“Au démarrage, il y avait des rencontres avec des passionnés. Les jardiniers d’un côté et les docteurs plantes de l’autre, lors de la Fête des plantes, par exemple. De ces rencontres est née l’idée d’un site Internet et d’outils de diagnostic en ligne”, explique Nicolas Marquet directeur général de l’UPJ (union des entreprises pour la protection des jardins et des espaces publics) et responsable du site Internet la Clinique des plantes.
“Traiter, ce n’est pas automatique”
La première utilisation de la Clinique des plantes est le diagnostic. Dans un premier temps, le jardinier amateur va trouver un outil de diagnostic appelé “4 cliques”. La première étape demande de sélectionner la plante qui pose problème. Ensuite, il faut choisir la partie de la plante concernée par ce problème (la tige, les fleurs, les feuilles ou les racines). La troisième étape propose différents types de symptômes qui peuvent toucher la plante, comme de la moisissure ou des chutes de feuilles.
Pour la dernière étape de ce diagnostic, différentes propositions de fiches qui correspondent à la demande sont déclinées. Ces fiches décrivent le problème rencontré et la solution envisagée s’il y en a une.
Et si le diagnostic ne fonctionne pas ?
“Si ce diagnostic ne fonctionne pas, il y a toujours la possibilité de nous écrire. De nous envoyer, à travers un formulaire dédié, une description du problème. Dans ce formulaire, le plus important, c’est surtout de nous envoyer des photos. C’est le challenge de ce site Internet lorsqu’on fait tout en numérique”, explique-t-il.
Attention, l’arrosage est l’un des problèmes les plus fréquemment rencontrés, surtout avec les plantes d’intérieur. En effet, beaucoup de plantes dépérissent à cause d’arrosages trop fréquents. Cela provoque des asphyxies racinaires au niveau de la plante. Il faut ainsi bien laisser sécher la motte entre deux arrosages et opter pour des arrosages copieux.
