Depuis onze ans, Alexandra Bonnigal est ostéopathe spécialisée en périnatalité, c’est-à-dire qu’elle prend en charge la femme enceinte ainsi que le nouveau-né jusqu’à son adolescence. Au fil de ses expériences, elle a commencé à réfléchir différemment sur la question de la fertilité et du post-partum.
En étudiant les écrits de la gynécologue Danièle Flaumenbaum, Alexandra s’est rendu compte que nos tissus corporels pouvaient nous fournir une autre lecture de notre corps. D’après elle, nos mémoires, nos traumatismes ainsi que notre passé transgénérationnel sont inscrits dans nos fascias, les membranes fibro-élastiques qui enveloppent l’ensemble de notre corps.
Avec cette nouvelle dimension, Alexandra essaye de prendre en charge la douleur ou les traumatismes à travers nos mémoires ancestrales.
Détricoter l’arbre généalogique
Pour l’ostéopathe, il est important de détricoter l’arbre généalogique pour se rendre compte des informations inscrites dans notre corps. Elle explique qu’une femme qui rencontre des problèmes de fertilité peut avoir dans sa famille un ancêtre qui a connu des fausses-couches à répétition. En prenant conscience de nos réalités familiales, il est possible de trouver plus facilement un équilibre.
Chaque patient vit un contexte bien différent et Alexandra s’adapte à ces histoires pour libérer les tissus et ainsi la douleur. Elle rappelle que nous sommes constitués de notre histoire et que cette histoire influence notre développement. Le corps abriterait donc les mémoires de ce que nous avons vécu, de nos chocs émotionnels mais aussi de notre passé transgénérationnel.
