembre prochain afin d’échanger sur la thématique de la consommation responsable, mais aussi de venir découvrir les nombreux vêtements et objets de seconde main disponibles, issus des boutiques Oxfam. La suite, c’est Elisa Delouche, coordinatrice du mois de la seconde main pour l’ONG qui l’explique sur AirZen Radio.
Pour aller plus loin > Consommation : Rejouis propose des sex-toys de seconde main
Le constat est le suivant : la charge mentale est encore détenue majoritairement par les femmes dans un foyer hétérosexuel. Cette rentrée semble donc être le moment idéal pour faire le point. «.

Or, comment dans ces circonstances, être vraiment épanouie dans tous les aspects de sa vie ? Au-delà d’une meilleure répartition au sein du couple, l’enjeu est surtout sociétal. Au micro d’AirZen Radio, la spécialiste nous livre ses conseils pour démarrer la rentrée du bon pied.
Et pour celles et ceux qui souhaiteraient en savoir davantage, Ida Gennari El Hicheri organisera sa première conférence immersive, intitulée “Souveraine”, ce mois-ci. Quatre heures mêlant expérience, inspiration et art au profit du leadership féminin, au théâtre Maurice Ravel, dans le 12ᵉ arrondissement de la capitale.
Les gourmands amateurs de recettes le connaissent bien. Pendant plusieurs années, Damien Duquesne a été la figure fondatrice du site 750g.com. Aujourd’hui, Chef Damien n’est plus présent sur le site qu’il a revendu. Il s’occupe à 100% de son restaurant du 15ᵉ arrondissement de Paris : 750g, la Table.
Cuisine écoresponsable, sourcing de produits effectué avec soin, vins natures ou en biodynamie, économie de l’eau, réutilisation de l’eau potable pour les plantes du restaurant, rien n’est laissé au hasard. Il y a 35 ans, Damien Duquesne a appris la cuisine et la gestion de restaurant de cette manière. Pour rien au monde, il ne reviendrait en arrière. Chaque jour, il se demande même comment il peut aller plus loin.
À la fin du Covid, alors qu’il rouvre son restaurant, le chef se fait la réflexion de pourquoi, en faisant tous ces gestes, il vend encore des sodas industriels. Pourquoi pas d’autres boissons ? Toutes les grandes marques sont là. Que faire ? Il va alors faire un choix radical : donner tout son stock et créer avec son équipe des sodas qu’il pourra vendre dans son restaurant. Necense vient de naitre !
Quatre ans plus tard, limonade, cola, ginger beers, tonic ou Spritz sont élaborés avec 90% d’herbes et autres produits français. Même le sucre est hexagonal. Plus de bouteilles, plus d’eau inutilement transportée, ici des sacs recyclables contiennent les mélanges à travailler avec de l’eau gazeuse. Plusieurs autres restaurants se sont pris au jeu et Necense commence à doucement trouver le chemin des épiceries.
Chef Damien a créé une nouvelle manière de consommer des sodas qui va réellement faire du bien à la planète.
Et si le sport venait à vous ? Le “Fit’Truck” est un concept unique de salle de sport mobile, spécialement conçu pour les mères de famille éloignées du monde du sport. L’initiative s’adresse aussi à celles qui manquent de temps, qui sont isolées ou n’ont pas les moyens de s’inscrire dans une salle classique.
À quoi ressemble-t-il ? Il s’agit d’une Tiny House spécialement aménagée pour offrir des équipements de fitness et des sessions d’entraînement mobiles. “On répond à un besoin essentiel de pratiques sportives dans des zones où les infrastructures sportives manquent”, explique la fondatrice de l’association Motivea, Assitan Keita.
“Je crois que chaque femme mérite de prendre du temps pour elle et de faire de sa santé une priorité. Le sport ne doit pas être un luxe, mais une nécessité. C’est une question de santé publique”, ajoute-t-elle.
Au programme : des coachs sportifs professionnels pour donner des cours, un mini truck dédié à l’accueil des enfants, un tour des quartiers d’Ile-de-France et de tout le pays. Pour en savoir plus sur cette initiative sportive et inclusive, écoutez les épisodes.
Si vous deviez décrire notre planète à un extraterrestre, qu’est-ce que vous lui diriez ? Quelle innovation, réaliste ou non, faciliterait grandement votre quotidien ? Si vous pouviez faire enseigner quelque chose dans toutes les écoles du monde, qu’est-ce que ce serait ? En 2016, Cyril Bruyelle écrivait une liste de 20 questions qu’il allait poser à travers la planète. Il détermine quelques thèmes : les peurs, les besoins, l’éducation, le futur, la religion, le bonheur, les rêves. Pour chaque thème, il pense à la question la plus ouverte possible, avec cette volonté de faire un petit pas de côté, en tentant de mettre les gens en situation, de les rendre acteurs de leur réponse. L’enjeu : être compris par tous, partout. Avons-nous tous les mêmes rêves, les mêmes aspirations ? Qu’est-ce qui nous rapproche ? C’est ce qu’il a tenté de comprendre en se lançant dans l’aventure, pour essayer d’appréhender “ce drôle de monde”. “Je me suis dit que, peut-être, la somme des subjectivités me donnerait une once d’objectivité”, s’amuse-t-il.
“J’ai voyagé un an autour du monde. Au cours de cette année, j’ai visité une vingtaine de pays et réalisé les 500 premières interviews, du nomade mongol à un ancien président en Bolivie, en passant par Éric Dupond-Moretti, jusqu’aux dealers dans les favelas de Rio”. Un panel très varié de profils, une expérience humaine très riche. “Je n’ai pas mieux compris le monde, mais ça m’a donné foi en l’être humain. Je suis rentré assez optimiste de ce voyage.
C’est ainsi que la mission de l’organisation 20 questions to the world s’est naturellement orientée vers la création de liens, “parce que quand on s’intéresse à l’humain individuellement, il y a beaucoup de choses intéressantes qui en ressortent, beaucoup de bonnes volontés, d’envie de bien faire”. Depuis, l’organisation a développé plusieurs savoir-faire, notamment l’audiovisuel, puisque toutes les interviews sont filmées, l’événementiel en créant des installations dans l’espace public et les programmes pédagogiques partout dans le monde qui ont touché plus de 8000 enfants à ce jour. Toujours dans le but de rapprocher les gens.

À son retour, Cyril Bruyelle a proposé à ceux qui le souhaitent de reprendre le flambeau et de poursuivre le questionnaire. Depuis, ce sont une vingtaine d’équipes de voyageurs qui sont parties poser des questions à travers le monde, ce qui porte aujourd’hui à plus de 2000 le nombre d’interviews réalisées. Antoine, le premier à avoir répondu à l’appel, aujourd’hui associé dans l’organisation, a pour sa part souhaité s’adresser aux enfants. C’est ainsi qu’il est allé chercher les questions à poser dans des classes françaises. Il en a fait un questionnaire adapté, avec 20 questions issues de propositions d’écoliers, qu’il est allé poser à des enfants à travers le monde avant de revenir en France rapporter les fruits de sa récolte. Les programmes pédagogiques mis sur pied ont ainsi perduré plusieurs années.Il s’agissait de créer des ponts, des connexions entre enfants du monde entier pour, dès le plus âge, travailler sur ces notions d’ouverture à l’autre et de compréhension mutuelle.
Le travail a ainsi été décliné sur d’autres thèmes comme celui des femmes, toujours à partir d’une base commune de questions universelles.

Cette compilation a permis la sortie d’un livre en 2019, “Nous, humains !”, dans lequel sont notamment analysées les 500 premières réponses données. On y apprend par exemple que 70% des personnes interrogées, tous horizons confondus, sont plutôt pessimistes quand il s’agit d’imaginer le monde en 2100. Sauf les Russes, qui eux pensent qu’il sera à peu près similaire à aujourd’hui. À la lumière de leur histoire, où les dirigeants se suivent et se ressemblent”, explique Cyril Bruyelle. “On voit à quel point un système politique peut influencer la vision de l’avenir”.
Autre tendance géographique qui se dessine, c’est celle du bonheur en Mongolie où, à la question “Qui, selon vous, est la personne la plus heureuse du monde ?” 60% de la population interrogée répond “moi” ! Là où on ne dépasse guère les 10 ou 15% ailleurs dans le monde.
La réponse qui aura le plus fédéré est celle sur l’innovation. Quelle innovation, réaliste ou non, faciliterait grandement votre quotidien ? Là, une écrasante majorité a répondu la téléportation, qu’il s’agisse de personnes habitant les grandes villes souhaitant sans doute gagner du temps à celles habitant dans des zones reculées souhaitant découvrir le monde.

Finalement, Cyril Bruyelle n’a essuyé que peu de refus, à part peut-être la lettre laissée sans réponse qu’il a glissée dans la boite aux lettres du Président de la République française. Le projet grandissant, leur arrivée n’a été accueillie qu’avec enthousiasme et gratitude. “A la fin de l’interview, les gens nous remercient parce que ce sont des questions qui paraissent toutes bêtes, mais on oublie de se les poser et ça fait du bien de se les poser, nous ont-ils dit”.
Aujourd’hui, l’organisation créative a évolué. Elle a gardé une partie non lucrative pour continuer ses projets solidaires et a également développé un studio de création, via lequel leur savoir-faire est mis à disposition d’autres organisations, d’entreprises, d’ONG, d’institutions internationales, pour travailler sur des concepts, souvent audiovisuels, création de contenu vidéo, mais aussi événementiel. Ils collaborent par exemple avec l’association Les petits frères des pauvres, qui vient en aide aux personnes âgées en situation de précarité, afin d’organiser des évènements créant du lien entre les générations. Dans toutes leurs actions, leur ambition est toujours la même : un positionnement très fort sur l’humain, sur l’authenticité, sur la volonté d’aller cher du vrai .
À ce titre, l’organisation créative vient de sortir la Discuthèque, un jeu de discussion. Il présente 110 questions du monde entier sous forme de jeu de cartes, à se poser entre amis, en famille, entre inconnus, pour remettre un peu de conversation dans nos relations.” On a repris les 20 questions de base et les 90 autres ont été choisies parmi celles posées par des gens du monde entier”. La dernière des 20 questions est, en effet, “Et vous, quelle question aimeriez-vous poser au monde entier ?” On en retrouve un florilège dans le jeu, avec à chaque fois la photographie de la personne qui l’a posée.
Un engagement que Cyril Bruyelle explique par son caractère extrêmement sociable et curieux des autres, qui l’a emmené naturellement sur le chemin du lien. Il cite aussi un facteur plus conjoncturel, celui de la perte de lien social actuel. “On est beaucoup derrière nos écrans et il y a une polarisation des esprits qui fait que l’on a de plus en plus de mal à se parler. À notre toute petite échelle, on essaie de ralentir un phénomène qui n’est pas idéal pour l’être humain.
On peut retrouver le bureau et la boutique de 20 Questions to the world au 70, rue Sedaine dans le 11ᵉ arrondissement de Paris. Vous serez toujours les bienvenus pour échanger et jouer à un petit jeu.

Cette interview a été réalisée en partenariat avec le média impact.info. Vous pouvez la retrouver en intégralité ici.
Ce média a été fondé par Impact Partners et AirZen Radio, afin de mettre en lumière la parole de celles et ceux qui veulent faire bouger les lignes au sein de leur entreprise… mais pas que !
Rendez-vous sur impact.info pour découvrir les nombreux témoignages.
Le Festival Climax revient pour une 10ᵉ édition, du 11 au 15 septembre. Il se tiendra dans son lieu d’origine : l’écosystème Darwin à Bordeaux. Pour marquer le 10ème anniversaire de ce festival qui mêle musique, écologie et divertissement, une édition aura également lieu en simultanée à Paris au Consulat Voltaire dans le XIᵉ arrondissement. Au total, entre 20 000 et 30 000 festivaliers sont attendus.

Au programme : des entretiens, des conférences, des tables rondes, des expositions, des projections, des performances artistiques et des concerts. Une pléiade d’intervenants : des artistes, des philosophes, des scientifiques, des ONG, des militants… On pourra notamment compter sur la présence de Cyril Dion, écrivain et réalisateur ; d’Ela Ghandi, militante sud-africaine pour les droits de l’homme et petite-fille de Mahatma Gandhi, du musicien Manu Katché ou encore de Léna Lazar, militante écologiste et paysanne.
Ils s’exprimeront autour du thème de cette édition 2024 : les liens entre l’écologie et la paix. Ainsi, cette année, c’est d’ailleurs une colombe blanche déployant ses ailes qui est le symbole du Festival Climax. En quoi cette thématique fait écho à l’actualité ? Que peut apporter ce festival ? Nathalie Bois-Huyghe, co-fondatrice et vice-présidente Darwin Climax Coalitions, nous éclaire.