Pour Éric et Valérie Lamarens, tout commence par hasard en Asie. Le couple girondin y découvre l’existence de ce petit tuk-tuk électrique. ” Ça a aiguisé notre curiosité et on est allé visiter l’usine”, se rappelle Éric Lamarens. Il ne s’agit pas d’un tuk-tuk comme on a l’habitude d’en voir, pour transporter des gens, mais utilitaire, avec un caisson à l’arrière. Seulement, l’usine n’en faisait rien et aucun marché n’avait alors été identifié pour le commercialiser. “On a trouvé que cette petite taille et cette image très originale pouvaient être un avantage. On a donc initié une phase de réflexion, puis de recherche et développement, afin de trouver les machines adaptées à intégrer à l’intérieur du véhicule.”
Car contrairement à un food truck traditionnel, le vendeur n’est pas positionné dans le Green Tukky, mais à l’extérieur, laissant tout l’espace disponible pour les machines et l’approvisionnement. “Il y a aussi une chose qui est intéressante avec ce design, c’est le rapport à la clientèle. Indéniablement, lorsque le vendeur est à côté des gens qu’il sert, et non pas derrière un comptoir, le rapport est beaucoup plus sympathique”, s’enthousiasme Éric Lamarens.
Avec une longue carrière dans le commerce de bouche à son actif – le Girondin possède plusieurs boulangeries et une sandwicherie sur la dune du Pyla -, il lance alors son premier petit tuk-tuk de crêpes, glaces et boissons. “C’est ainsi que l’histoire a commencé pour nous. Et ensuite, en améliorant la technologie et en trouvant les machines qui étaient pertinentes, on a réussi à en faire le food truck de notre époque. Parce qu’aujourd’hui, on peut quasiment tout faire à l’intérieur.”
Du premier véhicule à la conquête de la France, il n’y a qu’un pas, puisque des municipalités contactent le couple régulièrement et plusieurs dizaines de villes sont en pourparlers pour accueillir des Green Tukky chez elles. L’idée n’est pas de venir concurrencer des commerces sédentaires existants, mais d’apporter un service à la population là où il n’y en a pas.

Bordeaux, La Teste-de-Buch sur le bassin d’Arcachon, Chamonix, Montpellier, Lisbonne au Portugal et, le petit dernier, Pau, ont déjà ouvert leurs portes au nouveau venu. L’entreprise est d’ailleurs toujours à la recherche d’affiliés qui souhaiteraient développer le concept dans leur ville et d’ambassadeurs à l’étranger, en particulier en Espagne et au Portugal, pour commencer.
Le Portugal connaît bien les Green Tukky puisque c’est là qu’il est produit. Il arrive vide sur le bassin d’Arcachon, où tout le reste est concrétisé. Une conception locale, girondine donc. Tout l’assemblage, tous les composants, toute l’intégration des machines y sont réalisés. Cette expertise française coûte plus cher, admet Éric Lamarens, “mais c’est une volonté d’aller vers un concept avec une qualité de pièces. On travaille avec des produits européens et essentiellement français”.
Trois années de recherche et développement, neuf prototypes et un brevet auront été nécessaires pour développer cette technologie. Des composants ont été identifiés, lesquels ont ensuite été miniaturisés pour prendre le moins de place possible. Le Green Tukky fonctionne avec un réseau de batteries, des panneaux solaires sur le toit et se recharge la nuit sur une prise domestique pour être autonome ensuite toute la journée.
Il présente un module été et un module hiver. Concrètement, il s’agit du même tuk-tuk, mais il existe deux machines interchangeables pour l’intérieur. Sur le module été, on retrouve la machine à glaces à l’italienne, une vitrine à boissons, une machine à crêpes, à café, à panini ou hot-dog. Dans le module hiver, on enlève la machine à glace à l’italienne et on la remplace par un équipement qui permet de réaliser tous les produits d’hiver : frites, fish and chips, saucisses, nuggets de poulet, samoussas et churros. C’est à la carte.
Une nouvelle génération de mini commerces ambulants singuliers avec cette image exotique, qui prête à l’imagination et au dépaysement, électriques, donc silencieux, permettant de se rendre partout, notamment sur des sites naturels ou protégés. On peut se mettre là où personne ne pouvait s’installer auparavant, ce qui a permis de nouer un partenariat avec l’Office national des forêts. C’est le food truck du XXIe siècle”, s’enthousiasme Éric Lamarens.
Après 15 ans dans l’industrie pharmaceutique, 15 ans dans le bâtiment, elle est revenue à ses premiers amours : la cuisine. Isabelle Lapuc a créé en 2020 sa conserverie de légumes et fruits bio, Mamie Zinzin à Quinsac, en Gironde. Elle se fournit auprès de maraîchers et de producteurs bio des alentours. Elle a fait le choix du bio et du circuit court.
« Pourquoi bio ? Parce que cela permet à la terre de respirer et de faire en sorte qu’elle nous porte. Elle nous a nourris jusqu’à présent et il faudrait qu’elle nourrisse les générations futures. Donc moins nous la chargerons, mieux elle se portera et, surtout, mieux nous consommerons. Ce n’est pas une mode, c’est une philosophie. Quand on pense bio, on ne pense pas qu’à soi, on pense aussi aux autres », explique Isabelle Lapuc.
Le bio, c’est « une démarche très contrôlée, très paperasse, reconnaît-elle. Cela représente un petit coût aussi, mais je le fais car je suis persuadée qu’il faut aller dans ce sens-là. »
Mamie Zinzin assure par ailleurs des débouchés aux producteurs bio locaux et s’inscrit dans la baisse du gaspillage alimentaire. Car Isabelle Lapuc sauve les fruits et légumes mal calibrés ou « moches », qui ne se vendent pas. « Ce sont des choses qui me font bondir et me servent à faire bouillir ma marmite », assure-t-elle. Pour Mamie Zinzin, tout a commencé par la création de son propre potager avec ses enfants. « Je voulais leur apprendre le goût des bonnes choses, leur faire manger les tomates à la saison des tomates. En revanche, quand il y en a trop, que fait-on ? On ne jette pas, on cuisine, on transforme. »
Quatre ans après la création de sa conserverie, elle s’éclate toujours autant. « Mais il faudrait que les ventes remontent un peu », reconnaît-elle. Nous sommes dans le creux de la vague. Avec la saison que nous avons eue, les maraîchers galèrent. Et quand ils sont en galère, je le suis aussi. C’est une chaîne », explique Isabelle Lapuc.
Bordeaux Fête le Vin revient pour une 14ᵉ édition du 27 au 30 juin et s’installe sur une partie des quais de la Garonne, rive gauche. En accès libre, cet événement a pour volonté de rassembler autour de l’un des emblèmes du territoire : le vin. « Il y a neuf pavillons organisés autour des différentes appellations des vignobles de Bordeaux. 1 200 viticulteurs seront présents. En ce qui concerne la nourriture, il y aura une nouveauté : « La cabane des Chef.fe.s ». Ce sont des chefs gastronomiques bordelais qui vont préparer des plats gastronomiques à emporter, à déguster avec du vin. Il ne s’agit pas de nourriture rapide », tient à préciser Brigitte Bloch, présidente de l’office de tourisme des Congrès et de Bordeaux Métropole.
En outre, une pléiade de spécialités gastronomiques de Nouvelle-Aquitaine seront représentées. Un clin d’œil sera également fait aux Britanniques. Liverpool étant la ville invitée.
Expositions, visites de voiliers dont le Belem, concerts, dégustation de Grands Crus Classés en 1855… Les activités pendant ces festivités seront multiples. Il y aura également des espaces dédiés aux enfants. L’an passé, 40 000 pass dégustation ont été enregistrées contre 38 000 en 2022. Au sein des huit pavillons vins, les viticulteurs et négociants ont servi 326 000 dégustations (+9% par rapport à 2022).
« Chaque année, des centaines de milliers de personnes se rendent à Bordeaux Fête le Vin, estime-t-elle. J’ai l’habitude de dire que le vin, c’est un peu notre tour Eiffel. Quand on demande d’où est-ce que l’on vient et qu’on répond Bordeaux. Les gens répondent : « Ah oui, le vin ! ». Il y a une connexion extraordinaire entre la ville et le vin. Il faut dire qu’on est aussi un des rares vignobles qui porte le nom de la ville. Bordeaux Fête le Vin est emblématique. Les gens viennent pour profiter d’un moment et de l’été. »
Cet événement brasse donc du monde, à qui il est important de montrer l’engagement responsable de ce rendez-vous à différent niveau, explique Brigitte Bloch. « C’est une occasion de montrer l’évolution du vignoble de Bordeaux et son engagement. 75% d’entre des vignerons sont engagés dans une démarche et 25 % sont en bio. » Elle précise par ailleurs que Bordeaux Fête le Vin est labellisé ISO 20121 et donc considéré comme un événement responsable.
Ça signifie « qu’on ne vend pas de bouteille en plastique. On n’a aucun contenant en plastique, ils sont compostables. On trie tous types de déchets. Aussi, il y a une brigade verte. Ce sont des personnes chargées de parler aux visiteurs pour leur expliquer l’attention qu’ils doivent porter aux déchets. Les structures, principalement en bois, sont quant à elle réutilisées d’une année à l’autre. »
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
L’Académie du climat accueille ce 27 juin le forum La Bio au cœur du débat public. Cet événement est organisé par la Maison de la Bio et mêle échanges, conférences et ateliers. Notre invitée, l’avocate et ancienne ministre de l’Environnement Corinne Lepage est la marraine de ce rendez-vous. Parmi les thèmes qui seront abordés :
Ces dernières semaines ont été relativement éprouvantes pour les Français. Entre les élections européennes et les prochaines élections législatives anticipées, les 30 juin et 7 juillet, les débats publics soulèvent des sujets qui préoccupent les citoyens. Pourtant, qu’en est-il de l’alimentation ? Notre façon de consommer a un impact sur l’environnement, la santé, les relations internationales… Un sujet peu évoqué lors de la campagne des élections européennes et de ces législatives.
Seront également sur place Audrey Pulvar, Didier Perreol, Marc Dufumier et Corinne Lepage. « On est dans une société où plus un produit est mauvais, moins on le paie cher. C’est une absurdité totale », regrette l’ex-ministre de l’Environnement. L’occasion de se questionner sur l’avenir d’une alimentation saine et durable.
Tempeh. Le mot ne vous dit peut-être rien, mais cette spécialité indonésienne est connue des personnes qui préfèrent se passer de viande. Très riche en protéines, très peu gras et en plus du bon, le tempeh est à la base une préparation de graines de soja pelées, cuites, puis fermentées avec un champignon bien spécifiqu, le Rhizopus Oligosporus.
De cette préparation qui va se parer d’un voile blanc, comme un fromage à pâte molle, celle-ci va se resserrer et en le coupant, on aura presque l’impression d’avoir affaire à une part de nougat. La plupart du temps, le tempeh est frit avant d’être mangé.
Peu de chef.fe.s de cuisine gastronomique en France s’intéresse au tempeh. Cependant, à Cormery, à une vingtaine de kilomètres de Tours, dans le restaurant Les roseaux pensants, le chef Stéphane Enault et sa compagne Laurène Attia ont décidé de le mettre à l’honneur en travaillant non pas des graines de soja, mais des céréales et des légumineuses bien tourangelles. Un tempeh tout ce qu’il y a de plus local en quelque sorte.

L’essayer, c’est définitivement l’adopter. À côté des belles volailles, sur le menu, le tempeh trône fièrement, non pas comme un plat végétarien, mais tout simplement comme un plat.
Les deux ex-avocats parisiens mettent toute leur passion pour la gastronomie. D’un côté, Stéphane s’est spécialisé dans tout ce qui concerne la fermentation et Laurène, la botanique. Récemment, le label Écotable a décerné ses prix. Les roseaux pensants a obtenu deux fois la quatrième place (sur cinq) pour le Prix du restaurant en circuit court et le Prix du restaurant locavore.
D’un côté, il y a la partie « sourcing », « tout est fait maison dans notre laboratoire parisien. On travaille avec des produits frais, 100% de saison et le plus en circuit court possible », explique Mehdi Mokhtari. Le cofondateur d’Alphonse et Madeleine le reconnaît : au-delà du circuit court et du local, le critère principal reste le goût. Pour la qualité, ils optent pour du bio raisonné. « On privilégie les produits français sans pesticides plutôt que du bio qui vient du bout du monde. Ça n’aurait pas de sens », poursuit-il. Il faut par ailleurs admettre que le professionnel doit avoir des marges de manœuvre et des libertés concernant les menus.
Puis, il y a la partie évènementielle. Voilà pourquoi le traiteur parisien propose de limiter les déchets et le gâchis alimentaire en fournissant la vaisselle, la décoration, le matériel. Il s’agit de prendre en compte l’impact environnemental de sa prestation : petit-déjeuner, déjeuner, goûter ou cocktail.
Depuis la crise du Covid, le traiteur engagé remarque d’ailleurs une prise de conscience. « Les clients sont de plus en plus sensibles aux alternatives végétariennes, à la vaisselle consignée », admet Mehdi Mokhtari.
Alphonse et Madeleine est lauréat 2024 du Prix du Traiteur Engagé pour un Commerce Équitable. L’entreprise est également labellisée 3 Ecotable depuis 2019.
Passionnée de décoration depuis toujours, Carole Lebeau décide de tenter l’aventure de l’artisanat, avec le souhait de s’épanouir autrement et de mettre ses valeurs au service de son entreprise. Elle choisit alors de devenir cirière écoresponsable.
« Mes bougies sont composées à 90% de cire de soja naturelle sans OGM et sans pesticides, d’un peu de cire d’abeille blanche pour donner de la brillance et de stéarine certifiée RSPO pour prolonger la combustion. J’y ajoute aussi des fragrances parfumées et naturelles de Grasse. Les mèches utilisées sont en coton ou bois d’érable non traitées », explique Carole.
En plus de matériaux écoresponsables qu’elle utilise, Carole accorde une grande importance aux odeurs. « Dans mon métier de cirière, j’ai toujours été intriguée par le lien profond entre les odeurs et les souvenirs. Cette relation entre ces deux éléments est le résultat d’une connexion complexe entre notre cerveau et nos sens. Elle joue un rôle essentiel dans notre expérience humaine », souligne l’artisan.
L’originalité des bougies de Carole réside dans le fait que les clients peuvent réutiliser les contenants à l’infini. En effet, la cirière propose des systèmes de recharge pour celles et ceux qui habitent loin de son atelier. Il suffit alors de commander le kit permettant de créer sa propre bougie.
Sinon, il faut aller à la rencontre de Carole. Le simple fait de pouvoir échanger avec la sympathique et chaleureuse cirière vaut le déplacement. En effet, Carole a cette beauté d’âme qui donne envie à celles et ceux qui la rencontrent d’échanger avec elle.
Elle a donc voulu avoir un atelier mobile afin de pouvoir continuer à tisser du lien et rencontrer les gens en vrai. Derrière chaque contenant qu’on lui apporte, il y a une histoire. Certains clients viennent par exemple avec de la vaisselle ayant appartenu à un proche décédé pour la transformer en bougie et avoir une pensée pour ce dernier à chaque fois qu’ils l’allument.
Karim Vincent Viry, un habitant de Saint-Pol-de-Léon, dans le Finistère, a des projets plein la tête. En 2021, cet ancien professionnel de la distribution s’est mis à vendre dans son garage des légumes bretons écartés de la distribution. La raison de ces rejets ? Le non-respect des cahiers des charges, sur des critères purement esthétiques.
En effet, 200 000 légumes par an sont jetés pour des raisons de non-conformité esthétique. L’initiative de Karim a fait boule de neige.
“On fabrique désormais plus de 3 000 paniers de légumes par jour dans notre entrepôt de 3 000 mètres carrés. Il y a un an, on s’est rendu compte que 50% du poisson pêché à Lorient était jeté pour respecter, encore une fois, un cahier des charges. On a donc décidé de récupérer ce poisson pour le revendre moins cher”, relate-t-il.
Karim Vincent Viry souhaite ouvrir plusieurs centaines de supérettes anti-gaspi, de Bordeaux jusqu’à Paris. Les postes seront ouverts aux personnes en situation de réinsertion.
Second objectif pour Finistesrestes29 : lancer des menus anti-gaspi en partenariat avec des restaurants. “Nous avons réalisé un premier partenariat avec un restaurateur qui avait de gros problèmes financiers à Saint-Pol-de-Léon. Nous avons créé, ensemble, un menu anti-gaspi à 11€99. Cela a relancé complètement le restaurant. Il est à nouveau plein. En s’appuyant sur ce succès, on souhaiterait identifier d’autres restaurants en extrême difficulté dans toute la France pour leur proposer ce partenariat et leur permettre d’attirer à nouveau des clients”.
D’après la loi Climat et Résiliences, à partir du 1ᵉʳ janvier 2025, les Zones à faibles émissions mobilités (ZFE-m) ne seront plus accessibles aux vignettes Crit’Air 3 et au-delà. Ces ZEF-m concernent les agglomérations de plus de 150 000 habitants où les valeurs de qualité de l’air recommandées par l’OMS sont dépassées. À Paris ou Lyon, et l’amende sera de 68 euros par infraction. Une somme qui peut s’avérer très importante cumulée.
En contrepartie, de nombreuses aides financières incitent à passer à l’électrique. Problème : cela diverge en fonction des lieux, des revenus ou de la voiture souhaitée. Un outil pourrait alors être utile : remplacezvotrevoiturethermiqueparelectrique.fr. Il s’agit d’un éco comparateur automobile spécialisé dans la transition vers l’électrique. En rentrant quelques informations, l’acheteur aura accès en quelques clics au cout d’une voiture électrique. Les critères pris en compte varient en fonction du secteur, des aides et des revenus. « Un conducteur habitué au véhicule thermique a une idée du budget. Pour se projeter sur une autre technologie, c’est plus compliqué », explique Franck Cazenave, directeur du développement de CityGo.
Cela ne remplace pas l’expérience pratique qui permet d’avoir des informations sur le bruit, la sensation ou la boite automatique. Mais cela donne une idée du budget à l’achat ainsi qu’une estimation mensuelle de la recharge et de l’assurance.
La France produit plus de 5970 tonnes de framboises par an. La framboise contient, comme tout fruit rouge, une bonne dose d’antioxydants appelés anthocyanes. Ces molécules auraient une action préventive contre certains cancers comme celui du sein, de la prostate, du côlon ou encore de l’œsophage. La framboise possède l’une des densités minérales les plus élevées. Elle apporte à l’organisme plus de 1300 mg de minéraux pour 100 kilocalories. Donc, si vous êtes fatigué, déminéralisé, mangez des framboises.
Elles contiennent une quantité non négligeable de magnésium (53 mg/ 100 kcal), de calcium (58 mg/ 100 kcal) et de fer (1,8 mg/100 kcal). Pour compléter le tout, sachez qu’une portion de 100g de fruits vous apportera 25 mg de vitamine C, soit 30% de l’apport journalier recommandé. C’est grâce à ses petites graines riches en cellulose que le transit pourra s’améliorer. Mais prudence si vous avez les intestins fragiles, surtout des diverticules. Dans ce cas, préférez déguster un coulis de framboises plutôt que des fruits entiers.
Si quelques fruits sont gâtés, ne les jetez pas. Écrasez-les avec un yaourt nature et un peu de sucre. Cela constituera un excellent soin maison spécial gommage visage et corps. Évitez aussi de congeler des framboises : cela nuit à leur goût.
La framboise se décline en plusieurs couleurs : rouge, bien sûr, mais aussi orange, jaune ou encore bleue, blanche ou noire. C’est l’un des fruits les plus fragiles. Les framboises ne se conservent pas longtemps après la récolte, mangez-les sans tarder. Attention : ne trempez pas vos framboises dans l’eau… Elles s’en gorgeraient et perdraient leur saveur acidulée unique.
Le Dr Corinne Chicheportiche Ayache, médecin nutritionniste, est notre invitée. Elle exerce dans le 16ᵉ arrondissement de Paris.
De plus en plus de professionnels privilégient le vélo pour leurs déplacements. C’est le cas de Stanislas Candela qui, après différentes expériences en boutique, s’est mis à son compte il y a environ un an à Villeneuve-lès-Maguelon, près de Palavas-les-Flots, dans l’Hérault. Pour son nouvel emploi, il établit un réseau de clients à domicile, en Ehpad ou encore en entreprise. Dans leur grande majorité, les clients sont des personnes âgées qui ne peuvent pas se déplacer, que ce soit pour raisons de santé ou par manque de solutions pour se rendre à leurs rendez-vous. On note aussi une clientèle d’actifs qui prend de l’ampleur, intéressée par le service par manque de temps.
Sportif, amateur de course à pied et de bicyclette, Stanislas pense immédiatement au vélo pour se déplacer sur les routes du département, lorsque cela est possible. “La première visite se fait en voiture avec tout l’équipement, soit 240 montures, le matériel de test de vision ou encore de réparation, explique-t-il. Mais le deuxième rendez-vous, pour la livraison, se fait à vélo, là où l’équipement pour faire l’ajustage est assez simple et tient dans un sac à dos.”

Des déplacements facilités par la géographie de la zone. “On a la chance d’avoir une région assez plate, où les trajets ne nécessitent pas d’effort extrême. J’en profite ! Non seulement, il fait beau, le terrain est adéquat et c’est bon pour la santé et la planète, donc je ne vois pas pourquoi je m’en priverai ! Peu d’opticiens peuvent exercer leur métier de façon aussi plaisante, en faisant du sport. C’est une chance.”
Lorsqu’on travaille en boutique, les déplacements à domicile sont rares. Il faut trouver une personne disponible, ce qui l’éloigne de son poste, lui fournir une voiture professionnelle. Alors, ça reste plutôt à la marge. Le déplacement à vélo, lui, s’il coûte un peu de temps, ne coûte pas d’argent. Alors, dans une enseigne comme la sienne, L’Opticien qui bouge, qui ne facture pas le déplacement, l’idée de ne pas avoir à débourser pour son carburant est aussi un bon argument pour le professionnel.
Et puis, c’est bon pour le moral ! “C’est zen, ça repose le mental, argumente-t-il. On a le temps de réfléchir, d’oxygéner son corps, de le mettre en forme. Ça me permet de me calmer, de réfléchir, de penser à la journée qui m’attend, de mieux m’organiser, de faire de l’introspection le temps du trajet.”
Un mode de déplacement que Stanislas Candela ne troquerait pour rien au monde, encouragé par ses clients, au départ surpris, puis amusés par sa démarche. À tel point qu’il serait ravi de voir plus de confrères opter pour le vélo. “Si j’arrive à avoir suffisamment de clients, je pourrais investir dans un petit cargo pour mettre tout le matériel nécessaire, et ainsi pouvoir effectuer l’intégralité des visites à vélo, y compris les premières qui nécessitent beaucoup de matériel.” En attendant de croiser Stanislas Candela sur les routes de l’Hérault, on peut suivre son quotidien et son travail ici.

Autour du Tissu est une entreprise créée en février 2024 par Jihen-Alice Mbarki. Implantée à Strasbourg, directement dans une structure d’insertion « Groupe Altaïr », cette société propose de donner une seconde vie à des tissus destinés à être jetés. Une manière de valoriser les fins de stocks, de textiles ou encore d’accessoires de mercerie qui n’avaient plus vocation à être utilisés.
Après 17 ans passés à travailler dans l’industrie et la logistique, Jihen-Alice a souhaité donner du sens à son travail. Passionné de couture et de mode, elle a voulu œuvrer à son échelle pour une mode plus durable et accessible. Notamment en donnant une seconde vie à ces matières premières qu’elle récupère auprès de particuliers et d’entreprises. Après avoir repéré les tissus, les avoir récupérés, elle les inspecte. Puis les coupe pour en faire des pièces qu’elle propose aux particuliers et entreprises comme des créateurs. Ces tissus sont alors vendus à petit prix.
Cette initiative est un moyen de lutter contre le gaspillage textile et de réduire les coûts d’achat. Ces matières premières voyagent ici très peu puisqu’elles viennent en grande partie d’entreprises locales. Le tri, la coupe et la préparation de commandes se font directement dans les locaux d’Autour du Tissu. L’entrepreneuse a par ailleurs noué un partenariat avec le Relais Est pour valoriser de la mercerie de seconde main.
Dans les prochains mois, elle espère également pouvoir lancer des ateliers itinérants inclusifs pour démocratiser la couture et la seconde main dans des villages isolés et des zones prioritaires. Elle espère ainsi transformer sa structure en société à mission.
Aujourd’hui, la fatigue émotionnelle concerne un Français sur deux, selon une enquête de 2022 menée par l’ObSoCo, Arte et la Fondation Jean-Jaurès. Ce terme renvoie à l’overdose de négativité résultant du flot de mauvaises nouvelles auxquelles les Français sont exposés régulièrement. Ce mal du XXIe siècle peut aller jusqu’à provoquer des crises d’angoisse face aux inquiétudes climatiques et sociales.
À Lyon, le média en ligne Lyon Positif a décidé de contrer cette anxiété en mettant en avant des initiatives inspirantes sur le territoire. Né après le premier confinement, ce média travaille donc à inverser la courbe et à favoriser positivité et engagement. Les journalistes de ce média d’hyper-proximité donnent alors la parole à celles et ceux qui agissent pour un monde qui change. Les transitions environnementales, sociétales et sociales y ont ainsi toute leur place.
Ophélie Kleinklaus, journaliste à Lyon Positif, revient sur le désir d’agir du média. Les contenus rassemblés se retrouvent sous cet acronyme du DÉSIR, qui renvoie aux différentes catégories : Durables, Essentiels, Solidaires, Inspirants et Responsables. Les initiatives, projets et actions sont tous traités par le biais du journalisme de solutions. Cette méthode vise à présenter le problème tout en apportant un éclairage sur une solution ou des tentatives de résolution du problème.
Lyon Positif s’attache ainsi à rendre visible l’essentiel afin de créer inspirations et motivations. Le média propose aussi aux citoyens et aux citoyennes de prendre part à la conférence de rédaction pour y soumettre leurs suggestions. Les lecteurs construisent ainsi un média à leur image et peuvent profiter de contenus originaux sous différents formats.
Le secteur de la seconde main explose en France. Les consommateurs sont en effet de plus en plus nombreux à acheter du reconditionné ou de la seconde main plutôt que du neuf. En 2024, les motivations et préférences des consommateurs du marché de la seconde main sont claires. D’abord, les économies financières, qui restent primordiales. Mais désormais, une conscience écologique forte et surtout le désir de trouver des produits uniques et de qualité les accompagnent.
Les consommateurs choisissent donc aujourd’hui la seconde main pour réduire leurs dépenses, mais aussi contribuer à un mode de vie durable. La jeune génération est particulièrement sensible à ces enjeux écologiques. Elle recherche d’ailleurs de plus en plus d’alternatives à la consommation dite classique. Ainsi, 70% des Millennials et de la Génération Z se disent prêts à acheter des produits de seconde main pour minimiser leur impact environnemental.
La tendance s’accompagne par ailleurs d’une prise de conscience globale des défis du réchauffement climatique et de la surconsommation.
En parallèle, la recherche d’unicité et de qualité est cruciale. Les consommateurs valorisent en effet de plus en plus les articles avec une histoire, cherchant notamment des pièces vintage ou des articles de marque à petits prix. C’est justement là qu’interviennent Camille Gabbi et Ariane de Béchade. Ce duo est derrière la plateforme Imparfaite, qui propose justement ce type d’articles : dees vêtements et accessoires de seconde main, uniquement des produits vintage.
Pour aller plus loin > La seconde main favorise la surconsommation par “effet rebond”
L’idée de la Dornelle est née d’une frustration : la difficulté à manipuler des savons glissants sous la douche ou autour du lavabo. Constatant que ce problème affectait non seulement le confort, mais aussi la sécurité avec les risques de chutes, Arnault a entrepris de concevoir une solution.
Le cahier des charges était alors simple : une poignée à savon qui s’adapte à toutes les mains et à tous les savons, pour longtemps.
La Dornelle est une poignée ergonomique et design, conçue pour tenir fermement des morceaux de savon de différentes tailles et formes. Grâce à un mécanisme simple, mais ingénieux, la Dornelle permet de saisir le savon sans effort, même avec les mains mouillées. Fabriquée avec dees matériaux durables et recyclables, elle répond aux principes de développement durable, chers à son fondateur.
Au-delà de sa fonctionnalité, la Dornelle a également des effets positifs sur l’environnement. En facilitant l’utilisation de savon solide, elle encourage en effet les consommateurs à réduire leur dépendance aux savons liquides, souvent emballés dans du plastique. Cette approche écoresponsable résonne particulièrement dans un contexte où la réduction des déchets plastiques est devenue une priorité mondiale.
Avec la création de la Dornelle, Arnault Thullier démontre comment une idée simple, mais bien exécutée, peut avoir un impact significatif sur le quotidien.
L’espace n’est pas grand. Une friperie, d’abord, puis un espace couture que l’on parcourt en quelques pas. Pourtant, tout est agencé de façon à ne perdre aucun millimètre carré. « On ne doit pas recycler plus de 15% de ce qu’on récupère », explique Annabel. Avec Camille et Laure, elles ont fondé La Refile à la sortie des confinements successifs. La ressourcerie textile récupère, revalorise, revend et utilise le reste à disposition dans le bar à coudre à travers des ateliers.
Arrive-t-on encore à avoir de belles pièces dans les friperies ? « On ne fait pas de discrimination dans les vêtements, on a de tout », explique Camille. Si tout se revend, y compris la fast fashion, il reste souvent de belles pièces dans les friperies. « Notre règle, c’est de proposer les articles à 10% de leur prix d’origine », poursuit-elle. Pour durer, la ressourcerie a besoin de dons. Cela ne semble pas être un problème pour les trois femmes qui évoquent trois grandes problématiques :
À la recherche d’un local plus grand, Annabel, Camille et Laure en sont convaincues : il y a assez de textile en circulation. Grâce à leurs deux centres et aux bénévoles qui ont des mains précieuses, la seconde main pourrait avoir de beaux jours devant elle à Meudon, dans les Hauts-de-Seine. Un soutien financier local ou national serait également le bienvenu.
Avec le dérèglement climatique, chacun doit tenter de modifier son mode de vie. D’ailleurs, le Conseil national de la transition écologique (CNTE), dans un avis rendu le 4 mai 2023, a estimé qu’il faut s’attendre à +4 °C en France métropolitaine. Ce constat va au-delà de la moyenne mondiale de 3,2 °C prévue par le 6ᵉ rapport du GIEC. « Ces tendances veulent dire que ça a des répercussions sur l’ensemble des conditions de vie, des activités comme les services publics. Ça impacte aussi la biodiversité. On peut donc se poser la question de comment réduire ce niveau de vulnérabilité », explique Valérie Sabéran, directrice adjointe de l’énergie, de l’écologie et du développement durable à Bordeaux Métropole. Elle y pilote notamment la mission « Risques climatiques et résiliences ».
En effet, la métropole bordelaise travaille sur les incidences du réchauffement climatique à l’échelle du territoire, notamment au niveau des transports publics. Elle collabore avec l’exploitant du réseau Keolis Bordeaux Métropole Mobilités, qui dessert 28 communes (tram, bus, vélo, batcub) pour trouver des solutions. Actuellement, le réseau de tram est déjà impacté par ces perturbations climatiques, notamment des fortes pluies et vents violents, qui peuvent entrainer des coupures d’électricité.
«. Sans oublier qu’il y a aussi le volet humain avec les passagers et nos salariés », explique Lucie Lefèbvre, responsable environnement à Keolis Bordeaux Métropole Mobilités. Aussi, selon elle, les fortes chaleurs peuvent créer une dilatation sur les rails et mettre à défaut les engins. L’enjeu est donc de pouvoir s’adapter.
En ce qui concerne les solutions, des expérimentations sont à prévoir. « Pour le confort thermique à l’intérieur bus et des trams, à partir de cet été, on teste la mise en place de peinture réflexive banche sur les capots des clims. Les premiers résultats montrent que ça permet d’augmenter la fiabilité du matériel, en réduisant la chaleur sur les équipements (une baisse de 20 degrés). Ensuite, il y a des films anti-UV sur les vitres et les portes pour réduire la température à l’intérieur », dit-elle.
Connaissez-vous le furikaké ? Si on trouve parfois ce mélange aromatique dans quelques épiceries asiatiques en général, et japonaises en particulier, le furikaké est une excellente alternative pour consommer moins de sel.
De par sa composition, élaborée au début du siècle dernier par un pharmacien japonais, il permettait d’accompagner agréablement le riz blanc, en lui donnant un petit goût en plus tout en palliant certaines carences alimentaires. À l’origine, le furikaké était fabriqué à partir d’os de poisson broyés, de graines de sésame et d’algues. Les os de poisson sont notamment parfaits pour combler le manque de calcium sont parfaits.
Aujourd’hui, sans les os de poisson, mais toujours avec du sésame et des algues, le furikaké permet surtout de consommer moins de sel. Et pour cela, déjà, nous le remercions. Parce que nous mangeons trop salé, ce condiment est peut-être la solution avant de s’emparer de la salière quand un plat arrive à table.
Natsuko Perromat du Marais est franco-japonaise. Après avoir travaillé plusieurs années avec le groupe Alain Ducasse – et avec le confinement comme déclic –, elle décide de créer son propre furikaké. Alors que la plupart des produits du commerce sont souvent pleins d’ingrédients qui ne devraient pas s’y trouver, Natsuko souhaite que ses filles, qui adorent le furikaké, puissent saupoudrer un peu partout ce joli condiment sans danger.
Elle va alors s’entourer de professionnels et créer, près de Nice, sa marque : Furifuri. Avec des algues bretonnes, Natsuko décline sa gamme de furikaké au citron, au piment, au gingembre ou encore « original », avec uniquement du sésame et des algues, Natsuko Perromat du Marais propose ainsi au grand public des furikaké sains, sans aucun additif ainsi que différentes recettes pour apprendre à bien s’en servir.
Vinted, Leboncoin ou encore Vide Dressing. Une grande partie des Français connaît sûrement ces plateformes en ligne qui regorgent d’articles d’occasion ou de seconde main. Elles séduisent de plus en plus d’acheteurs avec leurs petits prix et surtout leur promesse d’un modèle plus vertueux. Mais prix bas et bonne conscience – qu’elle soit écologique, sociale ou économique – ne font pas forcément bon ménage. Selon Camille Gabbi, fondatrice de la plateforme Imparfaite, il existe même un « effet rebond de la seconde main ».
En effet, si ces plateformes proposent des articles de seconde main, il reste encore à définir de quelle seconde main s’agit-il. Car dans les faits, ces plateformes regorgent de vêtements issus de la fast et de l’ultra-fast fashion. La baisse du coût des vêtements d’occasion pourraient ainsi renforcer la logique de surconsommation. C’est ce qu’on appelle “l’effet rebond”, explique Camille. Les produits à la fois bon marché et donnant une bonne conscience incitent en effet le consommateur à remplir toujours plus ses placards.
Le constat de Camille est simple : la seconde main pourrait ne pas remplacer la fast fashion mais, bien au contraire, accélérer celle-ci. À titre d’exemple, elle explique ainsi avoir trouvé sur Vinted plus de 16 millions d’articles Shein alors qu’il n’y en avait aucun, il y a 5 ans. Plus de 41 millions d’articles Zara sont par ailleurs aujourd’hui référencés sur le site et 42 millions venant de H&M.
Pour aller plus loin > La fast et l’ultra-fast fashion dans le viseur du gouvernement
HydroVenture est le premier centre européen d’hydrologie spatiale, né le 28 mars à Toulouse. Ce rassemblement d’acteurs du spatial et de l’hydrologie a pour but est d’unir les forces pour mieux connaître et gérer les ressources en eau sur la planète. Le CNES fait d’ailleurs partie de ces acteurs.
HydroVenture permettra notamment de révolutionner la gestion des ressources en eau en combinant les données de plusieurs entreprises. Ces données sont nécessaires pour comprendre l’eau sur Terre : données spatiales, les modèles numériques et les informations hydrologiques de terrain. En combinant ces informations, il sera ainsi plus simple de comprendre et gérer les ressources en eau sur la planète. Ces données sont en effet indispensables dans le cadre du changement climatique.
Face à ce phénomène, une gestion plus durable de cette ressource précieuse est indispensable. Ce premier centre d’hydrologie spatiale opérationnelle à Toulouse permettra ainsi de fournir des données précieuses et des analyses et prévisions approfondies pour mieux surveiller les stocks d’eau. Mais aussi pour prévenir les risques d’inondations et de sécheresse, et ainsi améliorer la qualité de l’eau.
Cette solution permettra également de gérer les ressources en eau, en amont des sécheresses, afin de ne pas avoir à prendre des mesures trop restrictives lors des étés caniculaires. Pour résumer, ce centre permettra de mieux comprendre et prendre soin de l’or bleu de notre planète.