Avant de faire un jardin d’iris, Cyril Benion a surtout voulu un jardin tout court. Il faut dire que le jardinage, c’est de famille. Son père était pépiniériste, son frère l’a été un temps avant de se tourner vers le paysagisme.
Cyril est fonctionnaire, mais la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre. Il était donc hors de question pour lui de ne pas mettre les mains dans la terre. D’où la création de son petit – moins de 1000 m² – jardin, pensé à la fois comme un terrain de jeu botanique et une véritable pièce à vivre supplémentaire.


Fou d’iris
C’est aussi un jardin d’iris, la fleur préférée de Cyril. Aussi facile à cultiver que belle à contempler, elle a littéralement séduit Cyril. Elle lui rappelle le printemps, la saison que tous les jardiniers adorent.
Chez elle, il aime tout ou presque. Le parfum, le port, la diversité des couleurs et le nombre presque incalculable de ses variétés. Pour l’instant, il en a installé une quarantaine, mais cela devrait rapidement augmenter. Et, preuve que l’on n’a pas affaire à un collectionneur obsessionnel, il avoue volontiers ne pas connaître tous les noms. Mais quand on aime, on ne nomme pas forcément…


Vers un jardin 2.0 ?
En revanche, quand on aime, on partage ! On peut en effet admirer le jardin d’iris – et le reste de ses plantations – sur Instagram. Cyril y poste régulièrement de superbes photos (une autre de ses passions) qui témoignent de l’évolution du jardin au cours des saisons. Elles lui permettent également de se rappeler comment c’était avant, un peu comme un carnet de bord numérique.
Une fois, il a eu recours à Chat GPT pour faire une projection de ce à quoi tout cela pourrait un jour ressembler. Mais qu’on se rassure : ce n’est pas demain que l’IA remplacera le vrai jardinier selon lui


