Le mois de septembre est souvent perçu comme un nouveau départ, avec un rythme qui s’accélère. Alors que l’été s’efface, les changements de saison influencent notre quotidien et notre bien-être.
Pour Sylvia Carretero, professeure de yoga et co-autrice du livre “Le yoga au fil des saisons – à la lumière de l’ayurveda et de la sagesse indienne” (éditions La Plage), il est essentiel de se reconnecter à ces rythmes naturels.
Selon l’ayurveda, tout est constitué de cinq éléments qui forment trois doshas : vata, pitta et kapha. Chacun d’eux a des caractéristiques qui varient en fonction des saisons.
En comprenant ces doshas, nous pouvons adapter notre pratique du yoga aux saisons. Le yoga et l’ayurveda nous permettent de traverser ces périodes plus sereinement.
Adopter une pratique de yoga en phase avec les saisons favorise l’inclusion et le respect de notre diversité intérieure. Les postures et la philosophie du yoga nous aident à nous ajuster aux changements naturels.
Pour en savoir plus sur cette approche, écoutez l’émission disponible en ligne et découvrez comment le yoga peut accompagner votre bien-être au fil des saisons.
Cette interview a été réalisée en partenariat avec le média impact.info. Vous pouvez la retrouver en intégralité ici.
Ce média a été fondé par Impact Partners et AirZen Radio, afin de mettre en lumière la parole de celles et ceux qui veulent faire bouger les lignes au sein de leur entreprise… mais pas que !
Rendez-vous sur impact.info pour découvrir les nombreux témoignages.
Dans cet épisode de Bien-être par AirZen, Sylvia Carretero, professeure de yoga et autrice, explore l’application des philosophies indiennes dans notre quotidien. Elle met en lumière leur impact sur notre bien-être. Yoga & ayurveda servent à comprendre les énergies qui traversent les saisons et mi-saisons.
A la rentrée de septembre par exemple, alors que nous expérimentons les prémices de l’automne, l’atmosphère est fluctuante, agitée, irritable. Cela vaut pour la saison climatique (la météo peut varier du tout au tout en quelques heures) comme sociale (rentrée littéraire, scolaire, politique, professionnelle…).
“Dans ces moments là, je vous invite à ralentir. A vous poser. Vous réancrer pour calmer le tumulte autour de vous”, précise Sylvia.
Les philosophies du yoga et de l’Ayurveda nous enseignent donc à mieux connaître notre nature profonde et à l’inscrire dans une nature qui évolue aussi selon ses propres humeurs. e
« Ces disciplines ont un même objectif, c’est de prendre soin de chaque individu dans son intégralité », explique Sylvia, insistant sur l’importance de ces pratiques pour notre équilibre. Son livre, co-écrit par Geneviève Devinat et Christelle Simonet, propose justement des postures (dans tous les sens du terme) à adopter selon son profil et selon la période de l’année.
Prendre soin de soi, créer un environnement heureux autour de soi nous donne de la force et nous permet aussi d’envisager un monde plus en paix“, conclut-elle.
Pour en savoir plus et prolonger la réflexion, écoutez l’épisode complet en tête d’article mais aussi disponible en podcast dans la collection Bien-être par AirZen à laquelle nous vous invitons à vous abonner.
Depuis 2023, Anaïs Meyer cultive les bulbes de crocus sativus qui permettront de faire du safran, une épice très recherchée, qui coûte plus cher que l’or au gramme.
L’été correspond à la période de plantation des bulbes. Ils vont ensuite fleurir pendant l’automne et les fleurs seront cueillies.
Plusieurs étapes fastidieuses sont nécessaires pour obtenir la célèbre poudre.
Anaïs cultive une parcelle de 1700m2, en plein champ. Mais elle tente également l’expérience de planter ces bulbes sur le toit d’un immeuble de 5 étages dans le quartier du Port du Rhin de Strasbourg. En ce mois de septembre, elle termine la plantation de plus de 13000 bulbes.
Aujourd’hui, lors d’un entraînement physique au sein d’une équipe de sportifs professionnels, il est rare d’entendre parler de préparation mentale. Il est question des préparations techniques, physiques et tactiques, mais rarement celle qui touche aux capacités mentales et cognitives.
Anciennement footballeur professionnel, Nicolas Leblanc s’est reconverti il y a quelques années en tant que préparateur mental. Il travaille aujourd’hui auprès de l’équipe de Football Américain, les Black Panthers de Thonon-les-Bains en Haute-Savoie.

Nicolas Leblanc, préparateur mental des Black panthers
Crédit photo : A petits pas – Marlène Photographies
En collaboration avec Timon Debiez, préparateur physique de l’équipe, Nicolas entraîne les joueurs en exploitant leur plein potentiel. À travers des exercices de pleine conscience ou de respiration, il les accompagne à performer durant toute la saison.
Pour Nicolas, cette préparation mentale assure également le bien-être et l’épanouissement des sportifs. Il a d’ailleurs partagé toutes ses expériences à des professionnels de santé lors des 1ères Journées des Os d’Évian, organisées par le CIMES Alpes-Léman, le Collège d’Imagerie Musculaire et Squelettique Alpes-Léman. Ensemble, ils ont discuté de la gestion du stress et des émotions au sein de leur profession.
Lionel Astier est un passionné de neurosciences. Il invite à découvrir le pouvoir de notre cerveau lors d’une rencontre unique. Une occasion d’apprendre et d’échanger pour mieux vivre.
Le 27 septembre au soir, une croisière inédite sur le bateau Marco Polo réunira des passionnés de neurosciences pour explorer le fonctionnement du cerveau. Lionel Astier, chef d’entreprise devenu ambassadeur du bien-être, partage sa vision sur l’importance de la conscience de soi.
Il souligne : ” Si vous ne vous occupez pas de vous-même, qui va le faire à votre place ?”
Cette approche encourage chacun à prendre en main son équilibre personnel et professionnel.
Ce rendez-vous met en lumière le Dr Mario Beauregard, neuroscientifique reconnu, qui proposera des outils pour mieux comprendre notre esprit. L’événement vise à créer un espace de partage entre différents acteurs de la santé et du bien-être.
Lionel souhaite changer de paradigme en faisant des choses simples.
Cela inclut des conseils sur l’alimentation, le sommeil et la gestion des pensées pour améliorer notre quotidien.
La communauté Passerelle, fondée par Lionel Astier, rassemble des individus désireux de partager leurs expériences et d’apprendre les uns des autres. Cet échange de connaissances permet de favoriser un environnement positif et inclusif.
Pour en savoir plus sur cet événement inspirant et s’inscrire à la Newsletter, rendez-vous sur www.passerelle-acilo.fr. Un voyage vers le mieux-être vous attend !
Passionné de cyclisme sur de longue distance, Marc Jacquemond a créé, fin 2023, un podcast dédié aux fameuses Diagonales de France. C’est-à-dire aux traversées à vélo qui relient deux villes diamétralement opposées en France.
En tout une petite dizaine de périples en diagonale existent. Ils relient Strasbourg à Perpignan, à Hendaye ou encore à Brest. Ce strasbourgeois y met en avant le dépassement de soi, et au-delà de la compétition, le plaisir du vélo.
Guirec Renault, hypnothérapeute à Conflans-Saint-Honorine, dévoile l’hypnose comme un outil d’exploration personnelle, accessible et sécurisant.
Guirec , praticien en hypnose, propose une approche extrêmement humaine et douce pour explorer des parties de soi souvent méconnues.
Il souligne : “L’hypnose, c’est un moyen extrêmement naturel d’aller explorer des parts de soi.”
Le succès de l’hypnose repose en grande partie sur la relation entre le praticien et le client. Guirec évoque l’importance de créer un cadre sécurisant, permettant à chacun de s’ouvrir à l’exploration de soi.
Il affirme que la sécurité dans la relation est capitale
, car elle permet au client de se sentir à l’aise et de se lancer dans des états d’hypnose. Une confiance mutuelle entre le praticien et l’accompagné est essentielle pour un travail efficace.
La misophonie est un trouble neuropsychologique qui provoque des réactions émotionnelles intenses face à des sons spécifiques, souvent liés au corps humain. Ces bruits peuvent inclure la respiration ou la mastication, et engendrent une réelle souffrance pour ceux qui l’expérimentent.
Selon Aurélie Delmas, thérapeute intégrative ( sophrologue, praticienne EMDR et hypnothérapeute) spécialisée dans l’accompagnement des personnes souffrant de misophonie et misokinesie et de troubles anxieux, la misophonie déclenche des pensées incontrôlables et peut mener à une hyperréactivité émotionnelle
. Cela peut se manifester par une augmentation du rythme cardiaque et des émotions fortes telles que la colère ou l’irritabilité.
Ce trouble entraîne une focalisation excessive sur le bruit déclencheur, provoquant un état de stress intense. Le cerveau réagit comme s’il était en danger, rendant difficile la concentration sur autre chose.
Aurélie souligne que “vivre avec un trouble misophone canalisé est possible en mettant en place les bons outils thérapeutique
s”, permettant ainsi d’améliorer son quotidien.
Pour découvrir des exercices pratiques, restez à l’écoute d’AirZen Radio et cliquez sur les capsules sonores en haut de l’article.
À Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, une expérience artistique inédite vous invite à vivre des levers et couchers de soleil silencieux. Ce projet, initié par Joanne Leighton, propose une immersion dans un espace de contemplation.
Fatma Zohra, une participante, témoigne : “J’ai passé une heure sans m’ennuyer une seule seconde
. Ce temps d’observation permet de renouer avec soi-même et de prendre conscience de la richesse de notre environnement immédiat”. Depuis 15 ans la chaine des veilleurs n’a pas été interrompue.
Labellisée Olympiade culturelle par Paris 2024. cette édition à Saint-Ouen surplombe un jardin partagé.
Selon Lola Bizeau, membre de la compagnie, “C’est un temps assez précieux dans la société dans laquelle on vit où tout va très vite”
. L’initiative favorise non seulement le temps pour soi mais également le partage et la citoyenneté, en encourageant les participants à s’immerger dans leur environnement.
Ainsi, le cycle des veilleurs encourage une approche positive et inclusive, invitant chacun à vivre l’expérience à sa manière. Ce moment d’introspection peut être intégré au quotidien, même brièvement, pour améliorer notre bien-être. Notez qu‘il reste des créneaux si l’expérience vous tente.
Pour prolonger cette réflexion, écoutez l’audio disponible sur notre site et laissez-vous porter par le silence, même au cœur de l’agitation quotidienne.
La misophonie n’est pas une maladie. On n’en guérit pas. Mais on peut apprendre à la dompter pour mieux vivre avec et surtout, mieux vivre ensemble.
La misophonie est un trouble neuropsychologique qui provoque des réactions émotionnelles intenses face à certains sons, souvent liés à la mastication ou à la respiration. Environ 10 à 15 % de la population pourrait en souffrir.
Les personnes touchées vivent une hyper-focalisation sur les bruits qui les dérangent, provoquant des “sensations de danger”. Comme le souligne Aurélie Delmas, thérapeute bordelaise elle-même misophone, ce sentiment peut provoquer des réactions corporelles et émotionnelles fortes.
Les misophones doivent souvent s’éloigner des sources de bruit pour préserver leur bien-être. Cela peut créer des tensions, notamment lors des repas en famille ou en collectivité. Déborah, misophone, confie par exemple mettre de la musique à table, où quitter la pièce lorsque cela devient trop incommodant. Ce que la thérapeute appelle des “des stratégies d’évitement”.
Pour apprendre à vivre avec ce trouble, il faut déjà de la volonté : accepter d’y faire face, le confronter pour appliquer des techniques de relaxation.
Pour approfondir ce sujet, écoutez le podcast et découvrez des témoignages qui enrichissent notre compréhension de la misophonie et de ses impacts au quotidien…
Les vacances scolaires sont terminées et la routine reprend. Pour l’appréhender en douceur, quarte femmes signent un livre concret et pratique à destination des adolescents : le dico graphique des ados.
Ce guide aborde les thématiques universelles de l’adolescence avec une approche sans jugement. “L’objectif est vraiment de faciliter la vie de chaque ado pour lui apporter des clés de compréhension”, explique Sonia Lebreuilly, co-autrice et sexologue. Amour, amitié, émotions, racisme, endométriose, dueil, liberté, poils, poids ou l’engagement social…
Avec 70 thématiques couvrant des sujets variés, ce dictionnaire est un outil moderne et inclusif. Ainsi, toutes et tous pourront s’y reconnaître et piocher les conseils à leur rythme.
Le Dico Graphique des ados est également un outil précieux pour les parents souhaitant aborder des sujets délicats avec leurs enfants. En facilitant le dialogue, il permet une meilleure compréhension mutuelle. « Nous avons été très vigilantes afin de ne diffuser que des informations vérifiées et scientifiques », précise Sonia, renforçant l’idée d’un accompagnement éclairé pour ouvrir le dialogue.
Ce livre a été écrit Caroline Fait et Sonia Lebreuilly. Illustré par Ludivine Martin, et dirigé par Juliette Minel. Il a été publié le 3 septembre dernier et on peut le consulter dès 14 ans.
Pour en savoir plus, écoutez l’émission sur AirZen Radio où Sonia partage des outils pratiques pour mieux gérer ses émotions. Le Dico graphique des ados est un précieux compagnon pour les jeunes et leurs parents.
Greg Boutry est astrophotographe. Ça veut dire que ce strasbourgeois de 47 ans prend en photo les astres.
Muni de son matériel, il photographie les étoiles, nébuleuses et galaxies depuis le centre-ville. Fasciné par le ciel depuis toute jeune, c’est lors d’un voyage sur l’île de La Palma aux Canaries (Espagne) qu’il a eu le déclic pour cette activité.
En observant le ciel grâce à de grands télescopes, plusieurs heures de préparation et de réglages sur place sont nécessaires pour réaliser de tels clichés.
Depuis ses débuts, Greg a réalisé plus d’une centaine de clichés. Des photos d’astres situés à plusieurs dizaines de millions d’années-lumière de notre planète.
Sa mission : promouvoir l’inclusion sociale à travers des pratiques douces, adaptées aux personnes souvent exclues. Notamment celles en situation de précarité ou d’exil. Les cours proposés par NOUR se distinguent par leur accessibilité financière. Ils sont proposés « sur prix libre », et gratuits pour les personnes en situation de précarité ou d’exil. La pratique se veut collective, favorisant le lien social entre publics divers.
Aujourd’hui, NOUR organise plus de 60 cours par semaine dans plusieurs villes de France, tels que Paris, Marseille et Nantes. Ses professeurs, plus de 300, sont engagés pour favoriser une inclusion réelle, et une large majorité des élèves viennent de milieux vulnérables.
L’association a ainsi touché plus de 400 personnes par semaine et mené des centaines de sessions depuis sa création.
Le projet initial de yoga inclusif s’est enrichi : yoga, self-défense, et yoga-boxe, notamment à destination des femmes victimes de violences. Des illustrations concrètes d’un yoga qui s’adapte à chaque groupe. Ces pratiques diversifiées participent pleinement à l’ambition de rendre le bien-être universellement disponible.
NOUR ne se limite pas aux cours : elle organise également des événements réguliers comme les « Yoga & Partage », associant un cours de yoga convivial à un buffet, en partenariat avec des associations telles que France Terre d’Asile, Singa ou Kodiko.
L’avenir de NOUR est clairement tracé : toucher 100 000 personnes d’ici trois ans, étendre ses actions à travers la France (avec trois nouvelles antennes par an), tout en enrichissant son offre de pratiques physiques adaptées et en développant une stratégie de plaidoyer pour porter davantage la cause de l’inclusion par le sport et le bien-être.
Bernard-Pierre Molin travaille aujourd’hui principalement à la production de films muséaux. Passionné par la vulgarisation, il apprécie tout particulièrement raconter l’Histoire en s’appuyant sur des livres de pop-culture ou encore sur des albums d’Astérix.
Alors pourquoi écrire un livre sur le chat ? Bernard-Pierre l’explique par cette volonté de brosser un portrait mordant et instructif sur le chat, cet animal empreint de fourberie qui pourtant nous attire indéniablement.
Dans son livre “Saloperie de Chat“, publié aux éditions E/P/A, l’auteur revient alors sur cette détestation énamourée que lui-même porte aux chats. Avec humour et pédagogie, il met à l’honneur toutes les qualités et les défauts des chats et tente de nous faire comprendre notre attirance pour ces compagnons à quatre pattes.
Pour Bernard-Pierre, c’est par le rire que l’apprentissage est le plus accessible. Avec “Saloperie de chat”, il souhaite donc allier “faire savoir et savoir rire”, tout en rappelant que le chat ne nous appartient pas puisque c’est lui qui nous possède.
De plus en plus en France, se développent des blind tests au sein des bars ou lors d’événements musicaux. Ces jeux d’équipe s’appuient sur les connaissances musicales des participants qui doivent trouver le plus rapidement possible l’interprète et les chansons avant leurs concurrents.
Valentin, alias Morriphone, est aujourd’hui animateur de blind tests et de quiz à Lyon. Quotidiennement, il anime des soirées dans les bars environnants et rassemble toutes les générations.
Pour Valentin, le blindtest permet à chacun de venir tester ses connaissances musicales tout en retrouvant des amis autour d’un verre dans un lieu convivial.
Il raconte que certains groupes d’amis se sont formés à l’issue de plusieurs sessions de jeux. Des concurrents ont même fini par faire équipe et se côtoyer en dehors des animations.
Avec humour, Valentin arrive ainsi à créer un climat chaleureux et challengeant où les équipes s’affrontent dans la bonne humeur. Le verre de la victoire est d’ailleurs une belle occasion pour créer des liens durables.
Après son Petit guide fun et simple du féminisme pour tous, Samantha Feitelson a imaginé un nouveau format pour découvrir ou redécouvrir les grands thèmes du féminisme. Avec L’Abécédaire (très subjectif) du féminisme, elle propose une approche sincère et incarnée autour de mots plus ou moins connus.
Publié dans la collection À sexe égal, au sein des éditions Beta Publisher, ce livre s’inscrit dans cette volonté de proposer des œuvres féministes diverses et ancrées dans la réalité.
Chaque lettre s’apparente alors à un mot, un thème et une prise de parole. Ces pavés dans la mare, comme les présente l’autrice, offrent ainsi des pistes de réflexions.
Les mots deviennent des prétextes à dévoiler une réalité, déconstruire une idée reçue ou encore rire des absurdités du patriarcat.
Pensé pour être accessible à toutes et à tous, cet abécédaire n’est ni un manuel, ni un manifeste, mais un espace de liberté pour réfléchir et apprendre avec le sourire.

À travers son association lyonnaise “Art et Enfance“, Camille Rousset, artiste et chanteuse en improvisation, organise des ateliers au sein des hôpitaux et des foyers d’accueil. Celle qui est également avocate et médiatrice n’hésite pas à partager son travail autour des mots auprès des enfants malades ou en situation de fragilité. Elle souhaite ainsi leur offrir un moment de répit grâce à l’art. Aujourd’hui, plusieurs artistes l’accompagnent dans cette volonté de porter la résilience par l’art.
Au fur et à mesure de ces ateliers, d’autres artistes lui proposent aussi de partager la scène. Camille, sous le nom de Mademoiselle Balladin, renoue ainsi avec l’écriture et développe ses textes en musique.
Grâce à l’inspiration du moment, elle s’autorise l’improvisation lorsqu’elle chante ses textes et ses mélodies. Certains titres sont ensuite remaniés ou simplement laissés intacts. Toutes ces expériences, Camille les partage alors dans son livre “(Fr)agile” ainsi que dans ses recueils de poésie.
Cercueil coloré, urne en forme de papillon, cérémonie de lâcher de ballons en l’honneur d’un défunt… Sabrina Beringuier-Salhi est conseillère funéraire à Montauban. Elle brise les codes du métier en proposant des cérémonies uniques et personnalisées.
“Auparavant je travaillais dans une entreprise funéraire plus classique. Je me suis rendu compte qu’il y avait beaucoup de frustrations chez les familles endeuillées. J’ai alors commencé à proposer des cérémonies plus personnalisées, avec des fleurs de la couleur préférée du défunt par exemple. Et puis j’ai quitté mes anciens patrons pour monter ma propre société”.
Récemment, Sabrina a accompagné une famille pour disperser des cendres en mer. Elle propose également des monuments d’appoint personnalisés avec une grande photo du défunt.
“Parfois des décès surviennent de façon inattendue, à cause d’accident de la route par exemple… Ces monuments permettent d’attendre que la construction d’un caveau soit faite”.
Son quotidien, Sabrina le partage avec ses milliers d’abonnés sur les réseaux sociaux.
Parler de santé mentale, la vulgariser, la démystifier. C’est ce à quoi s’emploie le docteur Baup depuis de nombreuses années. Il en parle notamment tous les jours à ses 20 000 abonnés sur les réseaux sociaux, mais aussi, plus largement, au grand public.

Le médecin, psychiatre à l’hôpital de Périgueux, vient par ailleurs de sortir un guide chez Larousse intitulé « Comment ça va, toi ? » pour aider à prendre en main sa santé mentale.
Pour aller plus loin > Santé mentale : objectif 750 000 secouristes d’ici à 2030 en France