Gers : Whaka Lodge offre un dépaysement sans quitter la France

Zanzibar, Galápagos, Cyclades ? Avec sa décoration inspirée du voyage, Whaka Lodge nous accueille en pleine nature pour un week-end ou plus, dans ses 50 cabanes insolites et écoresponsables.

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Whaka Lodge : se ressourcer en pleine nature

Whaka Lodge : se ressourcer en pleine nature

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Whaka Lodge : une démarche sociale et environnementale

Whaka Lodge : une démarche sociale et environnementale

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Whaka Lodge : voyager loin sans prendre l’avion

Whaka Lodge : voyager loin sans prendre l’avion

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“Nous cherchions un nom évocateur de voyage, de déconnexion, de soleil”, raconte Patrick Goas, fondateur, avec Nathalie Beernaert, de Whaka Lodge. “Notre mantra était : sans partir loin, on peut voyager. Et donc, à travers des inspirations de voyage, on voulait offrir un lieu de déconnexion. Selon nous, Whaka se prêtait bien à l’idée de vivre l’expérience d’un voyage lointain, mais à deux pas de chez soi.”

C’est ainsi que les deux associés, passionnés de tourisme et de voyages, acquièrent un domaine de 12 hectares en pleine nature avec trois lacs. À l’origine un camping, qu’ils transforment totalement pour en faire un espace onirique et douillet. Au total sont proposés 16 types d’hébergements, du lodge en bois au tipi à étage – que les enfants adorent – jusqu’aux cabanes lacustres en passant par le jungle dôme, il y en a pour tous les goûts. D’autant plus que tous les hébergements se fondent totalement dans la nature, en bois ou toile.

“Ça participe aussi au respect du lieu de ne pas l’artificialiser, précise Patrick Goas. On n’a pas fait de paysager, on a laissé la nature quasiment à l’état brut pour que cela crée une énergie très positive.”  Une déconnexion assurée dans la nature, tout en s’assurant que les hôtes puissent trouver leur confort habituel. Ici, donc, pas de mobil-homes alignés, mais des cabanes toutes conçues et décorées avec soin.

Aucun produit phytosanitaire n’est utilisé sur le site. L’hiver, on bâche la plage et le terrain de pétanque pour éviter que les mauvaises herbes ne poussent et avoir à traiter au printemps. Les chemins gardent un aspect sauvage. Tous les hébergements sont en bois “forêt certifiée”. “On ne travaille qu’avec des constructeurs qui sont engagés dans le renouvellement des forêts. On propose un maximum de produits bio et locaux. C’est ainsi que, petit pas après petit pas, on commence à avoir une véritable démarche environnementale et, au niveau social, on est très respectueux de nos salariés, de ce qu’ils sont et de leur projet. On essaie de grandir ensemble. Une équipe qui a du plaisir à travailler donne du plaisir à ses clients. Donc tout le monde est gagnant à l’arrivée.”

Plus besoin de prendre la voiture

Les produits, pourtant locaux, n’empêchent pas de dépasser les frontières du Gers puisque, tous les jours, un plat d’un pays différent est proposé : Italie, Espagne, Maroc, Grèce, Mexique, Martinique, “pour faire aussi voyager à travers l’assiette et créer des moments de convivialité qui sont essentiels. À partir du moment où les gens sont ici et qu’ils sentent moins la nécessité de se déplacer, c’est qu’on a gagné”. 

Car une fois sur place, plus besoin de prendre la voiture, tout est prévu. L’expérience est globale : l’hébergement, son petit cocon, mais aussi le lac puisque kayaks, paddle sont mis à disposition, avec zone de baignade naturelle et jeux nautiques, mais aussi ateliers nature et culinaires pour les enfants, olympiades, construction de radeaux et de cabanes. Des activités parents/enfants aussi, “parce qu’on sait que les vacances, c’est le moment où les parents peuvent redevenir parents, où ils ont enfin le temps de partager avec leurs enfants”.

“Que les gens puissent se déconnecter, vivre un moment de vie apaisant, dans un esprit bon enfant, c’est le plaisir de la vie. Il y a une forme d’épicurisme. C’est se faire du bien, être en famille.” Un paradis des enfants dans lequel ils peuvent gambader sans contraintes et où ils se font vite des copains ! “Il est important pour nous que les gens se sentent comme à la maison, se sentent bien. On vit beaucoup de contraintes, lesquelles se multiplient, et nous voulions faire en sorte que l’on oublie tout ça pour pouvoir vivre un moment de plaisir absolu.” 

Voyager, oui, mais en faisant attention à son empreinte carbone. Partir moins loin, mais se sentir déconnecté de la même façon. C’est tout ceci que poursuit Whaka Lodge. “Quand vous avez été nourris aux voyages faciles, pour partir en week-end ou en vacances en France, il faut des lieux où vous êtes sûr de trouver une véritable expérience digne de ce qu’on peut trouver ailleurs pour ressentir la même chose.”

La capacité de déconnexion peut être aussi intense sur de courts séjours, un week-end, par exemple. Enfin, Whaka Lodge reçoit une clientèle d’entreprises pour des séminaires. 

Ce contenu audio a été diffusé le 09 janvier 2024 sur AirZen Radio. Maintenant disponible en podcast sur airzen.fr, notre application et toutes les plateformes de streaming.

Par Florence Jaillet

Journaliste

Agence de communication Perpignan