L’association Sécurité Solaire a mené avec l’IFOP une étude sur les connaissances des Françaises et des Français concernant le soleil, les UV et les risques liés en cas de surexposition. Dans cette étude, l’association révèle qu’en 2022 les plus de 50 ans font preuve d’un niveau de connaissance nettement plus élevé que les moins de 35 ans.
Par rapport à la même étude menée en 2000, le fait que le soleil à haute dose est potentiellement cancérogène ne s’est que très peu consolidé dans les esprits. 76% des personnes interrogées indiquent savoir que les coups de soleil pendant l’enfance sont un facteur de risque de cancer de la peau à l’âge adulte, contre 73% vingt ans en arrière. Une amélioration est par contre à noter : l’idée reçue selon laquelle les coups de soleil au cours de l’enfance prépareraient la peau a régressé. Elle ne concerne que 7% des sondés aujourd’hui contre 11% en 2000.
Des heures à éviter
La connaissance des heures auxquelles le soleil est le plus dangereux – c’est-à-dire entre 12 et 16 heures – a beau être forte, ce n’est pas encore suffisant. En effet, les jeunes adultes sont les moins sensibilisés à cette question. Et c’est également cette tranche d’âge, les moins de 35 ans, qui ont tendance à moins systématiquement se protéger du soleil.
Les moyens sont pourtant simples : rester à l’ombre, mettre régulièrement de la crème solaire, porter des lunettes de soleil, un chapeau ou encore une casquette, rester sous un parasol ou encore porter des vêtements, rappelle Pierre Césarini, directeur de l’association la Sécurité Solaire.
Ce dernier rappelle également que l’exposition au soleil n’est pas sans danger, puisqu’elle est responsable de mélanome, la première cause de mortalité par cancer chez les jeunes adultes. L’autre forme de cancer de la peau, le carcinome, reste la forme de cancer la plus répandue avec plus de 100 000 nouveaux cas chaque année en France.
