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Maurice Rougemont : “La banalisation de la photo est une chance” 

© Sebra/Adobe Stock
Depuis les années 1980, le photographe travaille pour la seule agence au monde qui photographie des écrivains. Il revient sur ces années de captures uniques.

“Le mot passion est une facilité. À la passion, je me réfère plutôt à la citation de Castaneda : un bon chasseur n’aime pas chasser. Il chasse bien. C’est tout !” affirme Maurice Rougemont, photographe.

Après être entré au “Quotidien de Paris”, il se retrouve à l’agence Opale. La seule au monde à photographier uniquement des écrivains. “C’est par hasard que je suis tombé dans la photographie. J’ai fait une photo du commissaire Broussard, lors d’une prise d’otage, avec mon petit appareil au milieu des journalistes de l’AFP et Reuters…”, confie Maurice Rougemont. 

Une expo photo prévu jusqu’en juin 2023 

Après avoir fait de nombreux tours de France, il illustre le livre de Gilles Pudlowski “Le Tour de France gourmand”, aux éditions du Chêne, puis “Les Plus belles tables de France” avec le même auteur aux éditions Flammarion.

“Le fait que la photographie soit banalisée, c’est une chance pour le photographe ! Cela déblaye une grande quantité de photos, qui peuvent être très bien prises par ailleurs avec des portables. Et pour un tas de sites, c’est très pratique. Un photographe doit aussi apporter une touche personnelle qui puisse indiquer que sa production est bien la sienne”, indique Maurice Rougemont. 

Maurice Rougemont a par ailleurs monté une exposition, “Des produits et des hommes”, à Rungis.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur son site internet. 

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