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1ère radio 100% positive

Connue et reconnue pour ses cartes grand format dépliables par quartier, la collection Cartoville est idéale pour celles et ceux qui cherchent à découvrir autrement une ville ou un secteur. Le tout dans le cadre d’un court séjour. Une fois n’est pas coutume, le guide édité par Gallimard a publié un ouvrage sur la banlieue, plus exactement sur le Grand Paris.

Réalisé en partenariat avec le spécialiste des visites guidées Explore Paris, le numéro Grand Paris met en lumière les incontournables de la capitale et de nouveaux spots en banlieue parisienne. Parmi eux, le street art à Vitry-sur-Seine, les docks de Saint-Ouen, des tables en vogue dans des friches urbaines, des boutiques de créateurs, des guinguettes, des restaurants…

Le guide propose ainsi 10 incontournables, tous les lieux à ne pas manquer, du plus classique au plus insolite. Mais aussi le Grand Paris autrement avec des idées pour sortir des sentiers battus, le Grand Paris en trois jours avec des propositions pour organiser un court séjour.

Également disponible le Grand Paris secteur par secteur : restos, bars, cafés, friches, ateliers, artisans, boutiques, lieux de visites… Pour compléter le tout, des échappées sont proposées pour aller un peu plus loin : sur les bords de Marne, de Créteil à la Fondation Dubuffet ou encore à Rueil-Malmaison…

Cartoville Grand Paris, 106 pages, 10,95 euros, Gallimard Loisirs.

Pour aller plus loin > Ile-de-France : connaissez-vous la Box du Grand Paris ?

Dans le commerce ou en pharmacie, le choix de sa crème solaire est cornélien. Alors, que doit-on regarder ? Plutôt que le joli packaging, nous vous invitons à opter pour des crèmes respectueuses de votre peau et de l’environnement. 

En effet, le soleil est responsable de 80% des cancers cutanés, selon l’institut du cancer de Montpellier. Pour Myriam Reynaud-Cleyet, ingénieure agronome, il faut privilégier les “hauts facteurs de protection, mais aussi une composition organique et naturelle”.  

Respecter sa peau ainsi que les océans 

La cofondatrice de la marque toulousaine Respectueuse – laboratoire de cosmétiques zéro déchet et solaires – nous invite aussi à se poser la question de l’environnement. Il faut pour cela regarder les labels et les études de toxicité.  

Quels ingrédients respectent les coraux ? Quel filtre UV ne pollue pas les cours d’eau ? Dans ces différentes capsules sonores, AirZen Radio vous donne les clés pour faire votre choix en conscience pour un été protégé et protecteur.  

En 1999, les parents de Delphine quittent la Drôme pour rejoindre l’Ardèche. À la Ferme Bobon, ils commencent à produire du fromage de chèvre, comme à l’accoutumée dans la région. Quelques années plus tard, pour se diversifier et se démarquer sur le marché, ils adoptent 18 brebis et se lancent dans les yaourts.

Les consommateurs, plutôt tournés vers le fromage de chèvre et les yaourts au lait de vache, s’habituent doucement à ces nouveaux produits. Face au succès grandissant, la Ferme Bobon commence à créer des glaces à base de lait de brebis. Delphine et Yann Roche reprennent quant à eux l’exploitation en 2021 et s’occupent chaque jour de 130 brebis. Aujourd’hui, la Ferme Bobon est devenue un GAEC, un groupement agricole d’exploitation en commun.

Yann Roche travaille quotidiennement pour améliorer et affiner ses recettes afin d’assurer la qualité de ses produits. Sa production s’étale sur toute l’année et il reste attentif dans le choix des matières premières. Par exemple, pour les glaces, il a à cœur d’utiliser des fruits locaux et de travailler avec les producteurs de la région. Selon lui, la certification biologique de sa ferme est indispensable s’il veut continuer à proposer des produits de qualité. Ses produits ont d’ailleurs été maintes fois récompensés. Il a ainsi remporté la médaille d’or au Salon de l’Agriculture 2024 lors du concours général agricole.

Lorsqu’il a le temps, Yann partage aussi sa passion auprès du grand public. Ainsi, depuis plusieurs années, le couple accueille sur son exploitation les équipages du Rallye de la Gastronomie qui viennent découvrir les producteurs et les artisans de la région.

Cueillette et préparation de champignons, cuisiner les plantes sauvages, fabriquer ses remèdes grâce à l’herboristerie… Voici certaines des formations proposées par Christophe de Hody, botaniste et fondateur de l’entreprise le Chemin de la nature. Ces formations en ligne sont composées de vidéos, de textes, de petits jeux et d’activités pour tester ses connaissances.  

“Ces formations sont à destination de tous ceux qui veulent pratiquer la cueillette sauvage en toute sécurité. Il ne faut pas oublier que c’est un domaine où on peut mettre sa vie en danger. Il y a aussi un forum sur lequel les gens peuvent poser des questions ou montrer leur cueillette à des experts”, explique Christophe de Hody.  

Identifier les plantes comestibles à Paris 

Christophe travaille depuis 10 ans avec son équipe sur la création de ces formations payantes. Il propose également des promenades et des stages, parfois à prix libre, comme celle sur les plantes comestibles au parc des Buttes-Chaumont à Paris. “Être en contact avec les gens, c’est ce que je préfère. Et ces promenades aux Buttes-Chaumont finissent bien souvent en moment festif, tous ensemble, dans le bar du parc !” 

Retrouvez le programme des stages et des promenades du Chemin de la nature ici

Marseille, Poitiers, la région lyonnaise, Strasbourg… L’associationAux arbres citoyens fondée en 2020 par Coralie Tisné-Versailles, ne cesse de s’étendre.

Le principe ? Une équipe de bénévoles se rend directement dans les jardins de particuliers pour ramasser des kilos de fruits que leurs propriétaires ne peuvent cueillir eux-mêmes, faute de temps ou de matériel adapté. Des caisses entières de prunes, cerises et autres abricots partent ensuite directement à des associations solidaires ou des banques alimentaires.  

18 tonnes de fruits et légumes récoltés depuis 2020 

Un an et demi après avoir concrétisé cette juteuse idée, la Rochelaise Coralie Tisné-Versailles a troqué son statut de bénévole contre un statut de salariée à temps plein. La fondatrice a même pu recruter une autre personne pour travailler à ses côtés. L’antenne de La Rochelle, pionnière, compte à présent 230 bénévoles qui se mobilisent pour lutter contre le gaspillage alimentaire.

Un peu partout en France, le modèle continue de se multiplier. Chaque antenne locale comptabilise d’ailleurs une cinquantaine de bénévoles. “Grâce à l’association, on réalise que beaucoup de gens sont prêts à ouvrir leur jardin à des inconnus et à tisser des liens. C’est important de raconter de belles histoires comme ça aujourd’hui”, conclut Coralie. 

Le pari semble dingue. Et pourtant, la société Lemon Tri l’a relevé haut la main. Dans le cadre des Jeux de Paris, Lemon Tri et Le Pavé ont été sélectionnés pour réaliser les sièges de gradins de l’Adidas Arena, Porte de la Chapelle, et de la piscine olympique, à Saint-Denis. Particularité de ces sièges : ils ont été réalisés à partir de l’éco-matériau mis au point par la société Le Pavé. Ce matériau est composé de déchets plastiques post-industriels ou post-consommation. Les déchets plastiques sont ensuite broyés et transformés via un procédé unique pour adopter la forme de grandes plaques.

Dès le début du projet, l’idée s’est imposée de donner une dimension participative à la collecte. Pour ce faire, Lemon tri a décidé d’intégrer un maximum de jeunes Franciliens dans la démarche et de les sensibiliser à la question du tri et des déchets. Des points de collectes ont ainsi été mis en place localement dans les établissements scolaires et dans les lieux accueillant du public.

Au total, quelque 1260 élèves (64 classes) ont été sensibilisés au zéro déchet et à l’importance des bons gestes de tri. La collecte de bouchons ayant été un succès, la fabrication des sièges des gradins des deux sites olympiques a ensuite pu débuter. Plus de 11 000 sièges ont ainsi été réalisés : 8 000 pour l’Adidas Arena et 3 000 pour la piscine olympique. Au total, plus de 100 tonnes de plastique recyclé se retrouvent dans ces gradins.

Melons, abricots, haricot verts, pastèques, tomates, courgettes, concombres, framboises, poires, aubergines, poivrons, betteraves, fraises… Les fruits et légumes sont nombreux l’été. Cette belle palette de goûts et de couleurs permet de composer des assiettes variées. Mais l’été est aussi l’occasion de rencontrer les producteurs locaux, présents en bord de route, sur les marchés ou dans leur ferme.

« Il existe quelques plateformes qui se mettent en place pour présenter les producteurs locaux et bio des régions. Mais c’est quelque chose qu’on doit encore démocratiser », explique Baptiste Saulnier, agriculteur. Ce contact important permet de « comprendre l’histoire du produit, le travail de l’agriculteur et ce qu’on mange », poursuit le maraicher.  D’un point de vue touristique, l’été est aussi l’occasion d’exposer le savoir-faire français, aussi bien agricole que gastronomique.

Cette saison est par ailleurs cruciale pour le producteur, qui prépare ses plantations pour l’hiver. « C’est la période de l’année la plus intéressante et la plus complexe pour nous », précise l’agriculteur. Baptiste Saulnier est par ailleurs le cofondateur de Cultive, une formation complète qui accompagne les futurs agriculteurs qui souhaitent s’installer de façon résiliente et durable dans le maraichage bio intensif.

Selon le ministère de la Transition écologique, le sport génère 100 000 tonnes de déchets par an. Le matériel sportif se recycle très mal et, surtout, se répare difficilement. La Recyclerie sportive est donc une bonne alternative pour penser à l’environnement et à son porte-monnaie. Aujourd’hui, la Recyclerie sportive est implantée dans neuf neufs lieux en France et bientôt 10, puisqu’une nouvelle boutique s’apprête à faire son arrivée au sein du bassin aquatique olympique à Saint-Denis (93).

L’idée est de permettre aux articles de sport – vêtements, équipement… – de continuer de vivre en les proposant à nouveau à la vente à petits prix. Les articles sont pour la plupart donnés par des personnes qui n’en ont plus utilité. Mais aussi par des entreprises ou collectivités territoriales. Des skis aux kimonos, en passant par des clubs de golf, l’association dispose d’un large choix, qui concerne tous les sports.

Une fois collectés, les produits passent entre les mains de l’équipe logistique de l’association. Cette dernière trie, répare et envoie les produits en boutique pour être mis en rayon. Pour acheter en boutique, il suffit de payer une cotisation annuelle.

Outre la vente d’articles de sport de seconde main, l’association propose également des ateliers, notamment de réparation et d’entretien de vélo ou de trottinettes. L’idée, là encore, est de réparer et d’apprendre à réparer plutôt que de jeter et de racheter. La Recyclerie sportive organise par ailleurs des ateliers au sein de ses boutiques et en extérieur à destination du grand public, des salariés ou des scolaires. L’idée est là encore de mettre l’accent sur la sensibilisation, notamment sur la question du zéro déchet.

Passionnée de cosmétiques depuis toujours, Julia a décidé de lancer sa propre marque, respectueuse de l’environnement et de la santé. Ces valeurs écologiques très fortes se trouvent dans le choix des produits utilisés dans les shampoings en poudre à diluer.

« Notre sourcing est exclusivement français. Nos produits sont composés d’algue rouge, pour la douceur et l’hydratation. Puis de sarrasin, qui fortifie, renforce et fait briller les cheveux. Également de chanvre, qui a pour objectif de nourrir en profondeur et de protéger sans alourdir », explique la fondatrice de Maison Hädenn.

Voyager léger en vacances…

La marque a innové, cet été, pour permettre à celles et ceux qui veulent continuer de protéger la planète tout en limitant les déchets, mais aussi de voyager léger.

« Il y a une innovation dont on est très fier, car elle a demandé beaucoup de travail. Nous lançons en effet un format nomade. C’est quelque chose qui nous a été demandé par nos clients. Les premiers formats sont en verre et c’est vrai que ce matériau est plus volumineux et plus lourd. Donc pas forcément pratique pour le voyage. Il y a une trousse, dans laquelle on propose trois shampoings et un soin. Des petits formats de 50 ml, la poudre est déjà dedans. Il y a simplement l’eau à ajouter lorsqu’on arrive en vacances », explique la fondatrice.

Proposer de la livraison à domicile de différentes boissons et produits d’épicerie dans des contenants consignés. C’est ce que fait l’entreprise strasbourgeoise YSE. Son fondateur, Erwann Dauges, a eu cette idée lorsqu’il travaillait dans un bar. Il manipulait alors un bon nombre de bouteilles consignées. Geste, historiquement, assez répandu en Alsace.

Il a donc lancé YSE qui signifie You Save Earth. Il propose ainsi de livrer des boissons et d’autres produits dans des bouteilles et contenants consignés à domicile. Une fois consommés, ils sont récupérés gratuitement au domicile du client. Dans cette aventure, il peut compter sur l’aide de son ami et associé Thomas Jaffredou.

Pour le consommateur, le principe est assez simple. Il suffit de créer un compte en ligne. Puis de compléter une caisse consignée avec les produits de leur choix. Il peut ensuite choisir un créneau de livraison dans la journée, entre le lundi et le samedi. Un livreur YSE se déplace ensuite en camionnette électrique et dépose la caisse tout en récupérant les bouteilles vides.

L’entreprise, qui couvre une grande partie de la région strasbourgeoise, travaille uniquement avec des producteurs locaux. En effet, la consigne permet de grandes économies d’énergies et d’eau du moment qu’elle se fait dans un rayon limité. Ici, l’équilibre est favorable en dessous d’une distance de 260 km. En général, 90% des bouteilles sont retournées à YSE. Un chiffre presque trois fois moins élevé pour la consigne traditionnelle.  

Ce mercredi de début juillet, l’association Les Canaux, située dans le 19ᵉ arrondissement de Paris, nous donnait rendez-vous pour une sortie pas comme les autres. La structure organisait une sortie à vélo avec quelques journalistes pour mettre en avant les entreprises de l’économie sociale et solidaire ayant participé à la mise en place des Jeux olympiques et paralympiques de Paris.

Nous voici donc dans le 19ᵉ arrondissement, rue Riquet, pour visiter Emmaüs Défi. Arrivée un peu avant l’ouverture de la boutique, la foule des grands jours attend déjà devant la grille de l’entrée principale. Ici, on trouve de tout et surtout à petit prix. De la décoration, en passant par les jouets, les livres, les vêtements ou encore de l’électroménager et de la literie…

Léa Génies et Gwendoline Lafarge nous accueillent chaleureusement et nous présentent ce lieu atypique et solidaire. Des sous-sols, où travaille le personnel qui trie les objets, au magasin, en passant par le showroom… Nous entrons dans les coulisses de ce lieu. De son côté, Gwendoline nous présente un projet propre à Emmaüs Défi : la banque solidaire de l’équipement.

Enfin, elle clôture la visite sur un partenariat conclu récemment avec Paris 2024. Tous les meubles et les matelas utilisés par les athlètes sur les sites olympiques seront collectés par Emmaüs Défi. Ils connaitront alors une seconde vie et seront revendus aux bénéficiaires, dans la boutique.

En France, le secteur du BTP représente près de 80% de la production totale de déchets. De ce constat s’est justement créée Pimp Your Waste. La menuiserie solidaire, spécialiste de l’upcycling du bois a un crédo : fabriquer des pièces de mobilier uniques en matériaux de réemploi, tout en formant et en accompagnant des salariés en insertion vers les métiers de la menuiserie.

Une vision de la menuiserie tant respectueuse des savoir-faire ancestraux que de la planète, qui promet une formation de qualité et d’avenir aux personnes qui passent par l’atelier de Romainville, en Seine-Saint-Denis. Pour la finition et l’assemblage de ses créations, Pimp Your Waste travaille avec l’ESAT Jacques Monod. Cette structure permet aux personnes en situation de handicap d’exercer une activité professionnelle.

Pimp Your Waste a été choisie par Paris 2024 pour réaliser la signalétique des œuvres d’art exposées au Village des athlètes. Rencontre avec Fabien Caron, cofondateur de Pimp Your Waste.

Dans ce restaurant à l’ambiance feutrée, rue de la Folie Méricourt à Paris, les cuisines sont entièrement ouvertes, offertes à la vue des clients. Au fond, quelques tables élégamment dressées, une vingtaine de couverts tout au plus. Bienvenue chez Fief, le restaurant de Victor Mercier, finaliste de “Top Chef” en 2018.

Du haut de ses 33 ans, il propose, accompagné de son équipe, une expérience culinaire impeccable, autour d’une cuisine éthique et française.  

Un restaurant baptisé Fief pour “Fait ici en France”  

“On utilise uniquement des produits fabriqués in France. Je souhaitais proposer une cuisine responsable et cesser tout type d’importation. Non pas par délire nationaliste, mais pour poser un cadre, une limite. Quand on tient un restaurant, on a un rôle à jouer en matière d’écologie”, explique le jeune chef. Le nom Fief signifie d’ailleurs “Fait ici en France”.  

Crédit restaurant Fief

Un menu étoilé entièrement vegan 

Victor Mercier propose deux menus : un menu vegan et un menu baptisé “omnivore conscient”. “Là, je privilégie des protéines plutôt respectueuses de l’environnement. C’est-à-dire pas de bœuf, ni de bébés animaux. Si je cuisine du bœuf, je commande plutôt des sous-produits, comme des abats… des choses qui terminent habituellement à la poubelle. Et je prête très attention au bilan carbone de ces protéines.”  

Le jour de notre venue, Victor devait concevoir un menu à base de légumineuses de la gamme Jardin Bio étic de Léa Nature, une marque labellisée Origine France garantie, qui travaille avec des agriculteurs français. Un défi amplement réussi par le Parisien, avec au menu 5 plats entièrement végétariens, aux saveurs détonantes.  

Au cœur de l’Isère, dans la station des Deux Alpes, le Génépi des Sommets attire tout au long de l’année des curieux et amateurs de génépi. Les foules se pressent en effet dans cette boutique de centre-ville pour découvrir tous les secrets de cette liqueur bien connue.

Toujours avec modération, Stéphane propose à la dégustation les différentes liqueurs fabriquées au sein de la boutique. Responsable vente et production, il n’hésite pas à partager sa passion du génépi. Cette fleur de montagne, emblématique des Alpes, pousse uniquement à partir de 1800 mètres d’altitude. Elle se récolte de début juillet à début août et peut se décliner en plusieurs produits.

Isère : Découvrir les secrets de la fabrication du génépi
Le Génépi des Sommets
Isère : Découvrir les secrets de la fabrication du génépi
Le Génépi des Sommets

À la boutique du Génépi des Sommets, il est donc possible de trouver du thé à base de cette fleur, des bougies et, bien évidemment, des liqueurs aux multiples saveurs.

Des liqueurs de génépi aux saveurs insolites

Au Génépi des Sommets, la liqueur de génépi est fabriquée de manière traditionnelle. Pour Stéphane, il était nécessaire de se tourner vers cette méthode pour assurer la qualité de cette boisson. Il rappelle également les différentes façons d’élaborer du génépi. Au sein de sa boutique, à l’aide de grandes cuves, il explique son savoir-faire qui s’appuie sur la macération. Il dispose ainsi les fleurs dans ces grandes cuves tout en ajoutant de l’alcool à 96%. La macération dure ensuite 40 jours. Il ne reste ensuite plus qu’à filtrer et ajouter du sucre et de l’eau pour faire descendre le taux d’alcool.

Il est aussi possible de marier les saveurs. Le citron ou encore la menthe se mélangent en effet très bien avec cette liqueur. Cette liqueur a d’ailleurs de nombreuses vertus, explique Stéphane. En plus d’être un tonifiant, le génépi aide en effet à la digestion et, à dose thérapeutique, peut soulager un petit rhume.

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Rafa est le spécialiste du barbecue en France. Il nous apprend comment bien s’équiper et comment réussir la cuisson des merguez.

AirZen Radio. Quel barbecue choisir ?

Rafa. Tout va dépendre du nombre de personnes que l’on reçoit, du temps que l’on a à y consacrer et, évidemment, du budget. Ce que je conseille aux gens qui débutent, c’est de choisir un barbecue à charbon, mais un barbecue à couvercle. Grâce au couvercle, on peut cuire par radiation. On peut donc cuire à la fois en cuisson directe, mais aussi en cuisson indirecte. Grâce au couvercle, la chaleur va tourner comme dans un four finalement.

Comment réussir à la cuisson des merguez ?

Il faut choisir de bonnes merguez, c’est déjà l’une des premières clefs de la réussite. Il faut les cuire en cuisson indirecte. On commence par les marquer en cuisson directe. Donc sur la grille, mais au-dessus des braises pendant 2 minutes. Puis, on va les déplacer sur la partie où il n’y a pas les braises pour les laisser cuire en cuisson indirecte, pendant 10 minutes.

Pour d’autres idées recettes, des tutos, des informations sur la cuisine en extérieur vous pouvez retrouver Rafa ici : lebarbecuederafa.com

Situés sur un domaine de 5 000 m², les chalets de Ludran offrent une vue à couper le souffle. Le lieu est à l’image des propriétaires : authentique et chaleureux. Marie-Noëlle et son mari ont eu un véritable coup de cœur pour ces trois chalets, lors d’une promenade à vélo. Haut-Savoyards depuis toujours, ils ont à cœur de continuer à faire vivre leur région.

«: une ferme, une forge et une petite grange. Il n’y avait pas d’eau, pas d’électricité, ce qui nécessitait une grosse rénovation. Nous avons décidé de faire revivre les trois chalets tout en conservant leur âme respective », explique Marie-Noëlle.

Ces chalets étaient abandonnés depuis plusieurs dizaines d’années. Le couple a mis beaucoup de cœur dans ce projet et cela se ressent à chaque coin du domaine.

Au fil des années, Marie-Noëlle a su tisser des liens très forts avec ses hôtes. La magie du lieu a d’ailleurs déjà attiré des gens du monde entier. « Plus de soixante nationalités sont déjà venues séjourner chez nous »n ajoute fièrement la propriétaire.

En France, près de 21 millions de personnes sont malades chroniques. Ces pathologies impliquent un traitement médicamenteux qui peut fortement impacter l’alimentation. En fonction de ce celle-ci, les médicaments auront en effet plus ou moins d’efficacité. Pour faire le point, la société Pharmacodietetics a lancé l’application Eat’s OK, qui prévient les mauvaises interactions entre médicaments et alimentation.

Eat’s ok : 65 000 médicaments différents répertoriés en France

«. Cette science évolue et nous avons essayé de collecter des informations afin de les répertorier », explique Grégory Guilbert, docteur en pharmacie et fondateur de Pharmacodietetics.

Le principe est simple : il suffit de scanner le médicament et de rentrer quelques informations sur son profil pour obtenir les contre-indications alimentaires. L’utilisateur a également accès à des recettes adaptées. Il apprend ainsi que, bien souvent, l’orange amère et le pamplemousse sont à proscrire en cas de prise d’un médicament ou de la pilule contraceptive. L’alcool, le thé, le café, les fromages affinés, le curcuma peuvent également être à éviter en fonction du traitement.

L’application Eat’s Ok est payante, entre 4 et 6 euros selon l’abonnement.

Près de 13 millions de repas et de snacks vont être servis pendant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. « La lutte contre le gaspillage alimentaire et la valorisation des ressources encore consommables sont des engagements clés de Paris 2024 pour une restauration plus responsable », indiquent les organisateurs.

Pour y arriver, le Comité d’organisation des Jeux a donc signé une convention de coopération avec trois associations du secteur alimentaire : les Banques alimentaires, le Chaînon Manquant et les Restos du Cœur.

Fortes de leur réseau, les Banques Alimentaires ont, par exemple, distribué via les associations caritatives 224 millions de repas pour 2,4 millions de personnes aidées en 2022. Le Chaînon Manquant, de son côté, bien que plus petit, a déjà de solides partenaires. Et surtout a l’expérience du terrain, notamment sportif. En effet, la structure collecte depuis plusieurs années déjà les surplus alimentaires, notamment de Roland-Garros, et les redistribue aux associations à destination des personnes précaires.

À l’occasion des Jeux de Paris, la présidente bénévole de l’association, Valérie de Margerie, en appelle aussi aux bonnes volontés. En effet, la période estivale est d’ordinaire plus difficile pour l’association, à cause des vacances estivales, qui manque de bénévoles. Elle lance donc un appel pour venir grossir les rangs de l’association. L’occasion de vivre les Jeux olympiques de l’intérieur. Il est également possible de faire un don.

Pour aller plus loin > JO Paris 2024 : une immense fan zone gratuite à Créteil

Le constat est apparu dès ses premières années de consultations. La vétérinaire Ariane Garber et autrice du livre “Nourrir mon chat et mon chien sans croquettes”, paru aux éditions Eyrolles, explique que la plupart des problèmes de santé chez les animaux sont liés à leur alimentation. “J’ai commencé à étudier ce que je donnais à manger à mes animaux, à savoir de la nourriture saine”, explique-t-elle. La “nourriture saine” est une alimentation à base d’aliments frais, de haricots, de viande rouge, de riz, etc.

Un menu varié qui, comme pour les humains, doit contenir tous les nutriments nécessaires à la santé de l’animal. “Il faut savoir que les chiens et les chats sont avec nous depuis 12 000 ans. Et les croquettes existent depuis 30, 40 ans, 50 ans disons. […] Mon constat a été que la qualité de l’alimentation industrielle, au fur et à mesure des années, baissait. Elle ne correspondait donc plus aux besoins en nutriments dont les animaux avaient besoin”, affirme-t-elle.

Une nourriture équilibrée et surtout variée 

“Les croquettes, c’est comme les cigarettes, il n’y en a aucune de bonnes.” La vétérinaire explique qu’il vaut ainsi mieux dépenser son argent dans des produits frais pour nourrir son animal, que dans des consultations chez le vétérinaire à cause de complications, potentiellement dues à son alimentation. Il n’est cependant pas obligatoire d’acheter des pièces de viandes nobles et propres à la consommation humaine. “On peut par exemple parfaitement acheter un cœur de bœuf ou un cœur de porc, le couper en tranches et le faire revenir à la poêle. Ça équivaut à un steak.” Le prix au kilo réduit également drastiquement : “Environ 3,50 euros le kilo, alors que pour un steak on tourne plus autour des 20-30 euros le kilo.”

Quant au menu, la vétérinaire insiste sur le mot varié, plutôt qu’équilibré. “Le calcium qu’il n’y a pas dans un morceau de poulet, il se trouvera dans un morceau de fromage. La vitamine A absente dans du bœuf, sera dans une carotte. […] Quand on varie l’alimentation, qu’on apporte un petit peu de tout ce qu’il y a dans la gamme alimentaire, on se rend compte qu’il n’y a pas de carence.”

Cependant, une étude de la National Library of Medicine explique que seuls 13 % des propriétaires suivent correctement ce qu’on appelle les rations ménagères pour leurs animaux. Il semble donc primordial de bien se renseigner avant de se lancer dans l’alimentation dite “saine” pour les animaux, afin d’éviter des erreurs et causer involontairement des carences. 

Le festival Décroissance rempile pour une seconde édition les 26, 27 et 28 juillet, dans la commune de Saint-Maixent-l’École, dans les Deux-Sèvres. À son origine, une poignée de citoyens qui avait envie, à sa manière, d’agir pour l’environnement. « On a créé cet événement pour diminuer l’empreinte carbone sur la planète. On voulait rassembler des gens qui expérimentent ce mode de vie décroissant et ceux qui veulent le découvrir », explique Christian Senelier, président de l’association.

Photo association festival Décroissance

Durant ces trois jours sont organisés des concerts, des représentations théâtrales, du chant, de la danse, des ateliers (fabriquer des sacs avec des vieux t-shirts, découverte des low tech, fresque du sexisme…). Mais aussi des débats tels que : femmes et santé, les dessous d’une inégalité systémiques. Ou encore : l’agroécologie peut-elle nourrir le monde ? Cet événement est aussi l’occasion de rencontrer et d’échanger avec des philosophes, des économistes, des scientifiques, des activistes de la décroissance, comme Timothée Parrique ou encore Agnès Sinaï. Toute la programmation s’articule autour de cinq thématiques « Faire avec les mains. (Re)sentir avec ses cinq sens et ses émotions. S’arrêter et explorer un autre rapport au temps. Penser par-delà nos certitudes. Jouer à tout âge. » Par ailleurs, un espace dédié à la sieste a été créé cette année.

Démystifier le terme décroissance

En lançant le festival Décroissance, Christian Senelier et ses comparses ont pu constater à quel point le propos de l’événement, la « décroissance », pouvait faire peur. « En fait, c’est la réduction des matières premières et de la consommation de l’énergie. Des gens, comme des personnalités politiques, nous traitent d’Amish. Mais on aime bien, dit-il en riant. Pour eux, c’est comme revenir en arrière, être à la bougie, au chômage. Mais ce n’est pas ça. Il y a un jeune patron d’un village à côté qui récupère l’électroménager en mauvais état pour le remettre en service, puis en vente à des prix concurrentiels. Ça, c’est un acte décroissant. Et il emploie 47 personnes. »

En tous les cas, le sujet intéresse. Lors de la première édition, les organisateurs ont ainsi dénombré 7 000 festivaliers. Soit autant que le nombre d’habitants de la commune d’accueil. Un vif succès, donc, que le président du festival Décroissance peine à expliquer. « Il y a eu des jeunes qui veulent s’approprier un nouveau mode de vie. Même si certains l’ont découvert à travers la précarité. De façon générale, les gens souhaitent vivre plus lentement, donner un sens à leur vie », analyse Christian Senelier. Pour donner l’exemple, le festival fabrique ses propres toilettes sèches, son mobilier et la signalétique. « On n’utilise pas de plastique. Il n’y a pas de déchets. Pour cela, on invite les festivaliers à venir avec leurs couverts, leur gourde, car l’eau est gratuite. Au niveau de la restauration, on utilise de la vaisselle en dur, on mange bio et tout est fait maison. Puis, chacun fait sa vaisselle. »

Pratique.
Le prix d’entrée est libre et conscient. Gratuit pour les moins de 12 ans.