Eure-et-Loir : un salon de coiffure solidaire pour les plus démunis

L’association Reconstruire Ensemble a ouvert il y a dix ans un salon de coiffure solidaire, près de Chartres, aux nombreux engagements sociaux et environnementaux.

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Un salon de coiffure solidaire : un chantier de réinsertion

Un salon de coiffure solidaire : un chantier de réinsertion

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Un salon de coiffure solidaire : une dimension écologique

Un salon de coiffure solidaire : une dimension écologique

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Un salon de coiffure solidaire : au profit des plus précaires

Un salon de coiffure solidaire : au profit des plus précaires

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« C’est un salon de coiffure solidaire réservé aux bénéficiaires des minimas sociaux. Les clients payent environ un tiers du réel », explique Bernard Montguillon, président de l’association Reconstruire ensemble. Ce salon part d’un constat : la coiffure est l’un des services que l’on peut abandonner rapidement si l’on n’a pas les moyens. Pour autant, se sentir bien dans son corps passe par le fait d’en prendre soin. Se rendre dans un salon de coiffure permet de se sentir plus en confiance pour se réintégrer sur le marché du travail et créer du lien social.

A ce jour, 850 personnes sont clientes du salon de coiffure Solid’Hair, à Mainvilliers, en Eure-et-Loir.

Un salon de coiffure solidaire : un chantier de réinsertion

« Ici, c’est plus familial. On est à l’écoute des clients. Maintenant, il y a beaucoup de personnes retraitées qui ne s’en sortent pas », remarque Béatrice, responsable du salon. Loin du travail à la chaine, ici, on prend soin, on écoute et on redonne le sourire. Un travail opéré par les équipes de Béatrice, dont tous les membres sont en réinsertion ou réorientation professionnelle.

« Je suis arrivé avec mes bagages et mon histoire et on m’a donné ma chance », explique ce jeune diplômé d’un CAP. De son côté, Oleksandra, originaire d’Ukraine, s’est installée il y a plus d’un an. Professionnelle de la coiffure depuis plus de 20 ans dans son pays, il lui faut un VAE pour exercer en France. En attendant, c’est chez Béatrice qu’elle travaille 24 heures par semaine.

Ce contenu audio a été diffusé le 05 avril 2024 sur AirZen Radio. Maintenant disponible en podcast sur airzen.fr, notre application et toutes les plateformes de streaming.

Par Camille Tribet

Journaliste

Agence de communication Perpignan