Le droit fait partie du quotidien des jeunes, mais reste encore bien souvent un territoire flou, intimidant, voire totalement inaccessible. Face à ce constat, deux jeunes femmes ont décidé d’agir.
Salomé Zerbouhi et Ines Aribi ont fondé l’association Droits dans les yeux avec une mission claire : rendre le droit compréhensible et accessible aux jeunes.
“Beaucoup de jeunes se sentent démunis face aux démarches juridiques et ne savent pas vers qui se tourner”, expliquent les fondatrices. Manque d’information, langage trop complexe, démarches floues… Le droit, tel qu’il est présenté aujourd’hui, semble souvent réservé à une élite. Pourtant, il concerne tout le monde. C’est ce décalage que Droits dans les yeux veut combler.
L’association s’adresse ainsi en priorité aux jeunes, en leur proposant des contenus clairs, concrets, et surtout utiles. Son objectif : vulgariser le droit, sans jamais le simplifier à outrance.
Pour toucher son public, cette association mise sur la diversité des formats : infographies, ateliers, interventions. Chaque contenu est pensé pour être lisible, compréhensible et surtout utile dans la vraie vie. “On ne parle pas de droit théorique, on part de situations concrètes que rencontrent les jeunes au quotidien”, précisent les fondatrices.
Parce que connaître ses droits, c’est déjà pouvoir se défendre, Droits dans les yeux s’impose comme une initiative précieuse, ce domaine étant encore trop souvent réservé à celles et ceux qui savent le lire.
L’École Enchantiée ne se limite pas à l’aspect académique. Elle offre un environnement chaleureux et bienveillant aux enfants, pour qui l’accès à l’éducation a souvent été entravé par des conditions de vie précaires. L’objectif est de leur donner des outils pour surmonter ces obstacles. L’un des aspects essentiels de l’école est la capacité à s’adapter aux besoins de chaque enfant, en fonction de son histoire personnelle et familiale. Les équipes pédagogiques s’efforcent d’offrir une approche individualisée. Chaque enfant vient avec son lot de défis à surmonter, que ce soit sur le plan scolaire ou dans sa vie quotidienne.
L’un des dispositifs clés pour les plus jeunes est l’étape de préscolarisation. Elle permet aux enfants d’acquérir des bases essentielles avant leur entrée à l’école. C’est un véritable accompagnement pour donner aux enfants la possibilité d’apprendre à leur rythme, dans un cadre rassurant et stimulant.
“Il ne s’agit pas seulement de préparer les enfants à l’école. Il s’agit de leur offrir un lieu où ils peuvent grandir en toute sécurité, tout en développant leurs compétences sociales et émotionnelles”, souligne Julie André, enseignante dans cette association.
Elle prend également en compte les familles des enfants, en créant avec elles un lien fort. Les équipes de l’association accompagnent les parents. Ils les aident à naviguer dans les démarches administratives et leur offrent un soutien moral et pratique. Ce soutien permet de sortir de la précarité et d’accompagner les enfants sur le long terme.
Sébastien Fabre le dit lui-même, il n’a pas « la gueule de l’emploi ». Il faut dire qu’il a plutôt le look d’un motard ou d’un rockeur avec toutes ses bagues aux doigts et son franc-parler. C’est d’ailleurs pour ça que Sébastien attire les foules. Car il est atypique, accessible, humain et ouvert aux autres.
Il faut dire que monsieur le curé est aussi bien occupé dans la vie. En effet, il cumule plusieurs casquettes. D’abord celle de curé, puisqu’il officie tous les jours dans sa paroisse. Il alterne entre les messes, les baptêmes, les mariages et les enterrements. Mais en parallèle, il est aussi président de l’association Deuxième Vie, structure qui vient en aide aux jeunes.
Et pour compléter son emploi du temps déjà bien chargé, il est aussi accessoirement gérant d’une friterie mobile. Son petit camion part à la rencontre du public sur les routes du Nord de la France, et permet aussi d’aider les jeunes à retrouver une activité professionnelle. Mais ce qu’il aime avant tout Sébastien, c’est la rencontre humaine, de l’autre, les échanges. Et surtout parler d’amour… La suite, c’est lui qui la raconte sur AirZen Radio.
Pour aller plus loin > Père Matthieu Dauchez, le prêtre qui aide les enfants des rues à Manille



“On ne sait pas si on sera ouvert dans deux mois”, déplore Tom Picton, directeur artistique de l’International. Depuis 2008, ce bar alternatif parisien accueille des groupes amateurs dans sa cave. Au-dessus, les habitués et fans de musique peuvent siroter un verre sur des canapés, autour d’une table.
Mais, en janvier 2024, l’International a dû fermer cette emblématique salle après le passage d’un architecte. “Après plusieurs études, on s’est rendu compte qu’il y avait un vice de construction dans notre immeuble, qui date de 1993. Notre cave pouvait s’effondrer à n’importe quel moment. On a dû fermer immédiatement et annuler six mois de programmation”, continue Tom Picton. Or, le modèle économique de l’International reposait sur les concerts payants organisés dans cette cave.
Pour se maintenir à flot, l’International organise des DJ sets, des soirées et des concerts dans son espace bar, au rez-de-chaussée. “Nos lieux ont une économie fragile. Pour soutenir des bars comme le nôtre, il faut continuer à venir boire des verres, danser, profiter des concerts… Et pour les travaux, si quelqu’un souhaite investir dans l’International, il est toujours bienvenu.”
L’International espère ouvrir sa cave à l’automne prochain. L’équipe est en ce moment à la recherche d’investisseurs et de subventions.

Alors que la cafétéria des Galeries Lafayette d’Annecy, en Haute-Savoie, fermait ses portes, les résidents de l’EHPAD La Fondation du Parmelan se sont retrouvés bien embêtés. Ils avaient en effet pour habitude de s’y rendre avec leurs proches.
Rapidement, la Fondation du Parmelan a décidé d’installer un food truck dans le jardin de l’établissement pour quelques mois. Mais face au succès rencontré et grâce à de nombreux dons, l’EHPAD a finalement décidé de pérenniser le projet.

Aujourd’hui, le food truck Les Midis du Parmelan propose un espace de restauration et de snacking, tenu en grande partie par les résidents.
Suzanne est présente depuis les débuts. Deux heures par jour, elle tient la caisse et papote avec les habitants du quartier. Pour elle, c’est une occupation quotidienne dont elle ne pourrait se passer. En compagnie de David Ferreira, responsable hôtellerie et restauration de l’EHPAD, Suzanne a d’ailleurs reçu le prix de l’initiative remarquable, remis par l’Office de Tourisme d’Annecy.
Attaché à l’esprit de transmission, Mossi Traoré a fondé en 2015 une école de haute couture : Les Ateliers Alix. Tournée vers la création et la maitrise du savoir-faire, l’institution forme une trentaine d’élèves par an. Avec celle-ci, Mossi n’enseigne pas seulement aux jeunes la haute couture, il les aide également à s’insérer dans le monde professionnel.
Découvrons cette école et rencontrons celles et ceux qui forment et apprennent. Rencontre avec Louisa et Nicole, deux jeunes retraitées de la haute couture, devenue enseignantes aux Ateliers Alix. Elles souhaitent ainsi transmettre aux jeunes générations leur savoir et leur vécu pour que le métier perdure. Nous avons également croisé quelques étudiants venus des quatre coins du monde et de banlieue parisienne.
Pour aller plus loin > Rencontre avec Mossi Traoré, styliste et fondateur des Ateliers Alix
C’est une institution du quartier Latin à Paris, présente dans la rue Daubeton depuis les années 1970. La clef est un cinéma associatif de 800 mètres carrés, à la devanture rétro rouge et grise. En 2018, le propriétaire de ce lieu, la Caisse d’Épargne Île-de-France, a décidé de mettre en vente le cinéma pour 4 millions d’euros.
Des riverains, des cinéphiles, des étudiants ont alors décidé de s’unir contre cette vente, qui signifiait la fin de ce cinéma indépendant.
Une occupation illégale des lieux a alors débuté. Les occupants se sont succédé, dormant jour et nuit dans les salles sinueuses du cinéma. En juin 2024, un accord a été trouvé : le collectif a pu racheter le cinéma pour la somme de 2,7 millions d’euros, après d’âpres négociations avec l’ancien propriétaire.
Désormais, les bénévoles ont besoin de fonds (et d’un coup de main !) pour donner une nouvelle jeunesse au cinéma, mais surtout pour le désamianter et le remettre aux normes électriques. Tous les dimanches, le collectif organise des projections de cinéma au Dock, Place des fêtes, à Paris.
“Born to be olive”. C’est le nom de l’huile d’olive fabriquée par le collectif Malakolives. En effet, en Ile-de-France, de nombreux propriétaires possèdent des oliviers dans leur jardin. “À Malakoff [Hauts-de-Seine, ndlr], on dénombre 120 oliviers. Et à Châtillon ou Montrouge, il y a des oliviers partout. Les oliviers poussent bien en région parisienne : les sols des bassins d’Ile-de-France sont très riches et il pleut beaucoup ici. Les arbres produisent donc beaucoup de fruits”, explique Vincent, membre du collectif, qui possède un olivier dans son jardin.
Les olives ramassées par le collectif ont d’abord été distribuées entières dans des bars de la ville de Malakoff. Mi-décembre, les bénévoles ont ensuite pu fabriquer 15 litres d’huile d’olive. Ils avaient par ailleurs lancé une cagnotte en ligne pour acquérir un matériel de cueillette plus efficace 1934 euros avaient été récoltés au total.
Dans les Bouches-du-Rhône, à Marseille, un programme innovant, Women For Women, autour de la paire-aidance, a été développé en 2023. Il s’agit d’une formation diplômante d’animatrice en prévention santé destinée aux femmes issues des quartiers prioritaires de Marseille.
Ce projet est porté par la Maison des Femmes Marseille Provence, un service de soins de l’hôpital de La Conception et l’Université d’Aix-Marseille. Le Réseau Méditerranée coordonne quant à lui la pédagogie. Le programme a vocation à créer du lien entre les professionnels de la périnatalité de la région PACA, de Corse et de Monaco. Les financeurs de ce projet sont le fonds DAPAT, la Fondation RAJA, la Préfecture Égalité des Chances / SGAR et la Fondation Nexcity via Phoceo.
Huit femmes ont été diplômées à l’issue de la première promotion. Pour cette deuxième rentrée, elles sont treize à suivre la formation.
Quel est son contenu ? Quels sont les débouchés pour ces femmes ? Pourquoi créer une formation destinée aux femmes issues des quartiers prioritaires de Marseille ? Entretien avec la Professeure Florence Bretelle, Professeur des Universités et praticien hospitalier en gynécologie obstétrique.
Pour Ismaël Cousin, le fondateur et directeur de l’association Action Bomaye, la culture et l’éducation enrichissent les esprits et élargissent les horizons par la mixité sociale. Depuis 2017, cet officier de police judiciaire se rend sur le terrain pour diffuser la culture dans la région de Marseille. Il souhaite ainsi décloisonner les quartiers défavorisés et avoir un impact bénéfique sur les habitants.


À travers des actions collectives, Action Bomaye favorise le dialogue interculturel et encourage le changement positif auprès de ces communautés. Ismaël rappelle qu’il est aujourd’hui nécessaire de changer l’image négative dont pâtissent les jeunes des quartiers. Avec le Festival Happy End, l’association va encore plus loin en promouvant l’emploi et en renforçant la responsabilité citoyenne.
Chaque année, 100 000 jeunes quittent le système de formation initiale sans avoir obtenu de diplôme. Pour lutter contre le décrochage scolaire, l’association C’Possible œuvre depuis 2008 auprès de ces jeunes en lycée professionnel.
Souvent issus d’un milieu défavorisé, ils ne disposent pas, au départ, de tous les moyens leur permettant de construire leur avenir. Christelle Chamel, coordinatrice régionale au sein de l’association, revient sur cette mission de sensibilisation auprès des jeunes.


Présente dans 120 lycées, l’association C’Possible s’appuie sur un réseau de 450 bénévoles. Ces derniers, experts dans leur domaine, proposent des interventions en classe ou à l’extérieur. Ils développent par ailleurs avec le lycéen un accompagnement individuel, le mentorat, afin de lui donner toutes les chances de réussir.
Éric est bénévole et, selon lui, il est indispensable de faire preuve d’une écoute active et d’une ouverture d’esprit. L’association lance d’ailleurs un appel aux bénévoles pour continuer d’accompagner les jeunes à trouver leur voie.
Paris 2024, c’est bien fini. Dans le département de la Seine-Saint-Denis, on souhaite faire durer la flamme. En effet, la demande touristique sur les sites olympiques et paralympiques reste très forte, et ce, plusieurs mois après la fin des jeux.
L’agence d’attractivité Plaine Commune a ainsi décidé d’organiser des visites guidées pour permettre aux visiteurs de passage de découvrir ces lieux qui ont fait briller les yeux du monde entier l’été dernier et de prolonger – encore un peu – la magie.



Les « Olympics Tours » proposent donc de découvrir avec des guides les installations olympiques et la transformation du territoire local. Village des athlètes, centre aquatique, Stade de France, franchissement urbain Pleyel… Ces visites sont l’occasion de découvrir un lieuen pleine mutation, de l’autre côté du périph’.
Nous avons rencontré pour l’occasion Emmanuel Blum, directeur général de l’agence d’attractivité Plaine Commune.
Pour aller plus loin > Paris 2024 : les Phryges font un carton partout où elles passent
Lave-vaisselle, four, micro-ondes, bouilloire, réfrigérateur, hotte, aspirateur ou machine à laver. Quand un produit électroménager tombe en panne, un Français sur deux choisit de le remplacer plutôt que de la réparer (source Ademe). Encore faut-il en prendre soin, car plus de 60% des pannes proviennent d’un mauvais entretien. Résultat : chaque année en France, 500 000 tonnes de déchets sont générés par de l’électroménager.
« La mission est de trouver des moyens de prolonger la durée de vie des équipements électroménagers en agissant avant la panne, grâce à la maintenance préventive », explique Kareen Mary Levy, cofondatrice d’Un Nouveau Cycle. L’association, créée en mars 2024, intervient en quartiers prioritaires de la ville pour répondre aux enjeux sociaux et écologiques des territoires. « On va cibler un territoire et visiter tous les appartements pour regarder comment mieux entretenir chacune des machines », poursuit-elle.
Ainsi, une intervention avant la panne peut multiplier par deux la durée de vie d’un équipement, générant de belles économies à terme. Si un appareil ne fonctionne plus très bien, mieux vaut essayer de le nettoyer profondément, de vérifier les tuyaux, branchements ou notices. Selon la cofondatrice, une panne sur deux est réparable sans changer de pièces.
Régine Komokoli est mère de trois enfants et conseillère départementale d’Ille-et-Vilaine. En 2022, elle a créé Les Clandestines suite au décès de l’une de ses amies, Marie, assassinée par son ex-mari. “Quand j’ai appelé à une marche blanche pour Marie, plus de 400 personnes sont venues. Il y a eu beaucoup de témoignages. J’ai donc souhaité écouter les problématiques de ces femmes victimes de violences conjugales et j’ai créé Les Clandestines”.
Par le biais de son association, Régine écoute les victimes et leur apporte des solutions. Parfois, ces femmes isolées sont sans papiers. Elle les alors met en contact avec les services officiels (police, justice) et les accompagne dans leur dépôt de plainte.
« J’ai appris beaucoup de choses et je vais le refaire chez moi », confie une des participantes à un atelier d’alimentation durable coanimé par Fairéco et Cocagne Alimenterre. Nous sommes à Toulouse. Cet atelier, qui s’inscrit dans le cadre des Défis familles portés par Fairéco, nous a permi de plonger au cœur de cette initiative innovante.
Depuis 2020, Fairéco agit dans des quartiers prioritaires, comme Bagatelle ou Empalot à Toulouse. L’association y accompagne les habitants à intégrer des pratiques écologiques concrètes. « Ces quartiers sont les plus impactés par le changement climatique, mais aussi les plus réceptifs et moteurs lorsqu’il s’agit d’écologie », explique Mélanie Tuffreau, cofondatrice de Fairéco.
L’atelier auquel nous avons participé, qui arrive au terme des 6 mois du “défi famille”, illustre cette dynamique : astuces pour cuisiner durable, réflexion sur le gaspillage et discussions sur l’importance de consommer local et de saison.
Nous avons suivi des familles pendant plusieurs mois, témoignant de leur progression. Une preuve que l’écologie pratique, adaptée aux besoins locaux, peut transformer durablement les habitudes et les liens sociaux.
En France, les bacheliers de filières générales issus des quartiers prioritaires de la ville sont moins nombreux à candidater à une classe préparatoire aux grandes écoles que les autres bacheliers des mêmes filières, soit 14% contre 22%. C’est ce que révèle une étude du Céreq, le centre d’études et de recherches sur les qualifications.
Afin de promouvoir l’égalité des chances et la réussite scolaire des jeunes issus de ces territoires, Émilie Poirée et Dimitri Behary ont créé il y a six ans l’association Cap d’Agir à Bordeaux. Cette structure propose du soutien scolaire, du mentorat et des conseils d’orientation gratuitement, aux élèves de CE1 à la Terminale.
Ces séances se déroulent au sein de centres d’animation, dans les Cap Lab de Cenon et des Aubiers à Bordeaux. D’ailleurs, un troisième Cap Lab a été inauguré mi-novembre à la Cité Bleue, toujours dans la capitale girondine. Pour les aider, les jeunes peuvent compter sur une quinzaine de service civique et une centaine d’étudiants bénévoles, tous formés. Ils sont reçus du lundi au vendredi après-midi et durant les vacances scolaires.
Comment se définit la méthode d’accompagnement de Cap d’Agir ? Quels sont les résultats ? Les fondateurs de l’association ont reçu AirZen Radio au moment de l’inauguration du nouveau Cap Lab.
Louis et Othmane se sont rencontrés au collège à Rabat, au Maroc. Leur amitié a évolué en même temps que leur parcours de vie. Une fois tous les deux en France, ils décident de se lancer dans la cuisine et commencent par vendre des wraps sur le campus d’une école de commerce.

Après avoir converti leur appartement en cuisine, ils ouvrent leur premier restaurant Rachid Dupont, dans le 6ᵉ arrondissement de Lyon. Tous les deux amoureux du couscous, ils concoctent une cuisine fusionnant aussi bien la culture française que la culture marocaine.
En liant les recettes traditionnelles de leurs grands-mères, Louis et Othmane ont imaginé un couscous avec du canard ou encore des lardons de poulet. Tout le monde peut ainsi apprécier la multiculturalité du restaurant, pour le plus grand bonheur des deux fondateurs.
Grâce à cette gastronomie, ils souhaitent valoriser la diversité et la richesse de ces deux cultures. Une richesse qui se retrouve d’ailleurs dans le personnage représentant Rachid Dupont. En effet, à l’image du restaurant, Rachid Dupont met en avant les caractéristiques de ce métissage culturel. Forts de leur succès, Othmane et Louis ont encore de belles idées dans la tête pour favoriser le mieux-vivre ensemble.
Pratique. Rachid Dupont est situé au 134 avenue Thiers, dans le 6ᵉ arrondissement de Lyon.
Des airs de hip-hop résonnent régulièrement dans des gymnases et locaux associatifs des quartiers nord de Marseille et sa région. Et pour cause. L’association Zemen, créée en 2006, propose des ateliers de breakdance à destination de différents publics dans ce territoire, notamment aux plus jeunes. En plus du breakdance, la structure met également en place des ateliers d’écriture.
Portée par une vingtaine de bénévoles, la structure tisse des relations avec les centres sociaux, les maisons de quartier et les autres acteurs associatifs. Son objectif : mettre en place divers projets socio-éducatifs, mais aussi favoriser l’expression artistique et soutenir les artistes dans le milieu urbain.
Le MuMo est un véritable musée sur roues, aménagé dans un camion. Ce camion-musée transporte des œuvres d’art, de grands formats aux sculptures, en passant par des installations immersives. « L’idée est de rendre l’art accessible à tous, de franchir les frontières géographiques et sociales pour amener l’art directement aux enfants », explique Ingrid Brochard, sa fondatrice.
Le MuMo parcourt ainsi les écoles, les places de village et les quartiers pour proposer aux enfants une expérience artistique. «.

Chaque exposition est pensée pour être immersive et ludique, adaptée au jeune public. Les enfants peuvent ainsi toucher certaines œuvres, se plonger dans des installations interactives et découvrir des artistes contemporains qui leur parlent de thèmes actuels. « Notre but est de permettre aux enfants de vivre un moment d’évasion, de s’émerveiller et d’oser poser des questions », précise Ingrid Brichard.
Depuis sa création, le MuMo a accueilli des milliers d’enfants. « On voit souvent des enfants transformés par cette expérience, même ceux qui n’avaient jamais mis les pieds dans un musée auparavant. C’est ce qui nous pousse à continuer et à aller toujours plus loin. »
En plein cœur de Villeurbanne, à la frontière avec Lyon, se trouve la Butinerie, une oasis de biodiversité. Mis en place par l’association France Nature Environnement Rhône (FNE Rhône), ce grand espace vert de 800 m² est devenu un véritable refuge favorable à l’accueil de la faune et de la flore sauvage.
La Butinerie participe ainsi à réinventer les habitats tout en proposant des solutions concrètes contre le réchauffement climatique.


Aménagée par les habitants du quartier, la Butinerie se veut également un lieu de rencontre. Ces derniers se sont d’ailleurs mobilisés pour installer des haies, fabriquer des abris ou encore créer « une spirale aromatique ». Les enfants de plusieurs écoles primaires ont aussi été impliqués dans la transformation de ce jardin. À l’aide d’ateliers adaptés, la Butinerie permet ainsi de rendre accessible la nature au plus grand nombre.
Écoutez notre sujet et venez vous balader à la Butinerie pour découvrir la faune et la flore sauvage en plein cœur de ville.