C’est une danse qui demande habileté, force et grâce. La flankirovka, ou la danse des sabres, serait apparue autour du XIVe siècle en Russie. “Cet art vient du peuple des cosaques, situé au sud de la Russie. Les Cosaques sont des cavaliers qui possèdent un sabre nommé “chachka”. On pense que cette danse avec des sabres a été conçue pour fêter des victoires. C’est pourquoi on retrouve beaucoup de gestes martiaux dans les chorégraphies”, relate la jeune Mathilde.
Chez les hommes, cette danse du sabre représenterait la bravoure. “La femme n’y a pas touché pendant un moment, mais elle a fini par s’en emparer. Elle a apporté ce côté esthétique et gracieux dans la danse.”
Un hommage à ses origines
La flankirovka est toujours très pratiquée dans les pays russophones. “En Russie, on peut trouver des concours, et même des écoles de flankirovka. Il y a aussi des événements qui présentent toutes sortes de danses cosaques. Et il y en a beaucoup ! On peut danser avec un bâton, par exemple, avec des troncs d’arbres, ou même réaliser de la voltige cosaque sur des chevaux… ”
La jeune femmes met un point d’honneur à vouloir faire connaître sa danse, peu connue dans l’Hexagone. Sur ses réseaux sociaux, elle publie des vidéos où elle se filme en réalisant des gestes précis. “Je pratique cette danse grâce à mon père qui, après des recherches, a découvert que son grand-père était cosaque. Il m’a emmenée ensuite à un stage pour que je découvre cet art du flankirovka. Je l’ai tout de suite adopté.”
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