Un festival de musique dans un bois, pendant lequel le public est invité à danser sur de la musique électronique et à débattre sur des sujets de société. Voilà le programme du festival Amapola. Les 4 et 5 juillet, les festivaliers pourront ainsi entendre Flore Benguigui, ex-chanteuse de l’Impératrice. Mais aussi Yoa, nouvelle artiste montante de la musique française, et des DJ françaises aux univers éclectiques.

Dans ce festival très respectueux de l’environnement, rien n’est laissé au hasard. Le public est ainsi invité à apporter sa propre Ecocup pour les boissons. L’eau est disponible en libre-service, la nourriture végétarienne et servie dans de la vaisselle réutilisable.
Cette année, Amapola propose un nouvel espace : le Village des initiatives. Seront également présentes lors de cet événement des associations spécialisées dans l’agriculture, l’écologie ou l’alimentation durable.
Accessible en 30 minutes en TER depuis Paris, Amapola est un jeune festival dans l’air du temps et en pleine nature. Un rendez-vous qui pourrait bien devenir grand.
Cette interview a été réalisée en partenariat avec le média impact.info. Vous pouvez la retrouver en intégralité ici.
Ce média a été fondé par Impact Partners et AirZen Radio, afin de mettre en lumière la parole de celles et ceux qui veulent faire bouger les lignes au sein de leur entreprise… mais pas que !
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La Philharmonie s’adapte à son public et notamment aux personnes sourdes et malentendantes. L’espace parisien propose à ces dernières non seulement des boucles magnétiques, mais aussi des gilets vibrants qui retranscrivent les basses du concert en vibrations corporelles.
Des concerts “chansignés” en langue des signes française (LSF) sont aussi programmés environ trois fois par saison. Enfin, les fameux concerts Relax offrent un espace de détente, permettant de vocaliser librement ou de boire un verre sans gêner les autres.
“Cela passe par la formation des équipes, qu’il s’agisse de l’accueil, de la billetterie, ou de la médiation”, souligne Helen Lamotte, responsable du pôle accessibilité. Selon elle, on ne peut pas parler d’inclusion si les personnes en face de vous ne savent pas comment accueillir, écouter, adapter leur posture.
Des sessions sont par ailleurs organisées avec des associations spécialisées pour sensibiliser aux différents types de handicap – moteur, cognitif, sensoriel, psychique – et transmettre une culture de l’attention.
L’exposition “Disco” est ainsi conçue pour offrir une expérience immersive aux personnes aveugles ou malvoyantes. Des dispositifs tactiles permettent alors de découvrir les formes et textures des objets, tandis que des descriptions audios détaillées racontent l’histoire et l’ambiance de l’exposition. Des parcours sonores et des vibrations complètent le dispositif pour faire « ressentir » la musique autrement.
Depuis 2002, Handicap.fr est le 1er média d’informations en ligne sur tous les sujets liés au handicap et à l’autonomie des personnes handicapées. C’est aussi une équipe de personnes engagées qui mettent leurs énergies et leurs différences au service d’un objectif, celui d’une meilleure prise en compte des personnes en situation de handicap dans la société.
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Récemment, j’ai assisté à un événement un peu insolite au cœur de Paris : l’inauguration d’un terrain de
padel… au pied de la tour Eiffel ! Oui, vous avez bien lu. Du padel en plein air, dans l’un des lieux les
plus emblématiques du monde. L’ambiance était à la fois sportive et décontractée, avec une vue à
couper le souffle. Franchement, voir des échanges de balles dans ce décor, c’était presque irréel.

Sur place, j’ai rencontré Laurent Maistret, que vous connaissez peut-être grâce à la télé, et Nicolas
Cartman, grand passionné de padel. Ils m’ont raconté ce que ça fait de jouer dans un lieu pareil, ce que
ce sport leur apporte, et pourquoi il séduit de plus en plus de monde. Ces moments-là, sur le terrain, ce
sont ceux que je préfère : quand le sport devient prétexte à la rencontre, à l’échange… et à la bonne
humeur.
Organiser une grande exposition itinérante qui vise à réunir des artistes européens. C’est le projet de Xavier Gras et Olivier Wahl, tous deux artistes et fondateurs de galeries d’art à Paris.
Après une première édition à Amsterdam, c’est au Bastille Design Center que l’exposition a fait étape les 30 mai et 1ᵉʳ juin 2025. Soixante-cinq artistes venus de huit pays européens, dont l’Allemagne, la Suède, la Pologne ou l’Italie, étaient réunis pour l’occasion.
Vidéos, peintures, sculptures, dessins, poésies… Les visiteurs ont pu découvrir 450 œuvres exposées dans ce centre d’art du quartier Bastille. Les artistes ont été sélectionnés de façon inclusive : ici, pas de “grandes signatures”, mais seulement des artistes passionnés et motivés par le projet, l’objectif étant de rendre l’art moins intimidant, plus accessible. Le but est aussi surtout de créer un événement chaleureux afin de favoriser la discussion autour de l’art.
Les visiteurs ont également pu assister à différentes conférences sur le thème de l’“art européen”.
À Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), dans les ateliers de l’ESAT Jacques Henry, les bouteilles des Jus de Mama avancent à la chaîne, remplies à la main par des travailleurs en situation de handicap. Chaque geste compte : il ne s’agit pas seulement de produire des jus de fruits, mais de donner corps à un projet profondément humain et écologique.
À l’origine de cette aventure, une histoire de famille. Inspiré par les jus préparés avec amour par sa mère pendant son enfance, Flavio Costa Barbosa a décidé d’en faire le cœur d’une entreprise artisanale, fondée en 2020. Objectif : remettre du goût et du sens dans un produit du quotidien, souvent standardisé par l’industrie.
Les Jus de Mama sont élaborés à partir de fruits frais, cueillis à maturité, sans conservateurs ni additifs. Mais au-delà de la recette, c’est l’ensemble du processus qui est pensé de manière responsable : les bouteilles sont en verre, lavées et réutilisées grâce à un système de consigne remis au goût du jour. Une boucle vertueuse, simple et efficace, qui séduit de plus en plus de consommateurs soucieux de leur impact.
Le partenariat avec l’ESAT Jacques Henry s’inscrit dans cette logique. Les travailleurs participent activement, avec rigueur et fierté, à toutes les étapes de l’embouteillage. Un modèle d’inclusion discret, mais exemplaire, qui donne une autre dimension à chaque gorgée.
Entre mémoire familiale, démarche écologique et inclusion sociale, Les Jus de Mama incarnent une nouvelle manière de consommer : plus douce, plus locale, plus humaine.
Grâce à un guide structuré autour de six séquences (pour un total d’environ 13 heures sur l’année), les élèves deviennent acteurs d’une démarche solidaire, depuis la découverte d’une cause jusqu’à la mise en œuvre d’une action en partenariat avec une association.
L’objectif, ce n’est pas juste de parler de solidarité, c’est de la vivre”, explique Chloé Laudereau, responsable de l’École de la Générosité. “Quand les enfants rencontrent une association, qu’ils écrivent un mot à des personnes âgées ou organisent une collecte, ils comprennent qu’ils ont le pouvoir d’agir.”
Pensé pour s’intégrer facilement aux enseignements, le programme répond aux objectifs de l’Enseignement Moral et Civique (EMC). Ils développent de la sensibilité, du jugement et de l’engagement. Deux parcours sont ainsi proposés, selon les niveaux (CP-CE1 et CE2-CM1-CM2), avec des activités modulables et des supports prêts à l’emploi.
Les enseignants sont par ailleurs accompagnés tout au long de l’année. Ils peuvent également utiliser un outil de mise en relation pour trouver une association partenaire correspondant à la cause choisie par la classe. En fin d’année, ce lien débouche sur une action solidaire concrète, coconstruite avec les élèves. “Ce qui nous anime, c’est de rendre la générosité accessible, vivante et joyeuse, souligne Chloé Laudereau. On ne cherche pas à imposer un modèle, mais à donner des clés pour que chaque enseignant, chaque élève, trouve sa façon d’agir.”

Au fil des séances, les enfants développent des compétences émotionnelles et relationnelles précieuses. Ils apprennent à coopérer, à écouter, à s’exprimer avec bienveillance. Certaines classes ont ainsi organisé des collectes pour la SPA, d’autres ont écrit des lettres à des résidents d’Ehpad ou mené des actions pour l’environnement.
Les inscriptions sont déjà ouvertes pour l’année scolaire à venir. Si vous êtes enseignant·e du primaire et que vous souhaitez intégrer ce programme à votre classe, c’est le bon moment ! L’équipe est disponible pour vous accompagner dans la mise en place du projet. Plus d’informations sur www.ecoledelagenerosite.org
Souvent pointées du doigt, les banlieues restent encore mal comprises. “Aller au-delà des perceptions négatives et réductrices”, en interrogeant les représentations artistiques de la banlieue, c’est l’objectif de l’exposition “Banlieues chéries” en proposant une immersion artistique au cœur de l’histoire des banlieues pour dépasser les clichés.
À travers plus de 200 œuvres, l’exposition, visible au Musée national de l’histoire de l’immigration, au palais de la Porte Dorée, à Paris, jusqu’au 17 août, propose de briser les clichés et de rétablir la vérité sur ces zones urbaines.
Les œuvres sont ainsi réparties dans trois séquences : “Banlieues douces amères“, “Banlieues engagées“ et “Banlieues centrales“.



Découvrons cette exposition en compagnie d’Horya Makhlouf, critique d’art, coordinatrice artistique, commissaire d’exposition indépendante, et d’Emmanuel Bellanger, historien, directeur de recherche du CNRS au Centre d’histoire sociale des mondes contemporains.
Pour aller plus loin > Pour l’association Fairéco, la révolution verte viendra des banlieues
Au 122 rue du Chemin Vert, dans le 11ᵉ arrondissement, à Paris, se trouve l’unique maison d’édition et librairie érotique de France : La Musardine. Ce lieu de 50 m², réservé aux adultes, existe depuis 1995. Il a su résister au temps et est devenu une référence en France et au-delà.
Ici sont proposés des essais universitaires, des romans, des bandes dessinées, des livres pratiques, des mangas, etc. Tous abordent différentes thématiques : humour, photographie, féminismes… Le but étant de proposer une pluralité d’ouvrages, par ailleurs disponibles sur le site internet de La Musardine.
Comment expliquer la longévité de La Musardine ? Quelles sont les tendances en matière de littérature érotique ? Qu’en est-il de place des femmes ? Voici quelques-unes des questions posées à Anne Hautecœur. Cette dernière a commencé comme stagiaire à La Musardine et dirige désormais cette Scop (Société coopérative et participative) et une équipe de huit salariés.
En partenariat avec la Fondation VISIO, l’exposition “Disco, I’m coming out’, visible à la Philharmonie de Paris, propose une expérience inclusive qui plonge les participants dans l’univers vibrant du disco.
L’exposition retrace ainsi l’histoire de ce mouvement révolutionnaire à travers une sélection d’archives audiovisuelles riche, mais aussi de photographies, de costumes, d’instruments et d’œuvres d’art.
Un parcours spécifique en audiodescription a par ailleurs été conçu. Celui-ci permet aux visiteurs déficients visuels de s’immerger totalement dans l’histoire du disco. Le dispositif se compose ainsi de plusieurs outils pensés pour enrichir la visite. Un visioguide propose par exemple une description détaillée des œuvres emblématiques.
Cinq planches tactiles reproduisant en relief des pièces majeures de l’exposition sont également disponibles. Celles-ci permettent aux visiteurs de ressentir les formes, les textures et les volumes des objets iconiques du mouvement disco. Enfin, un livret en braille et en gros caractères, conçu pour rendre l’information accessible et comprendre les œuvres et l’histoire du disco, est distribué.
Afin d’approfondir cette expérience, la Philharmonie de Paris propose des visites tactiles animées par des conférenciers spécialisés. Ces sessions offrent au visiteur l’opportunité de manipuler des reproductions en relief d’objets emblématiques du disco, d’explorer les matières et les formes caractéristiques de ce mouvement. Une véritable invitation à sentir le rythme et l’énergie du mouvement à travers le toucher. Ces visites interactives sont limitées à des groupes de 15 personnes, permettant une approche personnalisée et immersive. Le programme vise ainsi à rendre la culture accessible, tout en respectant les spécificités des différents publics.
« L’accès à la culture pour les personnes déficientes visuelles est un enjeu essentiel. Grâce à des dispositifs innovants et immersifs, nous permettons aux personnes aveugles ou malvoyantes de s’approprier pleinement le patrimoine culturel. L’exposition « Disco, I’m coming out » est un bel exemple de collaboration réussie entre les acteurs culturels et les experts de l’accessibilité. », explique Pascale Humbert, directrice de la Fondation VISIO.
Près de 1,7 million de personnes sont atteintes d’un trouble de la vision, en France, dont environ 207 000 sont aveugles ou profondément malvoyantes. Il est donc impératif de développer des solutions pour permettre à ces dernières de découvrir et d’interagir avec le patrimoine culturel.
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Des yeux bleus, de longs cheveux bleu marine, des ongles noirs et un long manteau bleu électrique. C’est ainsi que Rebecca Moon se présente dans nos locaux. La chanteuse de 25 ans sort un troisième EP, qui n’a pas de nom pour l’instant.
“Cet EP va peut-être devenir un album… J’ai une idée de titre, mais je préfère la garder pour un futur album, sourit-elle. J’ai changé de style vestimentaire pour aller plus loin dans mon projet artistique. Je m’inspire du monde de la nuit, de la lune, de mes insomnies, mais aussi du monde de la fête.”
Rebecca Moon s’est longtemps cachée pour créer sa musique. Elle se sentait illégitime. Ce rêve lui semblait trop gros, difficile à atteindre. Mais dès l’enfance, Rebecca a su qu’elle voulait en faire son métier. La jeune femme, diagnostiquée dépressive il y a plusieurs années, a d’abord longuement exploré le thème de l’insomnie. Ses insomnies sont en effet une source d’inspiration et de créativité pour elle.
Avec ce troisième EP, Rebecca cherche aujourd’hui à apporter du réconfort aux personnes qui traversent des moments difficiles, en tentant, toujours, d’être la plus juste, honnête et délicate dans ses mots. Découvrez l’univers de Rebecca Moon sur Instagram.
Comme de nombreux Français, vous avez peut-être un vélo qui reste à la cave car vous ne savez pas comment le réparer. Il existe des solutions et la possibilité, par exemple, de participer à des ateliers vélos solidaires proposés par Solicycle. « Les ateliers vélos SoliCycle sont des ateliers de recyclage, dont l’objectif est de récupérer des vélos destinés au rebut et qui sont remis en état ou valorisés sous forme de pièces détachées. Ces vélos sont récupérés en masse en déchetterie, via des campagnes en pied d’immeuble ou directement auprès de particuliers », explique Solicycle
Solicycle est un dispositif d’insertion par l’activité économique qui permet de recruter des personnes qui rencontrent des problématiques d’accès à l’emploi. « L’exercice de l’activité permet d’acquérir des savoir-faire techniques complets et facilite l’accès à des emplois porteurs, notamment dans le secteur du vélo, mais également dans les secteurs de la gestion des déchets, de l’accueil, des services… De plus, lors des séances d’auto-réparation, les salariés en parcours d’insertion sont en position de transmission de leur savoir-faire technique, ce qui se révèle particulièrement valorisant et formateur du point de vue de l’acquisition des savoir-être professionnels », explique Eric Joly, directeur de Solicycle.
Cette interview a été réalisée en partenariat avec le média impact.info. Vous pouvez la retrouver en intégralité ici.
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L’idée de L’Extratypik est née d’une expérience douloureuse vécue par Siham avec son enfant, porteur de handicap. Face aux difficultés rencontrées lors des visites chez le coiffeur – bruits, lumières vives, gestes brusques –, elle a décidé de créer un espace adapté.
« J’ai créé L’Extratypik parce que je ne trouvais aucun lieu où mon propre enfant pouvait se faire coiffer sans stress. J’ai voulu inventer ce qui n’existait pas encore », explique-t-elle.
L’Extratypik se présente sous la forme d’un camion aménagé en salon de coiffure mobile. Il a été conçu en collaboration avec des professionnels du handicap et des spécialistes en socio-coiffure.

Ce salon itinérant se déplace auprès des familles, des associations et des structures spécialisées, offrant des prestations sur mesure. Il dispose ainsi de renforçateurs pour encourager les comportements positifs et d’un minuteur pour structurer les temps de coupe, mais également d’un mur d’images pour faciliter la communication. Les miroirs peuvent également être cachés pour limiter la surcharge émotionnelle.
Il y a par ailleurs une tablette pour aider les enfants non-verbaux et du matériel silencieux qui évite les bruits anxiogènes. Chaque détail a ainsi été pensé pour créer un environnement serein et inclusif, où chaque enfant peut se sentir en sécurité.
Consciente que certains enfants peuvent avoir besoin de temps pour s’adapter, Siham propose des visites blanches. « Ces rendez-vous de 30 minutes sont dédiés à la désensibilisation de la personne, pour la préparer à son premier rendez-vous coiffure. » Ces séances permettent à l’enfant de se familiariser avec l’environnement, le coiffeur et le matériel, sans obligation de coupe, réduisant ainsi l’anxiété et favorisant une expérience positive lors des futures visites.
Pour découvrir davantage sur L’Extratypik, prendre rendez-vous ou soutenir cette initiative, rendez-vous sur leur site Internet : www.lextratypik.com.
Depuis 2002, Handicap.fr est le 1er média d’informations en ligne sur tous les sujets liés au handicap et à l’autonomie des personnes handicapées. C’est aussi une équipe de personnes engagées qui mettent leurs énergies et leurs différences au service d’un objectif, celui d’une meilleure prise en compte des personnes en situation de handicap dans la société.
Depuis son ouverture, en 2016, le Supersonic est devenu un lieu incontournable pour les passionnés de musique rock. Ce bar et salle de concert, situé dans le fourmillant quartier de Bastille, à Paris, propose une programmation musicale pointue et des concerts sont gratuits tous les soirs de la semaine. Pour la troisième année consécutive, le Supersonic organise son festival Block Party mais, cette fois-ci, en version augmentée. Dix lieux situés tout autour de la salle sont pour l’occasion mobilisés, avec près de 120 concerts au programme.
« C’est vraiment un festival de découvertes musicales. On choisit volontairement de ne pas programmer de grosses têtes d’affiche. Les groupes viennent des quatre coins du monde : de Hollande, du Royaume-Uni ou d’Amérique, par exemple. Et musicalement, on va balayer tous les spectres de la musique indépendante », détaille Aurélien, le programmateur de la salle.
Pour inciter le public à voir un groupe plus qu’un autre, trois influences musicales des artistes sont détaillées sur le programme. « Le Block Party est un excellent moyen de découvrir le Supersonic. On avait vraiment envie de créer une petite fête de la musique à l’échelle d’un quartier. Si vous souhaitez réussir votre festival, surtout, baladez-vous de lieu en lieu. »
Block Party aura lieu du 29 au 31 mai 2025 à Paris. Infos et billetterie ici.
À Paris, à quelques pas de la place de la République, se trouve un des locaux de l’association Basiliade. C’est ici, non loin de l’ancienne rédaction du journal “Libération” que plusieurs salariés et bénévoles de la Maison Escale – structure pilotée par Basiliade – nous ont donné rendez-vous.
Une première rencontre formelle pour échanger et surtout nous faire faire découvrir la Maison Escale. S’ensuivra une rencontre plus festive avec le reste de l’équipe et les jeunes accueillis par la structure. Une soirée est en effet organisée tous les mois, autour d’un repas convivial qui permet d’accueillir les nouveaux, de favoriser les échanges et l’écoute, de partager un bon moment pour oublier, le temps d’un instant, son vécu, ses problèmes, et ne profiter que du moment présent.
Pour aller plus loin > Marseille : un LGBTour pour découvrir la cité phocéenne autrement



Elle jouxte le musée du Louvre, dans un sublime bâtiment classé Monument historique. L’École du Louvre forme depuis plus de 140 ans des étudiants à l’histoire de l’art, l’archéologie, l’épigraphie, l’anthropologie et la muséologie. Cet établissement d’enseignement supérieur public, au concours d’entrée très exigeant, attire des élèves de toute la France. Ainsi, 70% des étudiants admis à l’École du Louvre ne viennent pas d’Ile-de-France.
“À l’origine, au XIXe siècle, l’École a ouvert ses portes pour former les conservateurs de musée. Nous étions dans un contexte de création de nombreux musées partout en France. Aujourd’hui, nous formons nos élèves à une constellation de métiers publics ou privés : conservateurs, régie des œuvres, services culturels des musées, conférenciers, commissaires-priseurs, galeristes, médiateurs culturels… Ainsi qu’à de nouveaux métiers liés au numérique”, explique Claire Barbillon, directrice de l’établissement. Aujourd’hui, une personne diplômée de l’École du Louvre aurait 90% de chance de trouver un emploi dans le domaine du patrimoine et de la culture.
Pour faire face à l’augmentation du coût de la vie étudiante (+7% en 2023) et aux loyers parisiens très élevés, l’École a choisi de créer une cagnotte participative en ligne. “En tant qu’établissement public, nous recevons une subvention essentielle de l’État, mais elle n’est pas majoritaire dans notre budget. Nous avons un autofinancement très important. L’État attribue des bourses essentielles aux élèves qui peuvent en bénéficier, mais elles ne sont pas suffisantes pour vivre à Paris. C’est pourquoi nous faisons un appel aux dons de particuliers jusqu’au 6 juin afin de constituer un fonds d’urgence pour les élèves les plus en difficulté.”
Pour faire un don à l’École du Louvre donnant droit à une réduction d’impôt, rendez-vous ici.
Le 21 mai, c’est la Journée internationale du thé. Lumière, donc, sur une adresse confidentielle, mais singulière du 20ᵉ arrondissement parisien. Happy Blue Tea n’est pas une simple boutique de thé : c’est un lieu pensé comme une respiration, à contre-courant du rythme urbain.
Fondée en 2021 par Fanny Pecheran, ancienne ingénieure commerciale dans une société du CAC 40, cette échoppe propose aujourd’hui plus de 200 références. La sélection s’articule ainsi autour de thés d’origine rigoureusement choisis, de mélanges parfumés artisanaux, ainsi que d’infusions bien-être et de rooibos. L’accent est mis sur la qualité, la transparence des approvisionnements, une sélection de partenaires engagés dans les pays théicoles ou, encore, souvent locaux, particulièrement pour les céramiques qui sont faites également dans le 20ᵉ arrondissement de la capitale.
Happy Blue Tea développe également une dimension pédagogique et conviviale à travers des ateliers de dégustation, des événements autour des accords thés et mets, ou encore des abonnements personnalisés. L’accueil y est soigné, l’ambiance intimiste, et chaque visite devient un moment de découverte et de partage.
La boutique porte également une attention particulière à l’impact environnemental : emballages réutilisables, vaisselle d’artisans, logistique pensée en circuit court.
Au croisement de la gourmandise, de l’artisanat et de la bienveillance, Happy Blue Tea incarne une autre manière de consommer… et de prendre le temps. En cette journée dédiée au thé, cette adresse du 20ᵉ arrondissement rappelle qu’un simple breuvage peut aussi créer du lien, éveiller les sens et inviter à ralentir.
Happy Blue Tea
210 Rue des Pyrénées
75020 PARIS
Il n’y a pas d’âge pour taper dans le ballon, ni de genre pour jouer au foot. La preuve avec ce premier tournoi international Mamies Foot, organisé les 31 mai et 1ᵉʳ juin à Fontenay-sous-Bois, dans le Val-de-Marne.
L’idée est ainsi de rassembler les mamies de France et d’ailleurs lors d’une compétition de football. Ici, l’objectif n’est pas de gagner, explique Marie-France Gosselet, à l’origine de l’évènement. L’esprit de compétition peut être présent, mais le but est surtout de passer un bon moment, convivial, sur le terrain et en dehors.

L’ambition est également de parler de sport féminin, mais aussi auprès des séniors. Derrière l’évènement, se trouve l’association Footeuse à tout âge, créée en 2019 par Marie-France Gosselet.
Pour aller plus loin > Le sport adapté, pour développer la pratique pour tous