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1,5 kilo. C’est la consommation de couscous en 2020 d’un Français selon les chiffres dévoilés par la filière Intercéréales. Un chiffre qui augmente chaque année, précise la filière, mais qui reste encore très loin de la consommation de pâtes annuelles des Français, autour des 9 kilos par habitant.

Alors, pour tenter de mettre en avant le couscous, ce plat d’Afrique du Nord entré au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO en décembre 2020, rien de mieux qu’un festival culinaire. Bienvenue au Kouss-Kouss festival.

La 5e édition du festival se déroulera à Marseille du 26 août au 4 septembre. L’événement, organisé par Les Grandes Tables, I.C.I et la Fédération Marseille Centre, avait l’an dernier rassemblé plus de 60 acteurs. Pour cette édition 2022, 40 de plus se sont ajoutés à l’équipe : des restaurateurs, mais aussi des commerces de bouche, des artisans, ou encore des associations.

Et pour cette édition, les organisateurs du festival ont décidé de mettre à l’honneur le piment, et plus particulièrement la harissa, ce condiment fait d’une purée de piments rouges mélangés d’huile d’olive, et accompagnement phare du couscous. Pour l’occasion, le festival accueillera des invités issus de régions où le piment est cultivé : Colombie et Tunisie. L’occasion de passer un moment de fête et de partage, aussi bien culinaire que culturel.

Dans le centre-ville de Marseille s’entassent plusieurs bouées devant l’atelier Poupe. Un lieu de création fondé par Béatrice Sosna. D’anciennes bouées de bateau qu’elle récupère et qu’elle transforme en luminaires. Chaque réalisation est unique. Chaque client peut choisir la taille, la forme, les motifs ou encore la couleur de sa lampe.

Avant d’obtenir un beau luminaire, Béatrice effectue un travail important de préparation de cette matière première, notamment concernant le nettoyage. Un processus de fabrication qui met entre un et quatre jours en fonction de la taille de la bouée et du produit final.

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Transformer des bouées en lampes, Béatrice y a pensé durant le premier confinement. En véritable amoureuse de la mer, elle a réfléchi au moyen de donner une deuxième vie à ces objets qui sont souvent brûlés ou enfouis. Originaire du quartier d’Endoume, à Marseille, elle a donc quitté son poste d’agent immobilier.

Elle a fait des tests pendant deux ans puis a créé l’atelier Poupe, en novembre 2021. Béatrice est en train de constituer son réseau d’approvisionnement en bouée.

En vacances, vous faites certainement attention à ne rien laisser comme déchets sur la plage ou dans l’eau. Mais parfois, il se peut qu’au cours d’une baignade ou d’une balade, nous croisions des emballages et autres déchets. Un constat qui a marqué Emmanuel Laurin. Il a fondé l’association Sauvage Méditerranée avec laquelle il a créé Sauvage, une marque engagée.

Cette marque propose des produits éco-conçus fabriqués à partir de déchets sauvages, comme des filets de pêche, des plastiques marins et d’autres déchets sauvages récupérés sur les plages ou dans l’eau par des associations de protection de l’environnement.

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Il a installé son atelier de fabrication à Aix-en-Provence, dans les Bouches-du-Rhône. Les revenus générés par les ventes de ces bijoux et autres sacs permettent d’encourager et financer les opérations de structures luttant contre la pollution en mer Méditerranée.

Un chasse au trésor

Pour Emmanuel, tout a commencé en 2015 lorsque, tout juste installé à Marseille, il découvre la nage en eau libre. Il tombe littéralement amoureux de la côte méditerranéenne mais constate qu’elle est polluée par de nombreux déchets. En 2017, il se lance ainsi dans une aventure écoresponsable nommée Le Grand Saphir, avec laquelle il parcourt 120 kilomètres de côte entre Marseille et Toulon à la nage.

Et sur son chemin il ramasse les déchets qu’il croise. Sauvage naît ainsi en 2018 de cette prise de conscience. En plus de la fabrication de ces produits, il a également lancé sa propre monnaie, faite avec des déchets recyclés et organisé une grande chasse au trésor écologique à travers toute la France pour tenter trouver le « Déchet d’or ».

Dernièrement, l’association a créé une recyclerie mobile sauvage. L’objectif, dans tous les cas, est de sensibiliser le plus grand nombre à la préservation de la mer Méditerranée.

À Marseille, près de l’escale Borély, Le Hublot a rouvert ses portes pour la saison estivale. Situé dans l’ancien poste de secours n°7, face à la mer, le site est dédié à la sensibilisation de la protection du littoral méditerranéen.

Après une baignade, les badauds peuvent se rendre gratuitement dans cet espace de 70 m². On y trouve des aquariums, un cabinet de curiosité, des casques de réalité virtuelle, des jeux ludiques et pédagogiques qui permettent de découvrir les fonds marins et les différentes espèces qui y vivent ainsi que sur le littoral méditerranéen.

Le but est « de comprendre les interactions entre ces milieux et notre mode vie – les conséquences des pollutions, du dérèglement des températures – et de permettre aux jeunes, aux scolaires, aux familles de sortir de ce Hublot en ayant vécu une expérience qui fera d’eux de véritables ambassadeurs de la biodiversité marine », explique Hervé Menchon, adjoint à la mairie de Marseille en charge de la biodiversité marine.

Trésors à protéger

Aussi, au Hublot, l’accent est mis sur la spécificité de la rade de Marseille pour laquelle un processus de classement à l’Unesco a été entamé. Cela représente 55 kilomètres de littoral, dont une grande partie est au cœur du Parc national des Calanques, et un réseau d’archipels qui sont en situation de haut niveau de protection.  

« Il y a grand parc de récifs construit par l’homme, mais qui n’est pas visitable. On ne dérange pas la biodiversité, sauf pour quelques rares opérations de comptage des espèces, comme la grande nacre ou le mérou », explique l’adjoint. C’est donc pour protéger les trésors de ces milieux qu’il est nécessaire de faire de la sensibilisation.

C’est une idée d’excursion si vous vous trouvez dans les environs de Marseille. Le château d’If est une immense forteresse qui fait face à la cité phocéenne. Impossible de le rater, avec ses 300 mètre de long et 180 mètres de large.

Un château dont la construction fut ordonné par François Ier et qui se finira en juillet 1531. Une forteresse clé dans la défense de la France, puisqu’elle possède alors un triple objectif : protéger les côtes d’éventuelles invasions, protéger la flotte de galères royales qui se trouve au port de la ville et, enfin, surveiller la ville de Marseille, rattachée en 1480 au Royaume de France.

Jamais attaqué

Une forteresse imposante qui ne fut jamais attaquée. Elle se transforma également en prison d’État, de 1580 à 1871. Un lieu mondialement connu grâce au roman d’Alexandre Dumas, “Le Comte de Monte-Cristo”, publié en 1844. Le héros est alors incarcéré dans le château. L’histoire va connaître un énorme succès et sera traduite dans le monde entier.

Plusieurs légendes accompagnent l’épopée du château, comme celle racontant que le premier prisonnier, avant la construction de la forteresse, se trouve être l’unique rhinocéros d’Asie ayant touché le sol européen, à cette époque.

Well Place, c’est le nom d’un nouvel espace de coworking, à Marseille, dédié aux professionnels de santé du secteur médical et paramédical. Il ouvrira ses portes en septembre.

Derrière ce projet, trois associés : Laurent Dahan, Vincent Eriani et Michaël Solal. Ce dernier explique : « On a eu cette idée parce qu’on est tous les trois entourés de soignants et on a échangé avec eux sur certaines de leurs problématiques, notamment sur la qualité de vie et l’équilibre entre le professionnel et le personnel ».

Cet espace de 1 300 m² sera mis à disposition des praticiens avec 39 salles de consultation, six salles d’attentes, une salle de réunion, des vestiaires avec des douches, une terrasse. Le fonctionnement est classique : les soignants réservent les créneaux qu’ils désirent via une application spécifique.

Ils trouveront dans les bureaux tout le matériel médical nécessaire comme un échographe, un électrocardiogramme, un tensiomètre du matériel d’analyse et de diagnostic etc. Mais, « il n’y aura pas ici d’acte de chirurgie », précise Michaël Solal.

Well Place

Un endroit dédié au bien-être

Le choix du nom de lieu – Well Place – n’est pas un hasard : « Cette définition du bien-être est un dénominateur commun important, souligne le cofondateur de l’espace de coworking. On a souhaité créer un environnement dans lequel les professionnels de santé et le patient se sentent bien. Notamment en ayant une offre de soin pluridisciplinaire sur place. »

Aussi, l’un des plus du lieu est le service de conciergerie médicale et personnelle. Une équipe sur place fait le nécessaire si les soignants ont des besoins spécifiques lors des osculations, s’occupe des tâches administratives, mais aussi du pressing, des réparations pour la voiture, réceptionne les commandes etc. Du sur-mesure dans le but de faciliter la vie, « de leur diminuer la charge mentale ».

Well Place

Briser l’isolement

Michaël Solal. Photo Well Place

Ce genre d’espace de coworking dédié à la santé dans lequel neurologue, sage-femme et psychologue peuvent se rencontrer permet de briser l’isolement auquel peuvent être confrontés les professionnels libéraux.

« C’est vrai que les praticiens sont entourés pendant leurs études, puis ils se retrouvent seuls. Ici, ils pourront rencontrer du monde, échanger et casser la routine. D’ailleurs, on compte organiser des événements comme des conférences, des afterworks qui seront ouverts à tous les praticiens d’Aix-Marseille. On veut créer une communauté de santé pour améliorer le parcours de soins et pour nous, ça doit se passer par un tiers-lieu de ce genre », confie Michaël Solal.

Vous êtes peut-être en train d’y jouer en écoutant AirZen Radio ou avez prévu de le faire. Que vous soyez juilletistes ou aoûtiens, vous avez certainement déjà joué à la pétanque en été. Une pratique qui compterait 15 millions d’adapter occasionnels en France.

Car Cocorico ce sport a été inventé chez nous et serait aujourd’hui pratiqué dans une centaine de pays dans le monde. Officiellement, dans l’Hexagone, la pétanque fédère 6000 clubs et plus de 300 000 licenciés.

La pétanque a été inventée au début du XXe siècle en Provence, à La Ciotat plus précisément. C’est au cœur du terrain Béraud, le boulodrome situé sur les hauteurs de La Ciotat, qu’est donc né ce célèbre sport. Il prendra une véritable ampleur à partir de 1936 lorsque les congés payés permetteront à plusieurs millions de Français de découvrir les vacances dans le Sud.

Martine Pilate est la petite fille de Jospeh Pitiot, l’ancien propriétaire du bar de l’Horloge et du célèbre terrain Béraud où est apparue la pratique nous raconte cette histoire. Elle est notamment l’auteur du livre « Pétanque, la fabuleuse histoire », paru aux éditions Lucien Souny.

En vous baladant dans la rue, vous avez peut-être vu fleurir les annonces de recrutement, notamment sur les devantures de restaurant. Depuis le début de la crise sanitaire, les restaurateurs ont de plus de mal à trouver des employés. Et c’est justement pour répondre à cette crise de main d’œuvre dans les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration qu’un patron marseillais a créé l’application Xtras.

Elle permet de mettre en relation employeurs et employés et d’offrir une grande diversité de missions pour convenir à tous les besoins. Ce patron, c’est Jean-Baptiste Vignau le gérant du bar Le Baletti dans le 7ème arrondissement de Marseille. Il a conçu son application comme un jeu dans lequel les candidats peuvent s’attribuer des savoir-faire, ce qui guidera les recruteurs dans leurs choix. À la fin de la mission, employé comme employeur reçoivent un questionnaire qui évalue la qualité du service proposé.

Plus de 3000 téléchargements

Une forme ludique qui permet également aux différents candidats de sélectionner leurs horaires, le type de mission recherché mais aussi la rémunération. Depuis son lancement, Xtras compte presque 3600 téléchargements, dont près de 3100 employés. Des inscriptions venant principalement des Bouches-du-Rhône mais, selon ses créateurs, elle est vouée à s’étendre.

Selon l’UMIH, l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie, 200 000 à 300 000 postes seraient à pourvoir en France dans le secteur.

À Marseille, l’accès à certaines calanques est désormais soumis à une réservation obligatoire. Vous avez peut-être déjà pensé à le faire. Et si vous ne le saviez pas, notez-le dans un coin de votre tête. Le Parc national des Calanques à Marseille a restreint l’accès aux calanques de Sugiton et des Pierres Tombées. C’est la première fois qu’une telle décision est prise dans un parc naturel français.

Un accès limité, qui répond à la menace qui plane sur ces endroits victimes de surfréquentation. Avant cette année, ces petites criques pouvaient accueillir jusqu’à 2500 personnes par jour en période estivale. Ce qui provoquait une érosion importante des sols et menaçait la pinède en mettant les racines des arbres à nue. Ce dispositif mis en place jusqu’au 21 août et limite à 400 le nombre de personnes pouvant y accéder chaque jour.

Cinq places maximum

Les réservations peuvent être faites, au plus tôt, trois jours avant la date souhaitée et au plus tard la veille de votre venue. Pour venir, tout passe par le site du Parc National des Calanques, aucun guichet n’étant installé sur place. Venir dans ces calanques reste gratuit, mais vous ne pourrez réserver que cinq places maximum en sachant que les enfants de moins de 3 ans ne sont pas comptabilisés.

Attention, en cas de non-respect de la réservation, une amende de 68 euros peut vous être infligée.
Les calanques, véritables bijou naturel aux eaux cristallines, ont été visitées en 2020 par plus de 3 millions de personnes. Direction donc le site http://www.calanques-parcnational.fr/

C’est dans une ancienne minoterie du 10e arrondissement de Marseille que s’est installé l’atelier de confection de vêtements Fil Rouge. Fil Rouge souhaite proposer des pièces entièrement conçues et réalisées en France, à Marseille. Une volonté de valoriser le savoir-faire français et local.

Une fabrication qui s’inscrit également dans une démarche écoresponsable car en fabriquant à Marseille, nos vêtements n’ont pas à faire le tour du monde, ce qui limite les émissions de dioxyde de carbone liées au transport. Pour concevoir leurs vêtements Fil Rouge sélectionne du coton 100% bio. Il garantit également des pièces sans substances nocives, indésirables ou interdites.

Collaboration avec l’OM

Récemment, l’entreprise a créé une collection « Made in Marseille » en collaboration avec l’Olympique de Marseille, le club de football de la ville, et son équipementier Puma. Elle comprend des sweats et autres tee-shirts estampillés « Made in Marseille » ou encore floqués de différents logos historiques et phrases symboliques du club de la cité phocéenne.

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Toutes les étapes de fabrication ont lieu au sein de l’atelier. Fil Rouge a également fabriqué le maillot « OM Made », conçu en polyester recyclé et dans une démarche sociale et solidaire, notamment en employant des Marseillais éloignés de l’emploi.

Car il s’agit également d’une entreprise d’insertion qui met en place un programme d’intégration sociale conventionné par l’État à destination de personnes éloignées de l’emploi.

Chez Earthship Sisters, l’entrepreneuriat et l’engagement pour le climat se conjuguent au féminin.

Depuis 2018, l’association basée à Marseille fait la promotion de trois mots clés : égalité, leadership et transition. Au-delà de la théorie, il y a la pratique : des régates entre femmes sur la Mer Méditerranée.

Égalité, leadership et transition écologique

Un leitmotiv qui se retrouve d’abord dans ses formations, exclusivement proposées aux femmes venues de toute la France et d’ailleurs. “L’accompagnement dure 12 mois et va les aider à lancer ou consolider leur entreprise dans la transition écologique”, explique Evelyne Cohen, directrice du programme de la formation.

Les Sisters sélectionnées intègrent une promotion annuelle avec une idée d’entreprise. Elles sont aidées dans son développement grâce à l’incubateur et du mentorat. Dans un second temps, elles deviennent des “éco-ambassadrices”. Elles participent à des évènements de sensibilisation à la biodiversité auprès de différents publics (scolaires, universitaires…). La dernière partie de la formation consiste à comprendre et pratiquer le leadership et la sororité.

Naviguer pour la nature et la sororité

Comment ? Grâce à la navigation, pardi ! “Une métaphore de l’entrepreneuriat”, selon Evelyne. Le concept a été imaginé par les deux fondatrices de l’association, Nathalie Ille et Deborah Pardo. La première est une ancienne mannequin internationale devenue marin. Après avoir travaillé pendant 8 ans dans la recherche, “elle a senti qu’être scientifique ne suffisait plus et qu’il fallait que les femmes entrepreneures prenne la barre”, explique Evelyne.

La seconde, Déborah, a été la première Française à participer à une formation intensive en immersion en Antarctique auprès de 80 femmes scientifiques.

Earthship Sisters

Plusieurs fois par an, donc, les Sisters prennent le large dans la baie de Marseille et participent à des régates ou à des voyages de sensibilisation. “Sur le bateau se développe un réel sens de la sororité, de l’entraide et aussi du leadership car on travaille en équipe et chacune a son poste”, explique la responsable de la formation.

Prochain départ, en septembre, avec un passage prévu à La Ciotat.

Margaux Sachy a créé en 2018, Café Corto, l’une des premières torréfactions artisanales de spécialité qui s’est installée à Marseille. Elle y propose des cafés de spécialité, fins et équitables. Des crus strictement sélectionnés puisqu’ils sont tous issus de l’agriculture biologique ainsi que du commerce engagé.

Margaux attache une attention particulière aux notions de terroir, de cépage et aux différents arômes pour ensuite les sublimer lors de la torréfaction.

Une activité de torréfactrice vers laquelle elle s’est tournée après plusieurs années en Asie. Elle y a affiné son palais et s’est initiée au café de spécialité. Elle y a découvert les plantations de café des îles de Sumatra et de Sulawesi en Indonésie. À son retour en France, c’est à Marseille qu’elle s’installe et parfait sa technique avant d’ouvrir Café Corto.

Préserver tous les arômes

Margaux applique un degré de torréfaction modéré qui permet ainsi de préserver tous les arômes du café. Des grains qu’elle veut 100% traçables en collaborant avec un réseau d’importateurs européens engagés ainsi que des associations de torréfacteurs.

Le Café Corto propose notamment ses cafés dans un ancien kiosque à journaux au niveau de l’arrêt de métro Périer dans le 8ème arrondissement. Un kiosque transformé en petit café pour animer la vie du quartier.

Tabasco Vidéo est une association marseillaise créée en 1999, qui utilise les outils numériques et audiovisuels comme moyen d’expression et de sensibilisation aux enjeux de société, aux valeurs de citoyenneté auprès de différents publics de la ville.

Entre 2006 et 2014, l’association a notamment développé une chaîne de télé participative locale dans le quartier du Panier. Une démarche de co-création avec les jeunes qui permet notamment une éducation aux médias et au numérique et de recréer du lien entre les personnes et leur territoire. Au fil des années, Tabasco Vidéo a ainsi développé un outil permettant la mise en récit numérique des territoires.

Un récit de quartier

C’est un logiciel qui permet de créer des parcours connectés déclinés en application web pour smartphone. L’un de leurs derniers projets s’intitule « Viens visiter mon quartier ». Il a pour objectif de remobiliser un groupe de jeunes en insertion professionnelle par la mise en récit de leur quartier. Dans ce cas celui de Belsunce à Marseille.

Âgés de 19 à 26 ans, ils ont parcouru le quartier d’octobre 2021 à mai 2022 à la rencontre de son histoire et de ses habitants. Un enchainement d’interviews, d’enquêtes et d’entretiens qui leur ont permis de réaliser un récit du quartier et de créer le site rebelsunce.com. Une application web gratuite qui nous permet de nous y balader avec notre téléphone.

En plus d’être ludique et artistique, l’association veut aussi favoriser l’insertion notamment en proposant l’accompagnement de chacun des participants par une référente socio-professionnelle qui les guide dans leur recherche d’emploi.

Quelques mois dans l’année, la lavande fleurit et offre aux spectateurs des grandes étendues violettes et parfumées. Dans le sud-est de Valence, dans la Drôme, la Distillerie des 4 Vallées cultive cette plante depuis trois générations et s’est implantée dans cette région où la lavande sauvage prospère.

La lavande pousse traditionnellement en montagne et est utilisée dans le domaine de la pharmacie, de la parfumerie ou encore pour la cosmétique. Pour cultiver cette plante noble, il faut assurer la chaleur l’été et le froid l’hiver pour espérer une production qui restera limitée. Les vertus de la lavande sont nombreuses, elle est antiseptique, anti-inflammatoire et a des propriétés relaxantes.

La Distillerie des 4 Vallées

Alain, propriétaire de la Distillerie des 4 Vallées et distillateur de lavande, rappelle la différence avec le lavandin qui est un croisement entre deux lavandes naturelles. Son rendement est 6 à 10 fois supérieur à la lavande et il va surtout servir aux utilisations industrielles.

Vinaigre et gâteaux

Pour continuer de cultiver la lavande, Alain a dû s’adapter aux changements de la société et s’est engagé dans la préservation de l’environnement. En modernisant sa distillerie, il travaille sur des économies d’eau et d’énergie tout en assurant une démarche zéro déchet.

Dans sa boutique, il propose de l’huile essentielle, des cosmétiques ou encore du vinaigre et des gâteaux à la lavande. Pour cela, il favorise le local et travaille avec des petits artisans de Provence. Pour lui, c’est un bonheur permanent de cultiver cette plante magique qui soigne et apporte du bien-être.

La Distillerie des 4 Vallées

Le cœur de l’été approche et les apéros ou grands repas festifs en famille et entre amis sont de plus en plus courants. Pour l’occasion, les belles bouteilles sont de sortie. Évidemment, il faut rappeler que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé et qu’il est à consommer avec modération.

Et si vous êtes fans de spiritueux, mais aussi de circuits courts, ce rhum est fait pour vous ! Le Flamant Rhum est le premier rhum entièrement produit en métropole et plus précisément en Provence. Il est le fruit de la collaboration entre Kévin Toussaint, horticulteur varois, et Guillaume Ferroni, producteur de spiritueux, basée à Aubagne près de Marseille.

Entièrement produit en métropole

Un rhum fabriqué à partir de cannes à sucre cultivées dans le Var, récoltées à la main puis broyées dans la Drôme et distillé à Aubagne, dans les Bouches-du-Rhône, dans un alambic datant du XIXᵉ siècle fonctionnant au feu de bois. À la dégustation, ce premier rhum 100% provençal possède une texture soyeuse et se distingue par des notes herbacées et torréfiées, avec une petite pointe iodée.

Son édition très limitée puisque 114 bouteilles seulement ont été produites. La deuxième cuvée devrait être récoltée d’ici de décembre prochain.

C’est un lieu incontournable pour créer son entreprise à Marseille et dans sa région. Installé dans le 15ème arrondissement de la cité phocéenne Le Carburateur est une structure consacrée à l’entrepreneuriat et à l’accompagnement des porteurs de projets et des jeunes entreprises.

L’objectif du Carburateur est de fournir toutes les ressources nécessaires à un public en création d’entreprise. Il peut ainsi y trouver un accompagnement personnalisé mais aussi être hébergé en tant que jeune entreprise.

Secteurs variés

Conseils adaptés, espaces de travail, tout y est disponible et permet aussi de commencer à se créer ses propres réseaux et contacts pour avancer.

Le lieu accueille des projets aux secteurs variés : textile, digital, maroquinerie ou encore agroalimentaire. Au Carburateur, les résidents bénéficient ainsi d’une dynamique entrepreneuriale pour une durée de trois ans et peuvent avoir accès à de nombreuses structures locales pour les aider. Depuis 2016, une centaine de start-up ont été créées grâce au lieu.

Plus d’informations www.le-carburateur.fr

Mermère est un atelier de joaillerie marseillais créé par Noé Selve. Des bijoux inspirés de l’univers de la Méditerranée. Depuis sa tendre enfance, les fonds marins l’inspirent. Une passion de la grande bleue transmise par ses parents, moniteurs de plongée.

Mais avant cela, Noé a travaillé pendant cinq ans au Chili, dans le secteur du marketing. Là-bas, un bijoutier lui proposait de venir observer son travail tous les samedis. Noé tombe alors sous le charme du métier et décide de démissionner de son poste pour mûrir un projet.

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Elle retourne alors à Marseille, près de sa famille, pour réaliser plusieurs stages chez des artisans bijoutiers. Puis, en octobre 2019, elle lance son propre atelier de joaillerie, Mermère. Un nom inspiré d’un roman racontant l’histoire d’un peuple baptisé « les noés » et qui vit sous l’eau après une catastrophe écologique.

Dans son atelier, Noé propose de la réparation de bijoux mais aussi de la conception sur-mesure et ses propres créations. Sa première collection, par exemple, est un hommage à Marseille et à son mythe fondateur. Retrouvez ses créations sur son site mermere.com ou ses réseaux sociaux.

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C’est un jeu que tout le monde connaît. Le Monopoly, célèbre jeu du groupe américain Hasbro – groupe qui possède aussi le Scrabble –, compterait un milliard d’adeptes sur toute la planète. Il faut dire que le jeu se décline en 43 langues et se joue dans 111 pays.

Depuis 1935, date de sa création, le jeu s’est vendu à plus de 275 millions d’exemplaires dans le monde. En France, les ventes de Monopoly avoisinent les 500 000 exemplaires chaque année, soit un Monopoly vendu toutes les… 38 secondes environ !

Philippe Pinoli / Championnats de France de Monopoly

La première version du jeu remonte à 1935. À l’époque, les joueurs pouvaient acheter les rues d’Atlantic City. Le jeu s’est ensuite décliné rapidement avec d’autres villes, dont celles de Paris.

Et qui dit jeu, dit communauté de fans et aussi championnats. C’est le cas pour le Monopoly. Ce dernier a ses propres championnats du monde, d’Europe et de France.

Chez nous, c’est Philippe Pinoli, triple champion de France de Monopoly qui s’occupe de l’organisation. La dernière édition – la 16ème plus exactement – s’est déroulée en région PACA à Menton, en mai 2022.

Emilie Cogneras Rebeyre a remporté le titre de championne de France lors de sa toute première qualification. Elle succède à Anaïs Mathieu, 16 ans, la plus jeune championne de France de Monopoly. Notez que la prochaine compétition, le championnat d’Europe, se déroulera cette année toujours à Menton. Pour y participer, rendez-vous les 16 et 17 juillet prochaines. Plus d’informations sur la page Facebook de l’événement.

Sineaqua est une marque de cosmétiques créée en septembre 2021 par Pierre Maillé et Andrew Storer à Eguilles, dans les Bouches-du-Rhône. Ses cosmétiques ont la particularité d’être confectionnés sans eau et se vendent donc sous forme solide ou en poudre.

Une démarche qui vise à limiter au maximum le gaspillage en eau, en particulier dans une industrie de la cosmétique très consommatrice de cette ressource. Tous leurs produits sont vendus dans des flacons en aluminium ou en sachet kraft compostable.

Naturel jusque dans le nettoyage

Pour les fabriquer, ils utilisent notamment des agents moussants naturels faits à base de noix de coco ou de pomme de terre. Une démarche éco-responsable qui se retrouve jusque dans le processus de fabrication. Sineaqua n’utilise ainsi aucun produits chimiques, même pour nettoyer leurs cuves de fabrication.

Côté approvisionnement, l’entreprise fait au maximum du local et fabrique ses produits en Provence. Elle propose du déodorant, un baume, du démaquillant et bien sûr plusieurs shampoings en poudre.

“C’est l’histoire d’Isadora, petite ballerine qui décide un jour de quitter sa boîte à musique pour partir explorer le monde”, raconte Marie Teissier.

La comédienne, chanteuse et danseuse a partagé avec AirZen Radio sa nouvelle création : La boîte à Mélosique. Ce spectacle de 50 minutes est à destination du jeune public, à partir de 4 ans, et mêle avec douceur et poésie la musique, le chant, le théâtre et même… la pole dance.

Un parcours d’émancipation

“À la manière d’un conte, ou d’une fable, on suit le voyage initiatique où deux protagonistes déjouent la servitude de leurs vies et décident de partir découvrir ce qu’il se passe à l’extérieur”, peut-on lire dans la description de la pièce.

“Ce spectacle a été imaginé pour donner l’envie, aux petits, comme aux grands, de croire en eux, de vivre leurs rêves, dans une époque qui implique de nombreux changements tant sociaux qu’environnementaux”, explique Marie Teissier.

Pour faire passer des émotions

© Maxime Joret

Tout au long de ce parcours, les multiples rencontres des personnages se jouent en musique, au son de la clarinette, de la guitare ou des percussions. Les personnages jouent, chantent et dansent.

La barre de pole dance a toute sa place au centre et change de fonction au fur et à mesure du voyage. Elle enrichit le spectacle de chorégraphies aériennes, mélange de danse et d’acrobatie, de souplesse et de force dans une harmonie parfaitement adaptée au jeune public.

La compagnie TAIM’ a été fondée en 2006 et mélange, à travers ses nombreuses créations, de nombreuses disciplines artistiques comme le théâtre, la danse et le chant. Une pluridisciplinarité qui sait parler à tous les publics, de 7 à 77 ans.

Son spectacle, la boîte à Mélosique, sera joué du 7 au 28 juillet tous les jours à 12h25 à l’Espace Alya (OFF, Festival d’Avignon).