Il faut sauver le hérisson ! C’est un cri d’alerte que l’Union internationale pour la conservation de la nature a lancé lors de la COP16 ayant eu lieu du 21 octobre au 1ᵉʳ novembre 2024, à Cali (Colombie). Dans la liste rouge actualisée, publiée le 28 octobre, l’Erinaceus europaeus est passé de la catégorie “préoccupation mineure” à “quasi-menacé” d’extinction.
La population du hérisson commun a en effet diminué dans plus de la moitié des pays où il est recensé, essentiellement au Royaume-Uni, en Norvège, en Suède, au Danemark, en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne et en Autriche.
Les humains, les principaux responsables
Yolaine de la Bigne, porte-parole de l’ASPAS, une association de protection des animaux sauvages et journaliste, explique que l’homme est le principal responsable de son extinction : “Les hérissons sont apparus sur la terre il y a, à peu près, 15 millions d’années, exactement sous la même forme […] Cela montre à quel point ils sont malins et se débrouillent bien. Ils ont tenu le choc pendant 15 millions d’années et, aujourd’hui, ils sont en voie de disparition à cause de nos activités.”
Pourtant, comme pour tous les animaux, leur rôle est très important pour la biodiversité. Notamment dans les jardins, où il a un rôle de “nettoyeur”, en mangeant les limaces et les insectes qui peuvent être contraignants pour les potagers. Dans la nature, il a tout simplement un rôle de régulateur, qui permet de stabiliser les populations dont il se nourrit.
Le rôle de l’humain pour l’aider est donc simplement de laisser vivre dans la nature au sein des jardins, afin de lui permettre de se mouvoir sereinement.