Les ateliers Voyage en 2030 Glorieuses, pour penser une société durable

Ils ont été pensés par Julien Vidal, auteur, fondateur du mouvement Ça commence avec moi et créateur du podcast “2030 glorieuses”. Ces ateliers sont organisés partout en France.

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Les conseils de fin des ateliers Voyage en 2030 Glorieuses

Les conseils de fin des ateliers Voyage en 2030 Glorieuses

01:43

Présentation de l’atelier Voyage en 2030 Glorieuses

Présentation de l’atelier Voyage en 2030 Glorieuses

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Témoignages de participants à l’atelier Voyage en 2030 Glorieuses

Témoignages de participants à l’atelier Voyage en 2030 Glorieuses

04:08

Pour animer ces ateliers, un Guide de Voyage en 2030 Glorieuses a suivi une formation de quelques heures. Parmi eux, Anthony Boudet. Il intervient principalement à Nouvelle-Aquitaine. « Le nom de l’atelier s’inspire des 30 glorieuses des années 70. L’idée est donc de reprendre ce terme et, cette fois-ci, de se projeter vers un avenir, non pas de croissance économique, mais durable et solidaire », explique-t-il.

Anhtony Boudet, guide de Voyage en 2030 Glorieuses. Photo Jennifer Biabatantou/AirZen Radio

Comment faire émerger une société plus juste, plus durable et plus heureuse ? C’est tout l’enjeu des ateliers gratuits et participatifs Voyage en 2030 Glorieuses. Ils ont été créés par Julien Vidal auteur du livre « 2030 Glorieuses » (Actes Sud), qui a aussi initié le mouvement Ça commence par moi. Ces séances qui durent deux heures sont organisées partout en France et peuvent être aussi mises en place sur demande de collectivités et d’entreprises.

Intelligence collective

L’atelier consiste en un groupe de discussion de 5 à 8 personnes lors duquel les participants sont invités à réfléchir à cette thématique. Des cartes oracles leur sont remises, sur lesquelles figurent des mesures, des solutions pour arriver à leur but. « L’objectif est de se projeter dans un futur qui paraît aujourd’hui utopiste, mais dont tous les changements et la transition sociale, écologique auront lieu en 2032, 2033. Nous vivons dans une société solidaire et durable. On n’est vraiment pas dans la prise de conscience des problématiques environnementales ou sociales comme aujourd’hui. Il ne s’agit plus de parler de monde utopique. C’est comment je vois notre société ? Comment je vois ma vie ? Quel métier je fais ? Cela permet de se projeter dans un avenir positif », explique Anthony Boudet.

Photo Jennifer Biabatantou/AirZen Radio

Bena Toko a participé à l’un de ces ateliers organisés par la mairie de Bordeaux et animé par Anthony car « en tant que directeur artistique et metteur en scène, avec ma compagnie, nous nous demandons comment sera le nouveau monde. On se questionne sur ce que nous allons transmettre aux jeunes générations comme outils simples, mais utiles, qu’ils vont utiliser selon leur quotidien. Donc, dans cette démarche-là, je suis venu pour échanger, rêver, penser ou réfléchir ». En ce qui concerne Lisa, l’atelier Voyage en 2030 Glorieuses lui a permis d’imaginer l’avenir autrement. « Pourtant, parfois, c’est difficile. Tout semble déjà fait et échangeable à cause de la société de consommation, dit-elle. Les pouvoirs politiques ont beaucoup d’impact et d’emprise et ces moments permettent de rebasculer le monde actuel. »

Agir à son échelle

Son amie Margaux se demandait quant à elle comment contribuer à un monde meilleur. « J’avais l’impression que ce format-là pouvait donner une vision positive du futur. Là, on ne repart pas dépité, en écoanxiété. On va plutôt se dire que c’est possible de mettre en place des actions concrètes et de changer notre façon de vivre. » Pour sa part, le guide de Voyage en 2030 Glorieuses a pu remarquer lors des ateliers que les gens aspirent généralement à retrouver une âme d’enfant, à quitter la ville, vivre avec leurs proches près de la nature. Aussi, de rendre les lieux plus verts.

Anthony est ravi que les gens se rendent compte que ces aspirations ne sont pas que des utopies. « Ils constatent que ces mesures existent déjà dans un pays. Mais il y a un besoin de faire connaître ces solutions et de les supporter. » C’est pourquoi, à la fin de l’échange, il leur donne deux conseils. “Le premier : essayer de rêver un maximum. Parce qu’aujourd’hui, pris dans nos notifications mobiles, notre travail, notre vie professionnelle, notre vie personnelle, associative, on ne prend plus le temps de se poser et de prendre le temps de rêver. Ainsi, on se réapproprie notre présent et on va se projeter beaucoup plus facilement. Le deuxième conseil, c’est d’arrêter d’être trop « français ». C’est-à-dire remplacer le « oui, mais ce n’est pas possible » par « et, si on faisait… »”

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