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Comment choisir des cosmétiques plus respectueux de la planète ?

© Kitreel/Adobe Stock
Crèmes solaires, crèmes hydratantes ou masques capillaires… Même si nous prêtons attention à ce que nous mettons sur notre peau, l’été, le produit termine souvent dans l’eau.

En 2023, plus que les années précédentes, les Françaises se méfient du soleil, selon le baromètre 2023 Blissim sur les usages des produits solaires. Par exemple, 21% des femmes utilisent des crèmes solaires au quotidien et 39% lors journées ensoleillées.

« On se rend compte que le sujet de la protection UV est vraiment centrale, notamment depuis début 2022 », explique Quentin Reygrobollet, dirigeant de Blissim, qui propose des box beauté mensuelles. Des expositions trop répétées au soleil peuvent en effet accélérer le vieillissement de la peau ou être à l’origine de maladies comme les cancers de la peau. Pourtant, l’été, ces produits cosmétiques, comme la crème solaire, finissent souvent dans la mer.

Comment concilier protection de la peau et de l’environnement ?

« En effet, ça devient un vrai élément dans l’acte d’achat du produit solaire. Pour autant, les consommateurs ont du mal à comprendre les labels et la composition des produits », explique Quentin Reygrobellet. Il apparaît donc difficile d’y voir clair. La confiance dans le label a baissé de 8 points entre 2021 et 2022.

« Il y a de plus en plus de labels, on ne comprend pas qui labellise et ce que ça veut dire. Il faut plus de pédagogie », poursuit le dirigeant de Blissim tout en précisant que le label le plus connu et reconnu reste le label « bio ».

Du côté des fabricants, on ne prend pas de risque. « A priori, les formules de produits bio contiennent des ingrédients naturels, donc qui n’auraient pas de toxicité pour l’environnement », poursuit Sandrine Le Carpentier, fondatrice d’Obione. Ce qui est certain, c’est que le prix dicte toujours l’acte d’achat. « À efficacité équivalente, le consommateur va se diriger vers le produit le moins cher sur l’instant », précise Quentin Reygrobollet. La pédagogie et le pouvoir d’achat restent donc importants pour changer les modes de consommation vers des produits plus respectueux de la peau et de l’environnement.

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