On lui donne le surnom de graine du paradis. Originaire d’Afrique subtropicale, la maniguette est largement cultivée dans ces territoires, mais aussi en Amérique du Sud ou à Madagascar.
Sa graine ressemble aux grains de poivre par sa grosseur. Lorsque l’on distille ses feuilles, il faut être soigneux et ne laisser aucune trace de tiges, mais une fois ce processus réalisé, son huile essentielle vous offrira de nombreuses vertus.
En respirer le parfum permet de réaliser un travail d’intériorisation, avec le sentiment de se laisser envelopper. Elle est une très bonne amie du cocooning ou des phases de déprimes.
La diffuser le soir avant le coucher favoriserait l’endormissement et éloignerait les cauchemars, mais il est possible aussi de l’utiliser en voie cutanée, diluée dans une huile végétale.
En cuisine, elle s’utilise avec les viandes, gibiers, mais aussi les légumes tels que l’aubergine ou la pomme de terre. C’est un moyen de parfumer le riz ou les pâtes. Plus secrètement, elle entre dans la composition de certains alcools tels que le Pastis en France, ou certains whiskys fabriqués aux États-Unis.
Comme toute plante, il est nécessaire de vous faire accompagner par un professionnel pour son utilisation.
Toutes les parties de l’échinacée peuvent être utilisées. Les racines de cette plante sont les plus populaires mais les tiges, les feuilles et les fleurs sont également riches en composés d’intérêt.
Si l’on souhaitait retenir une seule des propriétés de l’échinacée, ce serait sans aucun doute son aspect anti-infectieux, qui permet d’aider les défenses immunitaires. En cela, l’échinacée est donc une bonne alliée pour la prévention des infections virales et bactériennes et notamment des maux de l’hiver.
Il est plutôt conseillé d’utiliser cette plante comme préventif, mais il n’est jamais trop tard pour s’en servir dès les premiers symptômes d’un rhume.
Vous pouvez, par exemple, envisager une infusion de ses racines ou parties aériennes, pourquoi pas, en association avec d’autres plantes comme l’écorce de lapacho.
L’échinacée trouve aussi une utilité dans la prévention des infections urinaires à répétitions.
Attention toutefois, des précautions sont à prendre notamment en cas d’allergies aux astéracées, de maladies auto-immunes. Dans ces cas, il est préférable de ne pas l’utiliser.
Il faut aussi éviter les cures trop prolongées, les effets s’atténuant avec le temps.
Dans l’histoire, l’herboriste est l’ancêtre du pharmacien jusqu’à la fin des années 30, période de l’avènement des médicaments chimiques. Après 1941, c’est le pharmacien qui a pris sa place en proposant dans son officine à la fois des plantes mais aussi, donc, ces nouveaux traitements.
Le métier d’herboriste a différentes facettes. Parfois, il cultive et produit. Parfois, il cueille simplement, le tout à différentes échelles. L’herboriste est celui qui vous conseille, vous accompagne dans l’utilisation que vous allez faire des produits qu’il va vous vendre. En effet, si les plantes sont naturelles, elles peuvent parfois être dangereuses ou à utiliser avec des précautions.
La législation française est à la fois simple et compliquée concernant cette profession, elle varie en fonction des produits que l’on vend. Par exemple, pour les plantes aromatiques à vocation culinaire, il est assez simple de les commercialiser car elles sont libérées de tout monopole. Pour celles à vocations médicinales, elles doivent être vendues dans des espaces spécialisés.
Il existe de nombreuses formations pour devenir herboriste et il n’est pas rare de trouver dans cette branche d’autres corps de métiers tels que des pharmaciens qui souhaitent changer de cap ou se diversifier.
C’est une plante qui était utilisée en médecine ayurvédique pour équilibrer l’état émotionnel. Sa provenance des hauts sommets, à plus de 4000 mètres d’altitude, lui a donné pour réputation d’aider à élever son esprit et le surnom de « valériane du toit du monde ».
Toute la plante est utilisable mais c’est dans le rhizome que l’on va puiser son parfum terreux et captivant. Dans les civilisations méditerranéennes antiques, on la considérait d’ailleurs comme un parfum de luxe.
L’huile essentielle de nard est intéressante dans de nombreux domaines, comme pour les infections cutanées, la chute des cheveux ou encore les problèmes de stress et d’ancrage émotionnel. Du fait de sa rareté, on va cependant la substituer dès que possible par des plantes bien plus accessibles.
Par exemple, l’huile essentielle d‘ylang-ylang peut permettre de diminuer le rythme cardiaque rapide généré par le stress, tout comme la camomille romaine, le vetiver ou le petit grain bigarade. La chute de cheveux, quant à elle, peut être traitée avec la Bay Saint Thomas, le romarin à cinéole ou le cèdre. L’aspect anti-inflammatoire peut quant à lui être obtenu par des huiles essentielles comme le patchouli.
Si vous trouvez de l’huile essentielle de nard, il est indispensable de vérifier le circuit de fabrication et la provenance. Et comme pour toutes les huiles essentielles, il est indispensable de vous faire accompagner par un professionnel.
Devenu un rituel à la mode lorsque l’on entre dans un nouveau logement, il existe de nombreux moyens de purifier sa maison. Cette étape permet à la fois d’assainir l’air, mais aussi d’enlever, par exemple, certaines odeurs tenaces.
Il existe pour cela plusieurs procédés. Le bâton de fumigation, par exemple, est à faire brûler à l’intérieur de son habitat. Attention toutefois, la combustion réalisée nécessite par la suite une aération de la pièce afin d’éliminer les composants toxiques de la combustion.
Plus classique, la diffusion d’huile essentielle est également une méthode reconnue mais certaines sont à éviter en raison de leur aspect caustique. C’est le cas de la sarriette, l’origan ou le girofle.
Enfin, les plantes sont également utiles. Certaines d’entre-elles permettent en effet de dépolluer l’air ambiant de ce que l’on nomme les COV (composés organiques volatiles). C’est le cas, par exemple, du ficus, du lierre, du spathiphyllum ou encore de l’anthurium.
Si vous souhaitez vous lancer dans la confection de vos produits purifiants, votre herboriste pourra vous conseiller de manière efficace, notamment sur les possibles associations à réaliser en fonction du but recherché.
Quelque soit la méthode que vous souhaitez utiliser, des précautions sont indispensables, particulièrement avec les personnes allergiques, asthmatiques, épileptiques ou encore les enfants en bas âges et les animaux. Pensez à bien vous faire conseiller avant d’envisager votre diffusion.
À l’heure où le Do it yoursfelF a le vent en poupe, pourquoi ne pas appliquer cette tendance aux plantes médicinales ? En cultivant dans votre jardin ou en partant à la cueillette dans la nature, il est possible pour vous d’apprendre et de comprendre les bienfaits des plantes.
La règle de base est d’abord d’apprendre à bien les reconnaître. Pour cela, vous trouverez de nombreux ouvrages qui peuvent vous aider à identifier, mais aussi vous parler des amalgames les plus fréquents.
Ensuite, il faut comprendre que tout est une question d’époque. Les plantes ont leurs règles de fleuraison. Dernier point, la nature nous donne mais nous devons aussi la respecter. À ce titre, certaines plantes sont protégées ou plus rares, il faut donc les récolter avec parcimonie.
Une fois que vous avez fait votre récolte, entrent en jeu les problématiques de la conservation. Elles sont propres à chacune, il est donc nécessaire, là encore, de bien vous renseigner. Il est possible de garder les plantes sèches entre 3 et 5 ans, sous réserve de conditions de conservation (pas d’humidité, à l’abri des bêtes).
Vous pouvez aussi faire de l’extraction, mais en prenant le temps de lire et de vous former sur la question car cela est beaucoup plus technique que le simple séchage.
C’est un phénomène qui touche 80% des adolescents entre 12 et 15 ans. Il s’explique par la production de sébum plus importante en raison des changements hormonaux. La peau devient plus grasse et la rétention du sébum se traduit par des points noirs ouverts ou fermés appelés des comédons.
Certains d’entre eux peuvent devenir inflammatoires et la surinfection de ces derniers conduits à l’apparition de boutons.
La règle numéro un pour limiter la casse reste de nettoyer sa peau avec des produits adaptés. Exit les savons asséchants où les produits contenant de l’alcool. Il est préférable d’utiliser un savon surgras ou un gel et de rincer à l’eau tiède, en séchant sans frotter.
La prise de compléments alimentaires peut être un allié, le zinc est par exemple utile pour réguler la sécrétion de sébum.
Certaines plantes en tisane peuvent aussi purifier la peau en réduisant les sécrétions hormonales comme la racine d’ortie à laquelle on peut ajouter de la fumeterre ou du chardon Marie. Enfin, lorsque les boutons sont apparus, il ne faut pas gratter, ne pas s’exposer au soleil et suivre un traitement de façon précoce.
Certaines huiles essentielles peuvent être utilisées en roll-on comme le tea tree, la marjolaine sylvestre, le petit grain bigaradier, à conditions d’être diluées dans une huile non comédogène comme la noisette ou le jojoba.
Pour accompagner votre traitement, même naturel, il est indispensable de vous faire encadrer par un professionnel.
Il n’y a pas vraiment de suspens sur sa couleur, tout est dans le nom. La centranthe rouge est une petite fleur à éperon. Très ornementale, il n’est pas rare de la croiser dans les jardins ou sur des terrains secs. Elle pousse de manière abondante entre mai et septembre, le tout sans engrais ni arrosage.
Et si vous en mettiez dans votre jardin ? Sa fleur est nectarifère et attire de nombreux insectes pollinisateurs ce qui va favoriser la biodiversité de votre parcelle.

Comme de nombreuses plantes utiles, elle a son lot de paradoxes. S’il est facile de la faire pousser dans son jardin, elle se fait pourtant rare chez les herboristes, absorbée par la notoriété de sa cousine la valériane. C’est une plante sédative, qui dispose d’un mécanisme d’action proche des benzodiazépines utilisés dans le traitement de l’anxiété. Il ne faut donc pas l’associer à ce type de médicaments, ni en prendre si vous consommez de l’alcool ou que vous prenez le volant.
Pour la consommer facilement, on dilue quelques gouttes dans un peu d’eau, la posologie exacte devra être étudiée avec le professionnel qui vous accompagne dans son utilisation.
Enfin, sachez qu’elle peut procurer du plaisir à votre chat. Un petit coussin à la centranthe séchée est en effet un jouet qui le comblera de plaisir.
Le coup de soleil est une brûlure de la peau provoquée par une exposition à ce dernier. Nous ne sommes pas tous égaux face à ce phénomène, en raison des nombreux facteurs qui peuvent influer comme notre position géographique ou notre carnation.
Il ne faut pas prendre cette réaction cutanée à la légère car, à terme, elle peut être source d’un cancer de la peau. La protection est donc nécessaire lorsque vous décidez de vous exposer.
Mais une fois le mal présent, des solutions naturelles sont possibles. D’abord, il est essentiel de vous hydrater à la fois la peau avec une crème, mais aussi et surtout le corps en buvant de l’eau.
En ce qui concerne la peau, le concombre ou les gels à base d’aloe vera sont des bonnes alternatives. Pour la sensation de chaleur, des hydrolats de lavande ou de camomille romaine peuvent adoucir la sensation de brûlure. La cicatrisation peut être aidée par le miel, ou le macérat huileux de millepertuis.
Pour prévenir le problème, il est possible d’utiliser des vêtements couvrants ou une crème solaire avec des filtres minéraux de préférence.
Attention, en cas de fièvre, maux de têtes ou vomissements, il est impératif de consulter car il peut s’agir de brûlures profondes.
On le considère comme un bois rare et précieux. Le santal est originaire d’Inde mais est également produit en Australie ou au Sri Lanka. Ce bois a une écorce brun rouge et un poids conséquent. Il est plutôt rare et extrêmement convoité, il est par conséquent victime de vols ou d’arrachages illégaux. Pour se transformer en huile essentielle, il faut distiller les copeaux à la vapeur d’eau pendant près de 100 heures.
Cette précieuse essence a des propriétés anti-inflammatoires mais elle reste facilement substituable, raison pour laquelle on va éviter de l’utiliser pour soigner ce mal.
C’est son aspect relaxant qui est plus intéressant, par exemple en olfactothérapie, car le simple fait de respirer le flacon va provoquer une action sédative et relaxante. En complément avec le néroli et le vétiver, il est possible se faire un petit roll-on, idéal pour les coups de stress.
Elle a aussi une capacité intéressante pour décongestionner et accompagner les troubles de la circulation veineuse et lymphatique.
En raison de son coût très élevé, elle est généralement commercialisée en flacon de 2 ml et son prix se situe alors entre 20 et 30 euros.
Comme toutes les huiles essentielles, il est indispensable de vous faire encadrer d’un professionnel pour son utilisation.
Le bigaradier, appelé aussi oranger de Séville ou oranger amer, est à l’origine de trois huiles essentielles : le néroli, l’oranger et le petitgrain Bigarade. On peut en distiller plusieurs parties et chacune d’entre elles nous donne une huile différente. Il est cultivé en Espagne, au Maroc ou encore au Paraguay.
Un seul arbre et trois résultats selon la partie distillée. Le zeste de l’orange est extrait par expression et donne l’huile essentielle d’oranger amer. Le petitgrain Bigarade, quant à lui, est produit grâce aux feuilles et aux petits fruits verts. Enfin, les fleurs sont utilisées pour l’huile essentielle de néroli. L’eau qui sert à la distillation des fleurs est utilisée en cosmétique et en alimentaire.
Le rendement varie en fonction de la partie utilisée. Le néroli est, par exemple, l’une des huiles essentielles les plus chères du marché, car une tonne de fleur est en effet nécessaire pour obtenir 700g d’huile essentielle. Les feuilles et les zestes de fruits ont des rendements beaucoup plus importants, ce qui démocratise le coût du petit grain et de l’oranger amer.
Ces huiles nous aident contre les infections, les spasmes y compris respiratoires, les troubles digestifs. Ce sont également des bons relaxants pour les périodes un peu difficiles au niveau du stress, d’anxiété et du manque de sommeil.
Vous trouverez dans cette chronique quelques mélanges à réaliser et, comme toutes les huiles essentielles, elles sont à utiliser avec précaution.
Dédié à Appolon et à d’autres dieux, le laurier est associé à la réussite, la victoire et la paix. Il orne la tête du chef de guerre, des champions olympiques et se trouve également sur de nombreux diplômes, le terme baccalauréat venant du nom latin “bacca laurea”, c’est-à-dire “la couronne de laurier ”
De la famille des lauraceaes, c’est un arbre dont les feuilles, qui restent vertes tout au long de l’année, peuvent être utilisées pour faire de l’huile essentielle. Ses baies, quant à elles, aident à fabriquer des huiles végétales que l’on trouve par exemple dans le savon d’Alep.
Son rendement est relativement faible, 100 kilos de plante sont en effet nécessaires pour 30ml d’huile essentielle.
Parmi ses super-pouvoirs, c’est avant tout un antibactérien, qui peut être utilisé pour la conservation des aliments, en charcuterie par exemple. Son quatuor de propriétés : bactéricide, expectorant, anti-inflammatoire et immunostimulant en font l’allié idéal des infections de l’hiver, telles que les bronchites.
Vous pouvez l’utiliser pour soulager un aphte ou préparer votre système digestif sous forme d’apéritif. Plus surprenant, il vous aide à stimuler la pousse des cheveux, en favorisant l’irrigation du bulbe, il suffit pour cela d’en mettre quelques gouttes dans votre shampoing. Enfin, vous pouvez l’utiliser en association avec d’autres huiles pour les douleurs articulaires.
Comme toutes les huiles essentielles, elle est à utiliser avec précaution, notamment en raison de sa multitude de composés. Il est nécessaire de vous faire accompagner par un professionnel lorsque vous utilisez les huiles essentielles.
Son nom latin est l’Helichrysum italicum. L’hélichryse italienne est massivement cultivée en Italie, en Corse et plus généralement dans les zones chaudes, mais il n’est pas impossible de la faire pousser dans votre jardin si vous avez suffisamment de soleil.
Son surnom d’immortelle vient de sa transformation une fois récoltée. Elle sèche mais garde sa belle forme.
Cette huile fait partie des plus vendues. Très utilisée en cosmétique, c’est une bonne alliée dans la lutte contre les effets de l’âge. Sa composition chimique la rend unique et son activité est assez difficile à retrouver chez ses consœurs.
Par exemple, elle aide à résorber les hématomes et peut aussi faciliter la cicatrisation notamment en cas de boursouflure.
On peut aussi l’utiliser pour les troubles de la circulation, mais attention à son côté anti-coagulant !
Comme toujours, prenez vos précautions et faites-vous accompagner par un professionnel pour son usage.
Lorsqu’on parle de lavande on a tout de suite l’odeur en tête ! La lavande vraie est historiquement cultivée dans le Midi, mais on la trouve désormais aussi en Ukraine ou en Bulgarie.
Il existe beaucoup de falsifications autour de cette huile essentielle, ce qui rend encore plus nécessaire de bien s’assurer de sa provenance. La lavande de Provence bénéficie d’ailleurs d’une AOP.
C’est une bonne amie pour les problèmes de stress, d’anxiété et même d’irritabilité. Vous pouvez par exemple déposer une goutte sur le doudou des enfants pour les aider à être moins nerveux.
Redoutable contre les poux, vous pouvez l’utiliser en voie cutanée en association avec de l’huile de coco.
Mélangée avec de l’huile de millepertuis, elle est idéale pour calmer les coups de soleil ou les brûlures. Il est important de ne pas s’exposer au soleil par la suite car elle est photosensible. Cicatrisante, elle est utilisée dans certains hôpitaux dans des associations avec le miel.
Ses cousines lavande – aspic, maritime… – sont également intéressantes à étudier selon les situations. Comme toutes les huiles essentielles, pensez à vous faire accompagner par un professionnel lors de son utilisation.
Tout est dans le nom ! À Madagascar, son lieu d’origine, « ravina » signifie feuille et « tsara » bonne. Il a la réputation de soigner les maux du corps mais aussi d’éloigner les mauvais esprits. A contrario de certaines plantes utilisées pour les huiles essentielles, le camphrier duquel provient l’huile de ravintsara est assez simple à cultiver.
C’est une huile essentielle très bien tolérée et c’est en ce point qu’elle est particulièrement intéressante pour combattre de nombreuses infections. En effet, si on devait la résumer en un mot, c’est le terme anti-infectieux qui serait le plus approprié.
Elle est utilisable en diffusion pour combattre les virus, bactéries et parasites. Sa bonne odeur pourrait également booster légèrement vos défenses immunitaires et parfois même vous aider à dormir. Son efficacité dépend aussi de sa précocité ! Il est donc conseillé de l’utiliser dès les premiers signes de ces infections.
Pour multiplier ses effets, vous pouvez l’utiliser en synergie avec d’autres huiles comme le thym à thujanol, l’origan ou encore la sarriette.
L’activité antivirale des huiles essentielles a d’ailleurs fait l’objet de nombreuses études dont il est possible de retrouver une synthèse sur le blog Herbéo.
Comme pour chacune de nos chroniques, notez qu’il est indispensable de vous faire accompagner d’un professionnel pour encadrer votre utilisation des huiles essentielles.
« Il va être pris dans un tambour de machine à laver. » Voilà comment Jérôme Commandeur décrit le parcours insolite de Vincent Peltier, le personnage qu’il incarne dans “Irréductible”, film qu’il a réalisé.
Son refus de quitter son poste malgré toutes les pressions exercées sur lui en font un exemple de ténacité. Il lui en aura fallu, ainsi que de la patience, quand on sait que le film est prêt depuis longtemps et a, comme beaucoup d’autres, été décalé en raison de la crise sanitaire.
Un mal pour un bien, selon lui, car il a continué de sillonner la France pour le présenter dans de nombreux cinémas en avant-première y compris dans des petites villes, chose qui le rend particulièrement fier.
Mais quelle est la différence entre le one-man-show, qui l’a fait connaître, et le cinéma ? Le réalisateur confie avoir dû apprendre à se canaliser, lui qui déclarait que les humoristes étaient des cancres, une attitude qu’il n’est pas possible d’avoir lorsqu’on est le chef d’orchestre d’un film.

Le casting de ce second long-métrage est prestigieux : Gérard Darmon est un ministre du Travail rigide, Christian Clavier un syndicaliste extrême, Valérie Lemercier, un exemple de bienveillance en opposition à Pascale Arbillot, prête à tout pour pousser l’homme à la démission.
Un bon moment de rigoladen où l’on se moque avec beaucoup de tendresse d’un système qui montre parfois ses limites.
« Irréductible », de Jérôme Commandeur, avec Jérôme Commandeur, Laetitia Dosch, Pascale Arbillot. Durée : 1h25. En salles le 29 juin.
La sauge est une plante herbacée de la famille des lamiacées, qui se compose de fleurs violettes et de feuilles veloutées. Son huile essentielle se trouve dans ses poils glanduleux. Il existe près de 600 espèces différentes cultivées en France, mais aussi aux États-Unis, en Bulgarie ou encore en Ukraine.
Sa récolte a lieu en général en juin. On ramasse alors les feuilles et sommités fleuries. Une fois légèrement séchées, on utilise la technique de distillation à la vapeur d’eau. Son rendement et sa qualité sont très aléatoires. Elle est composée de plus de 250 constituants.
La sauge est principalement connue pour son aspect œstrogène like, qui fait d’elle un atout précieux pour les désagréments cycliques et les troubles liés à la ménopause. C’est également une huile efficace pour lutter contre les pellicules lorsqu’elle est diluée dans votre shampoing, ou encore la transpiration, dans un gel pour les pieds, par exemple, ou encore un déodorant solide.
Son usage est particulièrement encadré, c’est pour cette raison qu’il est indispensable de consulter un professionnel pour l’utiliser.
De la famille des lauracées, on peut utiliser de la cannelle aussi bien son écorce et que sa feuille. En cuisine, elles auront d’ailleurs des goûts différents. Mais la cannelle est, comme beaucoup de ses consœurs, assez exigeante.
Il faut en moyenne deux ans pour que ses écorces soient récoltées. L’huile essentielle classiquement utilisée est celle produite à partir de l’écorce. On produit environ 1,7 kilo d’huile à partir de 100kg de plante.
La cannelle est particulièrement dermocaustique, ce qui oblige à prendre de nombreuses précautions et à respecter strictement ce qui est proposé par votre spécialiste. Elle est à la fois aphrodisiaque et stimulante en cas de fatigue.
Mais son principal atout réside dans son côté anti-infectieux. On parle souvent de cette propriété pour les huiles essentielles, mais celle de cannelle va traiter des bactéries résistantes ou peu communes. Par exemple, elle est une alliée précieuse pour la diarrhée infectieuse en utilisation par voie orale. Mais attention, dans ce cas précis, il ne faut pas prendre plus de deux gouttes par prise et trois gouttes maximum par jour. Elle est aussi active sur certains champignons, comme le candida.
Enfin, si son odeur vous fait irrésistiblement craquer, vous pouvez l’utiliser en diffusion, mais jamais seule. Là encore, veillez à vous faire encadrer par un professionnel.
Tant d’expressions lui sont consacrées ! La carotte est un de nos légumes préférés et pour cause. Il est rempli de vitamines et minéraux qui nous aident au quotidien à être en forme et à entretenir notre transit. Moins connu, la carotte nous aide également à préserver notre rétine.
Venue d’Asie, elle est facile à trouver chez nous. Elle se développe pendant deux années en produisant une feuille, la première, et des fleurs la seconde. C’est la racine que nous utilisons pour consommer en légume.
En huile essentielle, on utilise les graines. Il en existe plusieurs sortes, il est donc plus que jamais important de solliciter un professionnel pour avoir un conseil et le profil complet de l’huile que vous allez acheter.
L’huile essentielle de carotte est régénérante pour la peau, ce qui la rend intéressante en cosmétique pour les crèmes anti-rides, par exemple. Attention toutefois à ne pas surdoser : seulement 10 gouttes dans un pot de crème de 50ml. Par extension, on peut l’utiliser pour les crevasses, gerçures ou brûlures.
Cette régénération s’applique aussi pour les tissus hépatiques et rénaux en utilisation par voie orale.
Comme beaucoup d’huiles essentielles elle est anti-infectieuse, mais ce n’est pas là son usage le plus courant, elle est d’ailleurs facilement substituable.
Pour avoir tous les bons conseils et une utilisation sans risques, encadrez votre utilisation par un professionnel.
Son odeur est réputée depuis le XVIIe siècle, période durant laquelle la ville de Grasse l’utilisait pour recouvrir les odeurs entraînées par l’activité de tannerie des peaux de bêtes.
Il existe plus de 250 espèces de jasmin. Un arbre joli mais peu généreux. Sept millions de fleurs sont en effet nécessaires pour obtenir un kilo de cette absolue.
Mais alors, pour quoi faire ? Les usages modernes sont nombreux. En parfumerie, forcément, mais pas uniquement. Il est, par exemple, très utile en olfactothérapie. Il permet de stimuler certaines zones du cerveau pour faire appel à la mémoire olfactive et nous aider à retrouver nos sensations en cas de pertes.
C’est également un nouvel allié contre le stress et la déprime. On peut le sentir directement en respirant le flacon mais aussi dans un roll-on ou un baume de massage.
Utilisée en huile de massage, cette absolue a des vertus aphrodisiaques mais peut aussi soulager les douleurs de règles. Même s’il ne s’agit pas d’une huile essentielle, comme bon nombre d’entre-elles, le jasmin peut être anti-infectieux, il est aussi effectivement très facilement substituable.