Mélia Roger et Thibaut Toulon sont arrivés à Bordeaux en 2019 avec l’envie de monter un projet qui fasse sens, engagé autour de la gastronomie et de l’agriculture. La rencontre avec le chef Jean Leproux a été déterminante. Le projet Les Récoltants est ainsi né, selon le principe du champ à l’assiette.
L’aventure commence par une ferme, à 25 kilomètres de Bordeaux, gérée par une maraîchère, Suzanne Aubert, qui approvisionne un restaurant en plein cœur de la capitale girondine. Dans cette même boutique-restaurant, ils vendent leurs propres légumes, mais aussi d’autres produits locaux.
En matière de production, l’équipe dirigeante a fait le choix de pratiquer une agriculture paysanne bio sans chimie. Des légumes y sont cultivés, des aromatiques et des fleurs comestibles. Des fruitiers ont par ailleurs été plantés. Ils élèvent également des poules.
« C’est notre point de vue de consommateurs qui nous a guidés. En tant que clients, dans un restaurant, nous ne retrouvons pas forcément la traçabilité, nous ne savons pas d’où viennent les produits. À partir de là, comment pouvions-nous changer cela et rapprocher le consommateur du producteur », explique Mélia Roger.
Quel bilan tirent-ils au bout de deux ans ? « Nous n’avons pas fait d’entorse à l’idéal de départ. Cela demande beaucoup d’adaptabilité, de la flexibilité. Il y a aussi beaucoup de contraintes logistiques, beaucoup de commandes à passer avec différents interlocuteurs. Nous faisons 60 commandes par semaine. Mais le modèle marche, le restaurant fonctionne et nous faisons vivre toute une économie locale. » Une réussite jusque dans l’assiette !
Océnéo recycle d’anciennes combinaisons de surf pour en faire des lunettes de soleil. Installée sur le bassin d’Arcachon, cette entreprise française surfe avec brio sur la vague du mieux agir. « C’est lors d’une session de surf, sur la côte est australienne, en 2018, que Marco se rend compte du manque de moyens mis en œuvre pour recycler les combinaisons néoprènes. Après seulement une session, sa combinaison de surf se déchire au niveau de l’entrejambe. Il se rend alors dans le magasin où il l’a achetée la veille pour procéder à une réparation. Et c’est lorsque le vendeur lui indique que celle-ci sera jetée et non pas réparée qu’il tombe des nues. Il décide alors de trouver une alternative pour revaloriser les quelque 32 tonnes de combinaisons jetées et brûlées chaque année (dont la sienne) », expliquent les fondateurs d’Océnéo.
Leur idée a depuis permis de revaloriser plus de 3 tonnes de combinaisons. Océnéo ne travaille qu’en circuit court avec des ESAT et des couturiers locaux.
Vous l’entendrez, la matière de ces lunettes est assez étonnante.
« Prendre soin de sa santé mentale ». Le sujet est de plus en plus abordé plus dans l’espace public et le domaine professionnel, notamment depuis la pandémie de Covid-19 et ses confinements successifs.
Treize millions de personnes sont concernées, en France, par les troubles psychiques. Des structures existent pour venir aide à ce public. C’est le cas de l’association Espoir 33. Située en Gironde, elle accueille et accompagne des adultes en situation de handicap psychique dans l’autonomisation.
Comment y arrive-t-elle ? Chandrica Schirrer, responsable du Service d’accompagnement médico-social pour adultes handicapés Espoir 33, nous expliquer.
Le 3 décembre 2024, le Centre hospitalier de Libourne, en Gironde, Ceva Santé Animale et Cheops Technology, inauguraient la première structure française dédiée aux animaux de compagnie au sein de l’Ehpad La Belle-Isle. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la loi Bien Vieillir et apporte ainsi sa pierre à l’édifice en préservant le lien entre les propriétaires de chien et de chat et leur animal. Grâce à ce lieu, il est désormais possible d’accueillir des chats, des chiens et des canaris sereinement et encadré par des vétérinaires, bénévoles et comportementalistes.
Marie-Claude, 89 ans, et sa chatte Kalanak, 15 ans, ont ainsi pu être réunies après 6 mois de séparation. Une joie partagée aussi bien par la résidente qui ne se voyait pas sans “cette partie d’elle” et par le félin, qui s’est remis à manger et à se mouvoir.



Comment sera géré l’établissement ? Tous les animaux pourront-ils être accueillis ? Quels sont les bienfaits d’une telle mesure ? Toutes les réponses à ces questions sont à retrouver dans l’interview réalisée lors de l’inauguration de l’Ephanimal.
En Gironde, le domaine viticole Château Cheval Blanc, situé à Saint-Émilion, s’est associé à la PME (Petite et Moyenne Entreprise) Adam, une référence dans la confection d’emballage en bois pour le monde du vin et des spiritueux. Ainsi, à deux, ils ont pensé à créer une caisse de vin produite en circuit court, avec du pin des Landes et de la laine du Pays basque.
Quels sont les atouts de ces matériaux ? Pourquoi cette démarche ? Qu’est-ce que cela implique financièrement et en matière d’image ? Jean-Charles Rinn, codirigeant de l’entreprise Adam, nous parle de ce projet.
Bastien a créé l’Atelier Revi, un service ambulant de réparation de vélo, en vélo cargo. Son but est de simplifier l’accessibilité aux révisions occasionnelles des vélos. Ainsi, il se rend avec son atelier mobile en entreprise, à la demande, pour s’occuper des vélos des nombreux salariés usagers du vélo quotidiennement. “Il est nécessaire de faire entretenir son cycle chez un vélociste régulièrement. Mais cela peut être compliqué quand il s’agit de son principal, voire de son unique moyen de transport et qu’on se rend au travail tous les jours”, explique Bastien.



Pour les particuliers, il est également possible de retrouver le vélo cargo tout équipé à l’hôpital Pellegrin, tous les lundis. Le but est ainsi de valoriser les mobilités douces et de désengorger la ville de Bordeaux, tout en facilitant la réparation des vélos.
Comment a-t-il organisé son vélo cargo ? Est-il possible de récupérer son vélo dans l’heure ? Tous les vélos peuvent-ils être pris en charge ? Les réponses dans l’interview réalisée avec Bastien.
Que signifie respirer ? Sommes-nous égaux face à la qualité de l’air ? De quelle façon l’air peut devenir thérapeutique ? Voici quelques-unes des questions que peut susciter l’exposition « Air de repos (Breathwork) », visible jusqu’au 4 mai 2025 au Capc-Musée d’art contemporain de Bordeaux.

Ce projet, à la fois poétique, politique, écologique et sociale, invite à s’interroger sur ce qu’implique le fait de respirer, ainsi qu’à penser la respiration non plus de manière individuelle, mais collective. L’exposition se vit à différents espaces du musée, transformé en lieu de “repos”, dès l’entrée, sur la façade, en passant par la nef et la mezzanine pour se terminer sur les toits et les terrasses. Lors de cette visite, les sens des visiteurs sont grandement sollicités.
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Selon l’Organisation mondiale de la Santé, un Européen sur quatre est touché par un trouble psychique au cours de sa vie. Treize millions de personnes sont concernées en France. Sophie de Coatpont; diagnostiquée bipolaire, fait partie de ces statistiques. Elle doit gérer ce trouble depuis l’adolescence.

Aujourd’hui âgée de 44 ans, a parcouru un long chemin vers un mieux-être, en adhérant notamment au Clubhouse Bordeaux, une association dédiée à l’accueil et l’accompagnement de personnes avec des troubles psychiques.
Elle a aujourd’hui décidé de mettre son expérience au service des personnes ayant eu un parcours similaire. La quadragénaire a ainsi décidé d’intégrer la licence professionnelle Médiateur de santé-pair à l’Université Bordeaux-Montaigne. Elle est désormais employée de l’association Espoir 33, en Gironde, qui a créé ce poste pour étoffer ses équipes. Cette structure accueille et accompagne des adultes en situation de handicap psychique vers l’autonomie ou son maintien.
En quoi consiste ce métier ? Quel est son intérêt ? Pourquoi prendre cette voie ? Sophie nous raconte son histoire.
Elle est un intermédiaire facilitateur. Créée en 2019, l’association Servi en Local propose de mettre en lien les agriculteurs des micro-fermes proches de Bordeaux avec des professionnels de la restauration.
Concrètement, la structure « fait les courses » dans les fermes et livre les produits dans les restaurants et cantines scolaires à des professionnels qui vont sublimer et valoriser le travail des agriculteurs. Le principe : favoriser une agriculture saine tout en soutenant une économie locale.
Tout est parti d’un projet universitaire de recherche sur les micro-fermes auquel a participé Lucile Ducler, ingénieure agronome de formation. « Nous nous sommes rendu compte qu’il y avait plus de 300 micro-fermes en Gironde et donc un potentiel énorme sur la qualité des produits. En mettant les produits de ces producteurs entre les mains des chefs, il y avait la possibilité d’améliorer la valorisation de leurs produits et de leurs revenus. »
L’agroécologie et l’agriculture biologique sont au cœur du projet. « Les micro-fermes ont des pratiques agricoles durables », précise Lucile Ducler.
L’association se rend par ailleurs dans les cantines des écoles pour des ateliers de sensibilisation auprès des enfants. « C’est un volet très important. Si les cuisiniers se mettent à davantage travailler des produits frais, il faut que les enfants soient prêts. Les habitudes alimentaires sont un vrai sujet à travailler », reconnaît Lucile Ducler.
« Travailler avec l’ensemble des acteurs de la chaine alimentaire permettra de déclencher petit à petit tous les leviers. Et la restauration collective est un acteur très important. L’enjeu est de manger local, manger bon, soutenir et valoriser le travail des agriculteurs locaux. La source est là ! »
L’association Dis Dame Donc été créée en 2018 par des femmes ayant été concernées par des pathologies féminines diverses. Leur point commun à toutes : la sensation de ne pas avoir été suffisamment accompagnées par le corps médical. À l’aide de personnel médical et de spécialistes, l’association propose un soutien gratuit, mais aussi des ressources et des informations proposées sous forme d’ateliers ou de conférences (en présentiel en Gironde ou en visio) pour les femmes qui en ressentent le besoin.
L’association a choisi de se spécialiser sur trois thématiques : la ménopause (et pré-ménopause), l’endométriose et l’allaitement. Trois sujets qui sont “rendus tabous par la société” d’une manière ou d’une autre selon Jenna, cofondatrice de l’association.
C’est par exemple le cas de l’endométriose qui touche une femme sur 10. Bien qu’ayant été reconnue comme maladie chronique en 2022, les femmes touchées sont en général diagnostiquées au bout de 7 à 10 ans. C’est ce qui s’appelle l’errance médicale. Il en va de même pour la ménopause et la pré-ménopause dont le principal problème est d’être peu considérées et, une fois de plus, taboues. À partir de 45 ans, les femmes peuvent ressentir les symptômes de la ménopause (bouffées de chaleur, sécheresse vaginale, sueurs nocturnes…) et ils peuvent s’étaler jusqu’à leurs 60 ans.
À l’occasion de la semaine mondiale de l’allaitement ayant eu lieu du 14 au 20 octobre dernier, l’association a lancé une grande campagne publicitaire à Bordeaux. Partout dans la ville, les passants et les passantes pouvaient voir des affiches montrant une femme qui allaite son bébé dans un café. Un geste simple, qui n’est pourtant pas toujours facile à accomplir dans les lieux publics en France. Afin de rendre plus accessibles et inclusifs les établissements publics pour les femmes qui allaitent, l’association a créé des “macarons solidaires” à coller sur leur vitrine. Cela informe ainsi ces femmes qu’un lieu sécurisant et accueillant existe pour elles à cet endroit.
Pour retrouver l’intégralité des actions de Dis Dame Donc, ainsi que leurs prochaines conférences et ateliers, rendez-vous ici.
En France, les bacheliers de filières générales issus des quartiers prioritaires de la ville sont moins nombreux à candidater à une classe préparatoire aux grandes écoles que les autres bacheliers des mêmes filières, soit 14% contre 22%. C’est ce que révèle une étude du Céreq, le centre d’études et de recherches sur les qualifications.
Afin de promouvoir l’égalité des chances et la réussite scolaire des jeunes issus de ces territoires, Émilie Poirée et Dimitri Behary ont créé il y a six ans l’association Cap d’Agir à Bordeaux. Cette structure propose du soutien scolaire, du mentorat et des conseils d’orientation gratuitement, aux élèves de CE1 à la Terminale.
Ces séances se déroulent au sein de centres d’animation, dans les Cap Lab de Cenon et des Aubiers à Bordeaux. D’ailleurs, un troisième Cap Lab a été inauguré mi-novembre à la Cité Bleue, toujours dans la capitale girondine. Pour les aider, les jeunes peuvent compter sur une quinzaine de service civique et une centaine d’étudiants bénévoles, tous formés. Ils sont reçus du lundi au vendredi après-midi et durant les vacances scolaires.
Comment se définit la méthode d’accompagnement de Cap d’Agir ? Quels sont les résultats ? Les fondateurs de l’association ont reçu AirZen Radio au moment de l’inauguration du nouveau Cap Lab.
Un énième embouteillage et une livraison d’un pied de vigne à vélo lui aura provoqué un déclic. Après avoir été paysagiste pour une société, Julien Bedos a souhaité se lancer à son compte et proposer des prestations de paysagiste, en se déplaçant à vélo sous le nom de Vert de yerre paysage, à Bordeaux.
Plus simple, moins coûteux, moins polluant, moins stressant et plus aligné avec ses valeurs, le vélo cargo s’est avéré être le choix le plus convaincant. Il a par ailleurs choisi de se fournir uniquement auprès de prestataires de la région, à moins de 150 km de Bordeaux, et de proposer uniquement des plantes françaises et locales.
Comment s’organise-t-il au quotidien ? Où se fournit-il ? Quels projets peut-il réaliser ? Le vélo est-il un véritable atout ? Réponse dans l’interview de Vert de terre paysage.
Après Paris, Nantes, Aix-en-Provence, Lille ou encore Strasbourg, c’est au tour de Bordeaux d’accueillir une cave sans alcool. Une première dans la capitale Girondine. Son nom : Belles Grappes. Installée au sein du centre commercial Saint-Christoly, situé près de la place Pey-Berland, dans le centre-ville, elle a ouvert le 5 novembre.
Cette enseigne est le fruit de longs mois de travail pour Anne et Alexandre Kettaneh. Le couple y propose différentes familles de boissons sans alcool : des jus, des bières, des spiritueux, des pétillants, des vins désalcoolisés (blanc, rouge, rosé)… Au total, il y a plus de 120 références.
Comment est née la cave sans alcool Belles Grappes ? À qui s’adresse cette boutique ? Qu’en est-il des prix ? Anne Kettaneh a reçu AirZen Radio pour lui raconter son histoire.

« Porter un autre regard sur le handicap et donner de la visibilité aux artistes en situation de handicap. » C’est pour ces raisons que le festival Cultivons nos singularités a été créé à Bordeaux par le Glob Théâtre, en partenariat avec le festival francilien Imago, qui est aussi dans cette démarche-là.
La première édition a lieu cette année du 16 au 30 novembre. Plusieurs rendez-vous sont prévus pour l’occasion : cinq spectacles, une table ronde (Festival art & handicap, une démarche inclusive ou discriminante ?) et un atelier avec exposition.
Qui sont ces artistes ? Quelles sont les thématiques abordées ? Yoann Lavabre directeur du Glob Théâtre, à l’initiative de la création de ce festival à Bordeaux détaille la programmation. Il revient avec précisions sur l’histoire derrière l’événement Cultivons nos singularités.
La 10e édition des Universités du Tourisme Durable s’est tenue à Bordeaux, les 5 et 6 novembre. Organisée par l’association ATD (Acteurs du Tourisme Durable), elle a rassemblé plus de 500 professionnels du secteur venus de toute la France afin d’échanger autour de la thématique transversale « Nouveaux récits : pour qui ? pour quoi ? ».
L’Office de Tourisme et des Congrès de Bordeaux Métropole, le CRT Nouvelle Aquitaine et Gironde Tourisme, faisaient partie des organisateurs. Au programme : des débats, des tables rondes, des témoignages, des speed-talk et des ateliers. Retour cette édition à travers différents entretiens.
Organisée par l’ADEME, l’Agence de la transition écologique, l’Expo Innov’ Climat a réuni, début octobre à Bordeaux, des acteurs engagés pour un futur plus vert. Cet événement a mis en avant des projets soutenus dans le cadre du plan France 2030.
Parmi les lauréats, nous avons rencontré Pauline Aubenais, chargée de mission au Grand Port Maritime de Bordeaux. Lors de notre échange, elle a insisté sur l’urgence d’agir face aux défis environnementaux : « Il y a une réelle prise de conscience, mais il faut aller plus vite. » Elle a d’ailleurs mis l’accent sur le rôle clé des réglementations pour pousser les acteurs économiques à prendre des mesures concrètes. « Que l’on soit citoyen, industriel, une petite ou grande entreprise, nous devons tous avancer dans la même direction pour être plus impactants », affirme-t-elle.
En déambulant dans les allées de l’exposition, les visiteurs ont pu découvrir des innovations variées, des vélos électriques aux véhicules autonomes, en passant par des solutions pour le bâtiment durable. « J’ai vu des robots, des vélos électriques, c’était comme à l’école ! » raconte Raphaëlle, 5 ans. Des curieux de tous âges, des familles et des professionnels en reconversion, étaient présents pour s’inspirer et comprendre les enjeux de la transition écologique.
Parmi les initiatives phares, Jean-François Létard, fondateur de la société Olikrom, a partagé son projet de peinture photoluminescente. Une innovation marquante en matière d’éclairage public. « Nous avons réalisé la première piste cyclable photoluminescente à Pessac, en 2018. Aujourd’hui, plus de 400 réalisations de ce type existent en France », explique-t-il.
Cette technologie, qui permet de réduire les coûts d’éclairage et la pollution visuelle, est une réponse concrète aux défis de la durabilité urbaine. En effet, un kilomètre d’éclairage public coûte entre 200 000 et 400 000 euros, tandis que celui d’une piste photoluminescente ne dépasse pas 7 000 euros.
L’Expo Innov’ Climat a permis de montrer que la transition écologique repose sur l’innovation technologique, mais aussi sur une volonté commune de changement.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé, 13 millions de Français sont concernés par des maladies mentales et des troubles psychiques. L’INSERM rappelle également que la dépression est l’un des troubles les plus répandus. Elle touche « environ 15 à 20 % de la population générale, sur une vie entière ».
Ce constat rappelle que la santé mentale est un enjeu de santé. D’ailleurs, en 2025, elle sera la grande cause nationale.
L’association Clubhouse fait partie des structures créées pour apporter un soutien à un public vivant avec des troubles psychiques. Présente dans onze villes de France, elle se pose comme lieu ressource, non médicalisé, dédié à l’accueil et à l’accompagnement destiné à ce public.
Ses missions sont « la lutte contre les symptômes de la maladie mentale que sont la solitude, l’isolement et l’absence d’estime de soi ». Comment fonctionne le Clubhouse ? Pour le découvrir, nous nous sommes rendus à l’antenne bordelaise.
Faire de la cuisine sa vie professionnelle est une merveilleuse idée. Il existe plus de 440 écoles qui propose le CAP cuisine. Pour ceux ayant une conscience responsable plus développée que la moyenne, il existe une école de cuisine d’un nouveau genre, présente à Toulouse, Bordeaux et Pantin, en proche banlieue parisienne : La Source.
Anciens restaurateurs, Laurent Perlès et Alexandre Panza, ont eu envie de créer une nouvelle forme d’école de cuisine, plus inclusive, écologique, engagée et même « bienveillante ». Même si le mot hérisse aujourd’hui Laurent Perlès, tellement celui-ci est présent « à toutes les sauces », les deux amis vont commencer à s’y atteler aux alentours de 2020.
Quatre rentrées plus tard, ce sont 400 apprenants, principalement des personnes en reconversion, qui sont passés entre les mains accueillantes de La Source. 400 apprenants, désormais professionnels, qui ont compris le sens de la saisonnalité, qui savent rendre le végétal « sexy et gourmand » sans oublier quelques protéines animales, qui maîtrisent l’art de la fermentation ou encore qui connaissent les bons réflexes à adopter pour lutter contre le gaspillage alimentaire. L’école a tout naturellement été certifiée Écotable, au même titre qu’un restaurant qui respecte scrupuleusement le cahier des charges de l’association.
Partagés entre les cours et leur restaurant d’applications, les élèves sont confrontés dès les premiers jours de leur rentrée aux enjeux de la cuisine engagée actuelle. Dans quelques mois, l’école de Pantin fermera pour se retrouver dans Paris et formera toujours plus de personnes à la cuisine responsable et intelligente.
La deuxième édition du festival Bon ! s’est déroulé du 7 au 13 octobre dernier à Bordeaux. La particularité de cette édition était le concours pour élire la meilleure chocolatine de Gironde.

Ainsi, 30 professionnels et 10 apprentis s’affrontaient pour cette première édition, le tout orchestré par la fédération des artisans boulangers et boulangers-pâtissiers du département.

Connue pour ses flans et autres pâtisseries travaillées, la petite boulangerie, située au 43 rue Capdeville, Grain, a remporté ce titre prestigieux. Elle était représentée par Vincent Capegras.
Le secret ? “Des bons ingrédients et une fermentation au levain”, explique le boulanger. Nicolas Gruel, boulanger champion d’Europe et France 2019, et Jean-Philippe Battesti, pâtissier corse, qui sont à l’origine de cette enseigne.
En effet, la boutique n’en est pas à son premier prix et continue d’agrémenter ses murs de trophées prestigieux, qui leur valent sa réputation.
330 000 personnes sont estimées sans logement en France, selon le rapport 2023 de la Fondation Abbé Pierre sur le mal-logement. Ce chiffre a doublé ces 10 dernières années. Une situation alarmante, que Les Robins de la rue tentent d’apaiser, notamment grâce à leur maraude bordelaise.
Un mercredi sur deux, l’association intervient pour offrir, durant quelques heures, de la nourriture, des vêtements et des sous-vêtements, et des produits d’hygiène. Un moment que les bénévoles essaient de rendre chaleureux grâce à leur sourire et leur bonne humeur.
La structure a été fondée en 2018 par Corinne Dalbera, “la Reine des abeilles”, comme aiment l’appeler les membres de l’association. Celle-ci est accompagnée d’une équipe dévouée qui ne compte pas le temps passer pour les autres. Sur place, ils tentent d’apporter un peu de sourire et de bonne humeur. Jacques Bascou, le vice-président, à d’ailleurs toujours des bonbons et chocolats à porter de main.
Malheureusement, le nombre de personnes à la rue augmente. Les Robins de la rue ont cruellement besoin de dons, notamment de tentes, de sacs de couchage ou encore de sac à dos et de couvertures. Des besoins urgents qu’ils ne peuvent pas couvrir intégralement financièrement.
Si vous souhaitez donner ou aider l’association les Robins de la rue, toutes les informations se trouvent ici.