Chez w.a.n, Charles Burke vante le zéro toxique

Au travers de la boutique w.an qu’il a créée à Bordeaux en 2009, Charles Burke favorise le Made in France, le zéro déchet et le zéro toxique. Un gérant engagé et jusqu’au-boutiste qui n’a pas la langue dans sa poche.

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Un gérant jusqu’au-boutiste

Un gérant jusqu’au-boutiste

04:08

Une cosmétique zéro toxique, c’est quoi et pourquoi l’utiliser ?

Une cosmétique zéro toxique, c’est quoi et pourquoi l’utiliser ?

04:24

Un peu d’Histoire sur le savon de Marseille

Un peu d’Histoire sur le savon de Marseille

02:18

Pas de concession chez w.a.n (we are nothing) à Bordeaux. Cette boutique favorise le Made in France, le zéro déchet et le zéro toxique. Elle a été créée en 2009 par Charles Burke. Ce qui l’a guidé ? « La volonté de faire encore mieux », explique-t-il.

Il se réfère à deux labels dans la cosmétique

Dans le domaine de la cosmétique, les produits qu’il propose sont labellisés Slow Cosmétique et Nature et Progrès. « Ces deux labels garantissent que tous les ingrédients qui peuvent être bio doivent être bio et le reste n’a pas le droit d’être toxique. Il y a tout ce qu’il faut pour se laver tous les jours, quelle que soit la partie du corps. Et en faisant ça, on change complètement de consommation, c’est-à-dire que l’on n’achète plus quelque chose juste pour faire semblant, mais pour vraiment se laver », résume Charles Burke. 

Mais quel est son regard sur les produits bio ? « C’est malheureux que le logo bio dans la cosmétique ne vaille plus grand-chose. Pourtant, le bio est une très bonne chose. Le monde appartient au bio ! », souligne Charles Burke. 

Le savon de Marseille pour le linge et la vaisselle

Dans les rayons de sa boutique également, du savon de Marseille : un produit qui mérite un peu de pédagogie selon le gérant de w.a.n. « Il faut comprendre l’utilité du savon de Marseille. Il a été créé il y a plus de 3 000 ans pour laver le linge et la vaisselle. Il est cuit, saponifié à chaud, pour éliminer les huiles. Il assèche donc la peau. Les fabricants ont ajouté de la glycérine pour pouvoir se laver avec. Celui que je vends ne contient pas de glycérine. Il est composé d’huile d’olive, d’eau et de soude, rien de plus ! Il est de couleur kaki. Il n’y a pas d’olive albinos ! »

Un petit message positif pour terminer ? 

« Tout est super positif ! C’est la preuve que tout est possible. On veut arrêter les produits toxiques, c’est possible. On veut consommer local, c’est possible. On veut sauver nos fesses, c’est possible. On veut être en meilleure santé, c’est possible », lance Charles Burke.

Agence de communication Perpignan