Embarquement immédiat dans l’ATR-42 de SAFIRE, basé à Toulouse. Ce service a pour mission d’effectuer des expérimentations avec des scientifiques et du matériel embarqué, pour le compte du Centre national pour la recherche scientifique (CNRS), du Centre national d’études spatiales (CNES) et de Météo-France.
Une expérience de recherche pour l’environnement de 17 ans
Créé en 2005, SAFIRE incarne l’alliance de l’excellence technologique avec l’expertise humaine. Son objectif est de “favoriser les progrès dans le domaine de la recherche et de l’environnement”, souligne Jean-Christophe Canonici, directeur adjoint de SAFIRE.
Les trois avions spécialement équipés pour effectuer des mesures, l’ATR-42, le Falcon 20 (FA20) et le Piper-Aztec (PA23), représentent des outils de prédilection pour l’étude de la physique et de la chimie de l’atmosphère, des surfaces continentales et océaniques. Ils sont également des instruments de choix pour la recherche et le développement aéronautique, comme l’étude du givrage en vol et des traînées de condensation.
Les missions de SAFIRE
SAFIRE parcourt le globe afin de collecter des données sur une grande diversité de lieux à différents niveaux de l’atmosphère, lors de campagnes de terrain. Ces observations sont essentielles pour accroître la compréhension des processus physiques et chimiques régissant la planète. Aussi, l’équipe de chercheurs et aviateurs chargée des missions joue un rôle clé dans la calibration et la validation de nouveaux instruments embarqués des missions spatiales futures.
Répondre aux défis sociétaux
Le rôle de SAFIRE ne se limite pas à la science pure. Les données collectées ont un impact direct sur la société. En effet, les informations recueillies aident à résoudre des problèmes liés à la qualité de l’air, mais permettent aussi la prévision d’événements météo extrêmes à court terme. L’équipage contribue enfin à la sécurité civile, notamment dans la gestion de crises telles que les éruptions volcaniques.
Des réussites notables
Depuis sa création, SAFIRE a participé à de nombreuses campagnes de mesures, en collaborant avec des chercheurs et des acteurs de l’industrie. Certaines campagnes se sont avérées particulièrement fructueuses et soulignent l’importance cruciale de la recherche aéroportée, par exemple pour fournir des informations clés sur le fonctionnement de la couche atmosphérique. La recherche aéroportée a également fait émerger des données précieuses sur la sécheresse des sols, l’impact des activités humaines et des feux de forêt.