Gironde : Cassiopée, un nouveau réseau d’entrepreneuses du Libournais

Ce dispositif a été créé par Estelle Guichard, Jennifer Pétré et Léa Trinel. Toutes trois ont pour volonté de créer un écosystème féminin autour de l’entraide, l’échange, le développement de compétences.

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Entrepreneuriat: conseil de Léa Trinel cocréatrice du réseau Cassiopée

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Gironde : la genèse de Cassiopée, réseau d’entrepreneuses à Libourne

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Cassiopée, un nouveau réseau d’entrepreneuses du Libournais

Cassiopée, un nouveau réseau d’entrepreneuses du Libournais

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À Libourne, en Gironde, un nouveau réseau d’entrepreneuses a été créée début avril. Son nom : Cassiopée, comme la constellation, une reine d’Éthiopie. Il a été fondé par trois femmes : Estelle Guichard, Jennifer Pétré et Léa Trinel. Elles sont photographe, attachée de presse freelance et sophrologue-professeur de yoga. L’idée de ce réseau est née d’une réflexion sur les problématiques que chacune pouvait rencontrer. Parmi elles, la solitude, le déséquilibre entre vie familiale et professionnelle ou encore les réseaux mixtes qui ne répondent pas toujours à leurs besoins.

S’adapter aux besoins

« On s’est dit qu’on allait créer l’environnement qui permettra aux entrepreneuses de venir développer leurs compétences, partager leur expérience, élargir leur réseau professionnel ou de bénéficier d’un large soutien mutuel avec des rencontres régulières, explique Léa Trinel. On souhaite aussi rendre l’univers entrepreneurial plus inclusif, plus équilibré et bienveillant pour toutes. Dans le monde de l’entrepreneuriat, même si les chiffres sont en hausse, les femmes sont encore sous-représentées. »

En 2023, 33,5% des entreprises (sur les 625 745 entreprises immatriculées au registre du commerce et des sociétés) ont été créées par des femmes, d’après les données du baromètre de l’entrepreneuriat au féminin par Infogreffe.

Considérer les contraintes

Avec ce réseau d’entrepreneuses, les fondatrices veulent organiser régulièrement des rendez-vous. « L’idée est d’avoir plusieurs types de formats pour pouvoir faire en fonction de son activité, de sa vie familiale, de ses contraintes et pouvoir bénéficier de plusieurs typologies, souligne la cofondatrice de Cassiopée. Les rencontres vont prendre différentes formes : petit-déjeuner, pour venir pitcher son activité, échanger autour de thématiques. Mais aussi des ateliers pour monter en compétences et qu’on mutualise aussi nos besoins et ensuite des formats déjeuner. Le dernier format, c’est l’afterwork. Et puis, avec Cassiopée, on veut aussi surfer sur la sororité. »

Pour adhérer à ce réseau d’entrepreneuses du Libournais, il faut remplir certaines conditions. « Nous avons six valeurs : le respect, la bienveillance, le partage, la sororité, l’engagement et l’entraide. On fait donc un entretien de motivation. Cet échange permet simplement de valider qu’on a les mêmes objectifs et que e but n’est pas simplement de venir faire du business, ce qui est le cas dans beaucoup de réseaux. On veut aussi s’assurer que tout le monde est sur la même longueur d’ondes », précise Léa Trinel. L’adhésion coûte 250 euros à l’année et inclut un café et une gourmandise pour chaque petit-déjeuner, les cinq formations annuelles ainsi qu’un verre lors des afterworks.

Ce contenu audio a été diffusé le 25 avril 2024 sur AirZen Radio. Maintenant disponible en podcast sur airzen.fr, notre application et toutes les plateformes de streaming.

Par Jennifer Biabatantou

Journaliste

Agence de communication Perpignan