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1ère radio 100% positive

Guillaume Douaud, éleveur bovin à la Ferme de Mareil, en Loire-Atlantique, pratique l’agriculture biologique depuis 15 ans. Il veut promouvoir l’agriculture paysanne dans le respect de l’environnement. De son côté, Eric Combrouze, choisit de se reconvertir vers un métier écoresponsable, en accord avec son parcours et ses convictions, après 20 ans dans l’industrie.

Leur rencontre, en 2018, a forgé une amitié et permis de lancer une idée : créer un lien direct entre les fermes et les quartiers. “Le nom était trouvé !” écrivent-ils sur leur site.

Une épicerie responsable dans le 12ᵉ arrondissement

Des fermes, un quartier est une épicerie responsable et engagée, située dans le 12ᵉ arrondissement de Paris. L’ambiance y est résolument rétro, le patron à l’image des produits qu’il propose : authentique.

« Quand on a créé l’épicerie avec mon associé, on a pensé à une espèce de devise : connaître et faire connaître ceux qui nous nourrissent. Ce que j’essaye de faire ici, c’est proposer des produits de qualité. Nous sommes en majorité bio. C’est surtout de la fidélité à des producteurs. Nous travaillons en circuit court », explique Eric

Cela fait deux ans qu’il porte sa blouse d’épicier avec conviction, « même si ce n’est pas facile tous les jours ». Conduit par ses convictions, le soutien de son associé, de sa famille et de ses clients, il s’évertue chaque jour à tendre vers le mieux agir et mieux consommer.

« Je suis issu d’un milieu rural. Je connais le mode de vie des paysans. Les conditions de vie des agriculteurs en France sont scandaleuses. C’est quelque chose qui m’a toujours travaillé. Quand est venu le temps de me repositionner professionnellement, cela a été évident pour moi de contribuer à ce que les producteurs puissent être rémunérés correctement », ajoute le cofondateur Des Fermes, un quartier.

Avec ses immenses gratte-ciels et son arche monumentale, le quartier de la Défense ne laisse personne indifférent. Quatrième quartier d’affaires le plus attractif au monde, la Défense est implantée sur quatre communes : Puteaux, Courbevoie, Nanterre et La Garenne-Colombes. Près de 180 000 salariés y travaillent et 50 000 personnes y habitent.

“On ne s’y attend pas forcément, mais c’est un quartier qui regorge d’œuvres d’art contemporaines. Dès les années 60, on a cherché à rendre ce quartier moins austère. Environ 70 œuvres sont réparties un peu partout dans le quartier”, explique Antoine, guide touristique au sein de son entreprise DaneelArt.

Une église dans la Défense  

C’est une statue de Louis-Ernest Barrias, “La Défense de Paris”, inaugurée en 1883, qui a donné son nom au quartier. “Auparavant, ici se trouvait la place du Chant de coq. Cette statue, qui représente les soldats durant la guerre franco-allemande de 1870, est devenue très populaire. Elle a ensuite donné son nom à un futur rond-point puis au nom du quartier d’affaire”, précise Antoine. 

La défense
Crédit Louis Colbee / Unsplash

Fait insolite : une église se cache dans la Défense. “L’église Notre-Dame de Pentecôte a été créée en 2001 par Franck Hammoutène. On a du mal à la deviner, car elle s’insère très bien dans les volumes de la Défense. Mais si on regarde bien, il y a une petite croix sur la façade en verre fumé. Dans cette église, on ne fait que des messes. Il n’y a pas de mariages, ni d’enterrements. Et elle est même fermée le dimanche, car il n’y a personne ici ce jour-là!” glisse Antoine.

Pratique.
Les visites insolites de DaneelArt coûtent 15 euros. Information et réservations ici.  

“Le photomentalisme est un concept que j’ai créé en avril 2023. J’approche les gens dans la rue au hasard et j’essaie de capturer chez eux un sourire sincère. Pour cela, je réalise une expérience de mentaliste. Je leur fais penser à un souvenir positif : un meilleur souvenir, un plus grand rêve ou une personne qui leur est chère. Et j’essaye de deviner cette pensée”, explique Thanh Long Bach

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Thanh immortalise ces moments en vidéo et les diffuse sur Instagram à ses 232 000 abonnés. Sur ses vidéos, on découvre des grands sourires, des cris de joie et de l’émotion jusqu’aux larmes lorsqu’il réussit à trouver la bonne pensée. “Ce que l’on ne voit pas sur les réseaux, c’est que l’expérience ne marche pas toujours !” glisse-t-il. 

“J’aime voir les gens s’émerveiller devant la magie”  

“J’ai attrapé le virus de la magie quand j’étais tout petit. Je devais avoir 8 ans. J’ai pratiqué cet art comme un fou, grâce à une cassette vidéo notamment. Petit à petit, je me suis rendu compte que ce qui me plaisait, c’était l’émerveillement des gens lorsqu’ils découvraient un tour de magie. Je suis ensuite passé de magicien à mentaliste”, explique Thanh. Selon lui, les mentalistes ont des techniques similaires aux magiciens. “Mais au lieu de jouer avec un jeu de cartes, on joue avec l’esprit des gens.”  

Thanh se définit comme positif et optimiste. “Ma grand-tante est l’une des créatrices du centre bouddhiste du Village des Pruniers, à Riorges, dans la Loire. Je baigne, depuis l’enfance, dans cet univers du bien-être et de vivre dans l’instant présent. Ça m’a habité et, désormais, je prends tout de manière positive. Même les expériences négatives, je les prends comme des leçons de la vie. C’est pour ça que j’aime tant voir sourire les gens.” 

Installer 80 start-up et entreprises spécialisées dans la protection de l’environnement au même endroit. Tel est l’objectif du projet Find Climate, qui va voir le jour à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, en juin 2024. Sonia Artinian-Fredou, cofondatrice de cet espace de travail, a travaillé une trentaine d’années dans des grands groupes comme Lafarge ou Michelin. “Un grand immeuble rempli de bureaux était vacant tout près de l’université de Nanterre. J’ai eu envie de réunir différents acteurs engagés pour le climat – des associations, des citoyens, des grandes entreprises ou des start-up – afin que tous puissent échanger”., explique-t-elle. 

10 000 mètres carrés seront ici consacrés aux start-up. Elles vont être installées dans des ateliers industriels. “Contrairement à la Station F, à Paris, ici, ces ateliers sont des usines. Car il s’agit de fabriquer des équipements de façon plus écologique. C’est-à-dire de fabriquer différemment une chaise, un véhicule, ou même des énergies”, détaille Sonia Artinian-Fredou. “La coopération permet de trouver des réponses aux enjeux climatiques”, complète-t-elle.

À ce jour, cinq start-up ont signé pour prendre part à cette aventure, dont Ever Dye, spécialisée dans les teintures durables, et l’entreprisse Chaff, spécialiste de la collecte du marc de café. 

“Nous avons acquis des lecteurs Victor. Ils sont accessibles aux personnes malvoyantes, mais aussi à toutes les personnes qui seraient empêchées de lire à cause d’un handicap. Ces boîtiers fonctionnent avec des CD qui permettent de découvrir la lecture à voix haute”, explique Catherine Cauderlier, la directrice de la médiathèque de Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne).

Ces CD spécifiques sont appelés Daisy. Ils permettent d’arrêter et de reprendre la lecture à n’importe quel moment, de ralentir la diction, ou encore de moduler la voix en la rendant plus grave ou plus aigüe. 

Une cinquantaine de romans disponibles  

La médiathèque accueille tous les lundis du mois l’association Valentin Hauy, qui agit pour les malvoyants et les malentendants. Une personne bénévole leur fait la lecture. “Nous possédons une cinquantaine de CD Daisy qui sont empruntables. Les livres disponibles sont des romans de l’actualité littéraire, comme Valérie Perrin ou Amélie Nothomb. Notre objectif est de doubler le nombre de ces romans.”

Les personnes intéressées doivent présenter une preuve de handicap. La médiathèque possède quatre lecteurs Victor. 

Après plus de vingt années dans l’accompagnement social et professionnel des personnes en difficulté, Hawa Sangaré souhaitait créer une entreprise où les femmes puissent s’émanciper et sortir de l’isolement dans lequel certaines peuvent être plongées. “On a fait le choix de recruter des personnes éloignées de l’emploi. Celles qui travaillent ici viennent de foyers d’hébergement, sont des réfugiés politiques ou des jeunes diplômés qui n’arrivent pas à se positionner sur le marché du travail, ou encore des personnes sans domicile fixe”, explique Hawa Sangaré. Chez H.A.W.A au féminin, son entreprise créée en 2021, il y a une majorité de femmes, mais aussi quelques hommes. Pendant un à deux ans, ils sont accompagnés et aidés pour définir leur projet professionnel. 

Installé au sein de la manufacture Berlier, dans le 13ᵉ arrondissement de Paris, les 26 salariés s’activent chaque jour à la création de pièces uniques. C’est ici que sont confectionnés les vêtements produits à base de tissus de grandes marques de Luxe. La marque de mode écoresponsable Bleu Tango est la première à avoir répondu à l’appel de l’atelier d’insertion. Ainsi, elle confie ses invendus, mais également des vêtements issus de ses collections, à revendre en l’état.

Un premier défilé à l’hôtel de ville de Paris

Le 1ᵉʳ février dernier, après quatre mois de travail, Hawa et son équipe ont eu l’opportunité de présenter leur première collection lors d’un défilé à l’hôtel de ville de Paris. Une première victoire pour Hawa qui s’impose aujourd’hui dans le monde de la mode solidaire et circulaire. “On a montré que, collectivement, on pouvait y arriver. Nous avons inspiré des hommes et des femmes et il faut continuer. Continuer à croire en ses rêves et à les transmettre. C’est très important pour moi.”

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En juillet 2024, Hawa Sangaré portera la flamme olympique à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris. Le relais de la flamme permet de valoriser toutes les personnes qui s’attachent à l’entrepreneuriat. Une grande surprise pour la Parisienne, qui espère agrandir son entreprise d’insertion dans les mois à venir.

Permettre aux jeunes des quartiers prioritaires de jouer au tennis. C’est ce à quoi s’engage l’association Fête le Mur. Fondée en 1996 par l’ancien tennisman français Yannick Noah, elle est aujourd’hui implantée dans 74 villes françaises, dont dans les DOM-TOM. Au Mée-sur-Seine, en Seine-et-Marne, Frédéric est éducateur sportif sur ce site depuis sa création, en 2000. « Fête le Mur veut répondre aux problématiques que l’on connaît dans les quartiers prioritaires. Elle permet aux jeunes d’être occupés, à travers une multitude d’activités, basées autour du tennis », explique-t-il.

Pour ce faire, les enfants s’entraînent deux fois par semaine avec Frédéric et Brandon, leurs éducateurs. À terme, l’objectif est d’intégrer les jeunes tennismen au club de tennis de la ville, Le Mée Sport Tennis. Les deux entités ont en effet signé un partenariat qui permet de faciliter l’intégration au club. Mimoune, 15 ans, est initialement un « fêtelemurien » qui joue désormais aussi pour Le Mée Sport Tennis : « Fête le Mur, c’est comme ma deuxième famille. Depuis que j’ai 3 ans, j’use les terrains de l’association. Ça m’a montré la solidarité, l’esprit d’équipe et qu’il n’y a pas de barrière dans le sport. Quand on veut, on peut », témoigne-t-il, sourire aux lèvres.

L’association du Mée-sur-Seine permet aux sportifs de jouer gratuitement au tennis. L’ensemble de l’équipement est en effet fourni par l’association. Une aubaine pour les parents qui, sans ce privilège, ne pourraient pas voir leurs enfants pratiquer ce sport. « Pour nous, cela n’aurait pas été envisageable dans un club standard. Ils peuvent découvrir cette discipline et s’épanouir avec. Je remercie Fête le Mur pour cette opportunité », confie Karim, papa de deux garçons inscrits à l’association.

Pour fonctionner, Fête le Mur bénéficie de subvention de la mairie du Mée-sur-Seine.

AirZen Radio. Pourquoi avoir lancé un réseau social accessible seulement aux femmes ? 

Claire Succo. Meuf était une marque de vêtements engagée pour les femmes. Sur nos réseaux sociaux, on s’est ensuite mis à évoquer toutes sortes de sujets, même les plus tabous. Je recevais des messages privés de femmes qui m’expliquaient qu’elles ne pouvaient pas parler de certaines choses sur leurs réseaux. Huit femmes sur dix se censurent sur certains sujets. Cela peut concerner les règles, la contraception, la ménopause, les violences sexistes… J’avais donc très envie d’ouvrir un espace dans lequel les femmes peuvent parler de tout ce qu’elles veulent sans se prendre la tête. 

Les femmes sont particulièrement exposées à la haine sur les réseaux sociaux

Oui. Certaines influenceuses font partie des femmes qui ne se censurent pas et elles en payent les conséquences. Elles sont harcelées et reçoivent des menaces quasi quotidiennement, parfois jusqu’à chez elles. Ces influenceuses engagées ont un rôle crucial dans la déconstruction de nombreux sujets. J’échange beaucoup avec elles. Elles en ont aussi ras-le-bol d’être censurées par les plateformes sur des thèmes importants. 

À quoi ressemble Meuf, votre nouvelle application ? 

Elle ressemble aux réseaux sociaux déjà existants. On peut y poster des photos, des vidéos, réagir, échanger par messages privés. Il y a différentes catégories sur l’application qui permettent de construire sa propre “self place”. On peut choisir les sujets dont on a envie de parler et, a contrario, ceux que l’on ne veut pas voir grâce à un système de filtres. Nous avons aussi créé une carte interactive pour trouver d’autres utilisatrices, si toutefois on a besoin d’aide, d’un tampon ou d’un service. 

Destins liés est un mouvement, né en 2022, regroupant des jeunes engagés – étudiants ou professionnels – qui se réunissent pour construire un projet commun de justice sociale. Tous sont issus de milieux populaires, de banlieues et de milieux ruraux. Destins liés souhaite porter leurs voix pour combattre les inégalités de destin par un changement systémique.

“On a déployé un programme, qui s’appelle le pouvoir étudiant, ayant pour objectif de former des étudiants ou des jeunes diplômés qui souhaitent se mobiliser sur la question de la précarité étudiante”, explique Amina El Gnaoui, l’une des fondatrices de Destins Liés. La formation dure une année et leur permet de développer le leadership, de maîtriser les outils d’affaires publiques et de plaidoyer afin de construire leur pouvoir.

Ce programme est divisé en trois pôles : mobilisation, plaidoyer et communication. L’objectif est d’obtenir l’extension du versement des bourses du Crous de 10 à 12 mois.  

Un constat alarmant sur la précarité étudiante

Cette mobilisation est le fruit d’un constat alarmant. Selon une enquête de l’OVE, de 2020, 43% des étudiants en France travaillent en plus de leurs études pour subvenir à leurs besoins. L’absence de bourse pendant l’été peut aussi forcer les étudiants à travailler davantage, ce qui peut avoir un impact négatif sur leur santé et leur réussite académique et professionnelle. Un étudiant sur deux ne parvient par ailleurs pas à se nourrir et à se loger.

Destins liés se bat pour garantir les conditions de vie minimales afin de permettre à chaque jeune de pouvoir s’émanciper et construire son avenir avec sérénité, sans se soucier d’avoir un toit et une assiette pleine. Environ 80 000 jeunes sortent chaque année du système scolaire sans aucune qualification. Le but est ainsi de lutter contre le décrochage scolaire et de permettre à chaque jeune de choisir son avenir professionnel, indépendamment de ses conditions économiques et sociales. 

La Réserve des Arts est née en 2008 d’un double constat. D’un côté, les entreprises cherchent à se débarrasser de leurs déchets. De l’autre, les professionnels de la culture – créateurs, artistes, étudiants ou retraités – ont constamment besoin de matériel de récupération pour créer. Comment mettre alors en relation tous ces acteurs ? Via La Réserve des Arts !

Derrière ce projet, on retrouve deux femmes. Sylvie Bétard et Jeanne Granger. L’idée leur est venue de créer La Réserve des Arts après avoir découvert l’association new-yorkaise Materials for the Arts. L’idée était alors de collecter et récupérer des matériaux auprès de partenaires tels que les musées, théâtres, grandes entreprises de mode et de luxe. Et de remettre en circulation ces matériaux après valorisation. L’association française a ainsi été lancée en 2008.

Dès lors, la structure a intègré le réseau national des ressourceries artistiques et culturelles (Ressac). Le concept, quant à lui, a essaimé dans tout le pays avec un seul but : développer l’économie circulaire dans l’univers créatif et artisanal. En 2018, dix ans après sa création, l’association collectait quelque 200 tonnes de matériaux comme du bois, du métal, du cuir, des tissus, du textile ou encore du plastique… Aujourd’hui, ce chiffre dépasse les 722 tonnes avec 90% de ré-employabilité.

La Réserve des Arts compte à ce jour un peu plus de 13 000 adhérents, répartis dans toute la France. Et trois sites de vente : deux en Île-de-France, à Paris 14ᵉ et Pantin. Le dernier se situe quant à lui à Marseille.

Pour aller plus loin > Montreuil : la Ressourcerie du cinéma offre une seconde vie aux décors

L’escape game Le Bureau des légendes est inspiré de la série française du même nom, créée par Éric Rochant. Imaginée et développée par le studio Dama Dreams sous licence avec TOE-The Oligarchs Editions, l’expérience de jeu propose aux visiteurs deux formules de scénario. L’initiale, élaborée à l’ouverture, en mars 2020. Mais également une nouvelle version afin de renouveler son public et donner aux joueurs envie de revenir pour cet escape game immersif.

Une immersion totale au cœur de la série

C’est dans un lieu tenu secret que les participants sont immergés dans un décor reproduisant fidèlement celui de la série. Ils sont alors amenés à interagir avec trois acteurs et réagir face à une situation de crise et deviennent ainsi acteurs de leur propre aventure. Leurs décisions et leurs actions pourront d’ailleurs les conduire à des fins de jeu différentes. Cette immersion visuelle, sonore et humaine rend l’expérience très forte et participe à maintenir les participants dans une bulle hors du temps.

Cet escape game immersif unique en France se déroule sur 2 heures, dans 300 m² répartis en deux étages et mobilise 3 à 6 joueurs qui deviendront des membres du Bureau des légendes.  

Rappelons la participation d’acteurs clés de la série tels que Mathieu Kassovitz, Mathieu Amalric, Jules Sagot et Stefan Crepon, qui permet encore plus de plonger dans l’univers du Bureau des Légendes.

Pratique.
Tarifs :  de 49€ et 69€ par joueur (tarif dégressif en fonction du nombre de participants). Conseillé à partir de 12 ans. 
Adresse : au cœur du 6ᵉ arrondissement. 
Horaires : de 16 à 23 heures en semaine, de 9h30 à 23h le week-end. Du lundi au dimanche. Départ toutes les 40 minutes. 

Disponible en version anglaise. 

C’est grâce à une ultime victoire par KO que Pierre Pequignot, Bisontin de 27 ans, a remporté le titre de champion de France de kickboxing dans la catégorie des moins de 91 kilos, à Bondy (Seine-Saint-Denis).

“L’adversaire était très rapide. Finalement, j’ai pu atteindre ses appuis dans la première reprise en le frappant à la jambe. Et lors de la seconde reprise, j’ai effectué un enchaînement d’une trentaine de coups. L’arbitre a été obligé de stopper le combat, car mon adversaire n’était plus en mesure de rendre les coups”, raconte le sportif.  

“Le kickboxing a changé ma vie”  

La pratique du kickboxing a radicalement transformé la vie de Pierre. “Ce sport a changé mon esprit et mon corps. Pendant mes entraînements, je m’inflige beaucoup souffrance. Mais on est obligés de passer par là pour réussir. L’esprit se transforme en même temps que le corps. Accomplir des gestes techniques, l’aspect self-défense et l’aspect artistique redonnent aussi beaucoup confiance en soi”, dépeint-il. 

Pierre est membre de l’Académie fight club fitness de Besançon. Deux autres membres de ce club bisontin ont remporté deux médailles de bronze dans leur catégorie : Janelle Manger-Vernier et Côme Latger. La suite pour Pierre ? “J’aimerais participer aux championnats de kickboxing qui se dérouleront à Marseille, les 20 et 21 avril. J’ai dans le viseur un double titre de champion de France !” 

Que l’on ait ou non l’esprit de compétition, nous préférons gagner plutôt que perdre. Les médecins disent que c’est une question de dopamine et de recherche de plaisir. Les psychologues expliquent que c’est lié à notre instinct de survie. Les sociologues à nos comportements grégaires. C’est, dans tous les cas, une question d’instinct.

L’affirmation de Pierre de Coubertin pour promouvoir les valeurs de l’olympisme – « l’important, c’est de participer » – permet de mettre tout le monde d’accord. Pourtant, l’échec est aujourd’hui positivé et apprécié vertueux avec le renfort du développement personnel.

Gagner son argent par son travail

La première évocation des Français est l’argent. Pour le plus grand nombre, gagner est le fruit d’un travail et d’un engagement. Pas par la force ni la gagne. L’important n’est donc pas de battre, mais bien de contrer sans relâche toute forme d’adversité. Une nuance qui n’oppose plus les notions de compétition et de solidarité.

1000 Français interrogés indiquent plus de 600 noms pour représenter la « gagne ». Ce qui démontre la grande diversité et la fragmentation de notre société. Autre enseignement : à part Marie Curie, très peu de femmes apparaissent dans ces 600 noms. Y compris dans les réponses des Françaises. Enfin, les 250 noms cités comme « perdants » sont pour le plus grand nombre cités aussi dans les gagnants. C’est donc une question de regard et d’appréciation.

Des figures très diverses

Assaël Adary est le co-fondateur et directeur général du cabinet d’études et de conseil Occurrence, du Groupe IFOP. Sa mission est d’évaluer et de mesurer les impacts de tous les types d’actions de communication et de publicité. Ses études apprécient et décryptent les tendances de la société tant pour des institutions publiques que pour des entreprises privées. Assaël Adary a conçu la solution non partisane pour compter le nombre de participants lors de manifestations et obtenir des chiffres fiables.

Assaël Adary est le Président des Alumni Celsa Sorbonne Université et vice-Président de Com Ent. Il enseigne dans différentes universités et écoles telles que Science Po Paris, le Celsa Sorbonne université. Il est l’auteur ou le coauteur d’une dizaine d’ouvrages : les éditions 7, 8 et 9 du Communicator (Dunod) ou plus récemment, en 2022, « Communication et Marketing Responsables » (Dunod).

Occurrence – Etudes et conseil en communication  – Groupe IFOP – www.occurence.fr – Tel +(33) 01 48 24 69 09

Alors qu’il est un socle alimentaire dans une grande partie du monde, le blé, et par conséquent le pain et ses dérivés, est devenu pour plusieurs personnes un ami dont il faut se méfier. On ne le répétera jamais assez : son gluten n’est pas un ennemi en tant que tel. Celui dont il faut absolument se méfier est le gluten industriel, présent dans de nombreuses farines. Sensation d’inconfort après en avoir consommé jusqu’au syndrome du côlon irritable, le mauvais gluten peut être responsable de nombreux désagréments qui gâchent la vie des gourmands. Sans parler de son indice glycémique délirant comparable aux pires boissons sucrées du commerce.   

Ancien journaliste d’origine italienne, Adriano Farano a réalisé une enquête sur la farine et le pain que l’on consomme et est revenu de celle-ci complètement transformé. Sans abandonner totalement son métier de journaliste, il décide de se former à la boulangerie et de créer Pane Vivo

Avec un choix très précis de farines venues de Sicile – longtemps grenier de l’Empire romain-, Adriano Farano va alors créer le premier pain scientifiquement bon pour la santé. Récemment, l’APSSII, l’Association des Personnes Souffrant du Syndrome de l’Intestin Irritable, a ainsi recommandé Pane Vivo sur son site. 

Au-delà de ses boutiques parisiennes, il est également possible de trouver les différents pains Pane Vivo dans quelques magasins partenaires en France, mais aussi de les recevoir chez soi grâce à une formule d’abonnement. 

Le livre tiré de son enquête : “Je ne mangerai pas de ce pain-là” (éditions Rouergue).

AirZen Radio. Alexandra Marschan-Claude, comment êtes-vous arrivée à la tête du Café Maa ? 

Alexandra Marschan-Claude. Je suis finlandaise et je vis à Paris depuis presque 30 ans. J’ai construit ma famille ici. Mon mari est finnois et mes deux enfants sont nés ici. Quand je suis en France, je me considère comme une Finlandaise, et quand je suis en Finlande, j’ai trop de traditions françaises… Donc je situe mon identité entre ces deux pays. Mais c’est aussi une grande richesse ! On a ouvert le Café Maa en avril 2021 à l’Institut Finlandais. Auparavant, je travaillais à l’ambassade de Finlande. C’était un rêve d’ouvrir mon café finlandais et, dans un lieu pareil, c’est assez extraordinaire. 

Quels sont les légumes ou les poissons que l’on retrouve le plus souvent en Finlande ? 

En Finlande, on mange surtout les baies et ce qu’on trouve dans la forêt. Nous avons des infusions à base d’orties, de feuilles de fraises sauvages, de la rhubarbe, des myrtilles… Pour le poisson, on utilise beaucoup le hareng fumé ou mariné, qu’on conserve dans de l’huile de tournesol. On est assez forts pour produire des céréales également. Le riz peut être, par exemple, remplacé par un mélange d’épeautre et d’orge.  

Crédit Anni Alanen

Quels plats avez-vous choisi de mettre sur votre menu pour cette saison ? 

Notre “best-seller”, c’est la salade Saari. C’est une salade mi-chaude, avec un saumon poché, des légumes rôtis et une sauce blanche à base d’aneth. Il y a aussi notre soupe de saumon. Des clients se déplacent parfois de loin pour venir la goûter ! Nous proposons des sandwichs à base de saumon fumé, d’écrevisse ou de thon, mais aussi des sandwichs végétariens avec du houmous fait maison.

Sur le menu, on trouve également une tartelette venue de l’est de la Finlande. Durant la guerre, c’était un plat assez répandu. Les Finlandais y incorporaient des pommes de terre, des carottes ou du porridge. Nous servons cette tartelette avec du riz, un beurre d’œuf et un peu d’aneth dessus. 

Pratique. Le Café Maa, 33 rue du Sommerard, 75005 Paris.

Laura Douchet est chercheuse associée chez Ellyx, une agence de recherche et développement, et d’innovation sociale. Sa mission est de viser la régénération de la société, de ses systèmes et référentiels, au bénéfice de l’intérêt général.

Laura explique que les entreprises qui innovent en investissant dans la RetD (Recherche et Développement) peuvent être aidées. Cela en finançant une partie en utilisant des aides de l’État sous la forme de Crédit d’Impôt Recherche (C.I.R.).

Les sciences humaines et sociales

Ce sont les innovations techniques ou technologiques qui mobilisent le plus souvent les crédits d’impôts. Par exemple, dans les transports, la métallurgie, la chimie, l’automobile, etc. Ce que l’on appelle les « sciences dures ». Ils le sont beaucoup moins pour des recherches vers des innovations organisationnelles, humaines ou sociales. Ce que l’on appelle, en opposition aux sciences dures, les S.H.S., les Sciences Humaines et Sociales.  

Ether Impact partage ce constat. Ce cabinet est dédié aux enjeux fiscaux innovants des entreprises. Trop peu d’entreprises, même dans l’Économie Sociale et Solidaire ou parmi les entreprises à mission, utilisent les crédits d’impôts dédiés à l’innovation et à la RetD. Tout le monde s’accorde à affirmer pourtant que celles qui disposeront d’un pôle « innovation et RetD » s’assureront plus de résultats et de chances de pérenniser leurs activités.

Ether Impact facilite le financement

Ether Impact démontre par la pratique que les S.H.S. sont de vraies sciences. Bien que leur mise en avant dans les textes de référence soit encore récente, leur place au sein de la RetD et dans l’innovation n’est plus à démontrer.

Convaincu que les grandes innovations à venir seront sociales, humaines et comportementales, Ether aide les organisations à valoriser leur démarche d’exploration et à les structurer pour profiter des crédits d’impôts recherche. Une vision orientée autour des niches fiscales spécifiquement françaises. Les entreprises concilient ainsi également leur développement et celui de leur impact social.

Ether Impact
46 rue du Chateau d’eau, Paris, Paris 75009
Ether – Avocats de la recherche et de l’innovation (etherfirm.co)

À l’occasion des 10 ans de l’Espace Andrée Chedid, la Ville d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) propose un programme d’animations jusqu’au 2 février 2024. Poésie, lecture, spectacle jeune public, performance, philosophie… Au total, 10 événements sont proposés pour fêter ce lieu inspirant.

Depuis son ouverture, en 2014, cet ancien commissariat à l’architecture remarquable s’est donné pour mission de faire connaître la personnalité d’Andrée Chedid. Et ce, à travers des expositions, des animations, des publications autour de l’œuvre singulière et emblématique de cette femme exceptionnelle. Cette poétesse incroyable a en effet été à la tête d’une dynastie familiale d’artistes parmi lesquels un certain -M-.

Ce lieu hybride est à la croisée du soin, de la poésie et de la philosophie. Il offre un soutien précieux, non seulement aux enfants, adolescents, parents et grands-parents, mais s’adresse plus largement à un public intergénérationnel. Un public désireux de se retrouver pour des moments réguliers de réflexion autour de la famille ainsi que pour des temps de découvertes conviviales où alternent spectacles, contes et musique.

Véritable laboratoire des idées, l’Espace Andrée Chedid s’affirme comme le lieu de métissage des savoirs et des champs disciplinaires. Un carrefour culturel et un lieu d’accueil au service du dialogue en famille.

Depuis son ouverture, à l’initiative de la Ville d’Issy-les-Moulineaux, l’Espace Andrée Chedid a attiré l’attention des spécialistes de l’enfance et de la parentalité qui y ont vu une « initiative inspirante par sa capacité à lier le social, le prendre soin et la culture en faveur du lien parent-enfant ».

Si le bio est résolument installé dans les pratiques des Français, malgré sa petite chute depuis quelques mois, il existe une autre pratique encore plus proche de la terre : l’agroécologie. Nous en parlons régulièrement sur AirZen Radio et nous nous apercevons que de plus en plus de jeunes agriculteurs souhaitent souvent se lancer ou se convertir à cette pratique agricole. 

Le cahier des charges de l’agroécologie va encore plus loin que le bio puisque, comme lui, il bannit tout intrant chimique, mais surtout, tout intrant tout court. Par ailleurs, elle va également se pencher sur les sols et laisser faire les vers de terre qui vont les faire vivre de manière plus naturelle. C’est ce que l’on appelle l’Agriculture de conservation des sols. 

Installé depuis 2016 en agriculture agroécologique dans le Calvados, à Lisieux, Bernard Lorber a créé, après la vente à la ferme, la première boutique qui réunit une quarantaine de producteurs qui travaillent de la même manière que lui : Chez Bernard et Marcel.

Légumes, jus de fruits frais, fromages, vins en biodynamie, pains au levain naturel sont la force de cette boutique, mais également différents produits de transformateurs haut de gamme. Ils ont tous été sélectionnés pour la qualité de leur fabrication. 

Installée à Saint-Cloud, en proche banlieue parisienne, la boutique se veut effectivement la première, mais certainement pas la dernière en France. 

Pratique.
Chez Bernard et Marcel
5, rue Dailly
92210 Saint-Cloud

Trente-quatre millions. C’est le nombre de baskets produites chaque jour dans le monde. Et lorsqu’elles sont cassées ou trop usées, elles finissent à la poubelle. David est cordonnier dans le 14ᵉ arrondissement de Paris. Il s’est spécialisé dans la réparation et la customisation de paires de baskets.

“Il y a quelques années, j’ai suivi un CAP de cordonnerie, puis un CAP de botterie. J’ai travaillé ensuite pour une maison de luxe pendant cinq ans. Et j’ai constaté à quel point il n’y avait pas d’endroit où faire réparer ses baskets. J’ai donc voulu rassembler au même endroit la customisation, la réparation et la fabrication sur mesure. C’est le premier concept de la sorte en France”, précise David Monteiro. 

3 milliards d’euros dépensés dans les baskets en France en 2021

En 2021, les Français ont dépensé 3 milliards d’euros dans des paires de baskets, selon la Fédération française de la chaussure. “Les baskets sont constituées de matières très mixées, de plastiques et de caoutchouc. Elles n’ont pas été conçues pour être réparées. Et même si, sur les étiquettes, il est écrit qu’une paire est en cuir, elle ne contient parfois qu’à peine 30% de cuir. La qualité des baskets a drastiquement baissé d’ailleurs, comparé à il y a dix ou quinze ans”, explique le cordonnier. L’enjeu écologique est donc de taille.

Pour réparer ces chaussures, David utilise des peaux véritables et des matières qualitatives pour que les paires durent le plus longtemps possible. 

Le Sneakers atelier, 114 Boulevard Brune, 75014 Paris. 

Tout au long de leur parcours, les visiteurs de “Science Expériences” sont accompagnés par des scientifiques passionnés. Ils transmettent leurs connaissances et répondent à toutes les questions. Les médiateurs scientifiques prennent le temps d’expliquer et de vulgariser des concepts parfois complexes.

Des confins de l’univers, aux profondeurs des abysses, en passant par le centre de la Terre, pour finir sur des thèmes de physique quantique (laser, téléportation, lévitation), le public va de thématique en thématique pour découvrir et s’éveiller à la science grâce à “Science Expériences”.

Les abysses : au plus profond des océans  

Mais que se passe-t-il de 0 à 11 000 mètres de profondeur sous la surface de la mer ? Bill François, spécialiste du monde sous-marin, accueille les curieux. Il invite les visiteurs à découvrir le monde fascinant des abysses, sous la forme d’une immersion délicate et multisensorielle. Enveloppées par les sons et les images des profondeurs, les anecdotes surprenantes et croustillantes des abysses feront frémir le visiteur. 

Le thème "Abysses" du musée immersif Science expérience
Jonathan Ganem

Ce parcours permet également au public de comprendre l’importance des fonds marins par un discours de sensibilisation à la pollution des océans.  

Voyage au centre de la Terre 

L’homme, aidé d’une machine, n’a jamais été plus loin que 12 km de profondeur. Mais ici, les visiteurs de “Science Expériences” vont pouvoir descendre à 6 300 km sous la surface de la Terre, via une technique de vidéo mapping immersive, une salle interactive qui réagit aux déplacements des visiteurs. La salle les transporte dans les entrailles de la Terre, jusqu’au noyau, avant de les faire rejaillir lors d’une éruption volcanique. L’occasion d’observer les ronds et éclaboussures de l’eau et de presque la toucher.

Soudainement, tout tremble et s’effondre pour atteindre le magma en fusion au centre de la Terre. Les voyageurs sont invités à découvrir et comprendre la structure géologique de la Terre et de ses différentes composantes. Cette technologie de tracking leur permet aussi de s’amuser volontiers à faire bouger le décor tout en se déplaçant dans la pièce.  

Quatre autres thèmes sont abordés dans ce musée, toujours avec un côté immersif et innovant : l’espace, le corps humain, la nature et l’électrostatique.

Pratique.  
Ouvert du lundi au vendredi de 10h à 19h, les samedis et dimanches de 10h à 20h 
Adresse : 16 cours Saint-Emilion, 17012 Paris