La vélonomie est un néologisme qui résulte de la contraction entre vélo et autonomie. Concrètement, la vélonomie consiste à rendre les cyclistes indépendants et autonomes dans la réparation où l’entretien de leur vélo. Plus qu’un terme technique, il s’agit surtout d’une philosophie qui se décline en trois axes :
- La pratique du vélo rend plus autonome dans les déplacements. Par ailleurs, les vélos les plus anciens sont probablement les plus solides et aptes à être réparés. Cette qualité de fabrication favorise le réemploi.
- Il faut connaître les mécanismes du vélo pour pouvoir le réparer en toute autonomie. Des ateliers permettent ainsi d’apprendre à réparer son vélo de façon participative et solidaire. « Ça commence avec un pneu crevé. Ensuite, on peut tout faire : changer son pédalier, graisser sa chaine, changer ses câbles de freins, bricoler son vélo pour le rendre plus économique ou plus beau pour le rendre flambant vieux », explique Antoine Louette du réseau Répar.
- Le vélo est convivial. Il ne s’agit pas seulement d’entretenir une bonne ambiance dans les ateliers, mais de considérer que le vélo, par sa simplicité, est accessible à tous.
Enfin, la vélonomie s’anticipe. Si vous circulez à vélo, n’oubliez pas de prendre dans un sac des rustines, de la colle et une carte interactive pour trouver l’atelier de réparation le plus proche.
