Ancienne notaire, elle élève désormais des poules de races anciennes

Manuela Leduc a quitté le notariat pour se consacrer totalement à sa passion : l’élevage de poules de races anciennes, vouées à disparaître. Entretien depuis l’Indre-et-Loire, où elle est installée.

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L’élevage de Manuela

L’élevage de Manuela

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Des races de poules de plus en plus rares

Des races de poules de plus en plus rares

04:17

Des animaux faciles à vivre

Des animaux faciles à vivre

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“Entre le XIXe et le XXe siècles, on comptait environ 150 races de poules différentes en France. Désormais, on en dénombre une cinquantaine. On a préféré des poules rousses hybrides, qui sont plus rentables, car elles sont capables de pondre 300 œufs par an”, explique la pétillante Manuela Leduc.

Ces nouvelles races sont devenues plus rentables que les races anciennes, qui tombent peu à peu dans l’oubli. Coucou de Rennes, Pavlov, Padoue naine, Marans naine : Manuela élève une trentaine de races de poules différentes, pour faire perdurer ces poules “d’apparat”.

Des animaux attachants

“Les poules sont des couteaux suisses. Elles peuvent manger jusqu’à 150 kilos de déchets de table par an. Elles produisent, bien sûr, des œufs et nettoient le jardin aussi, en picorant. On peut utiliser leurs fientes pour le compost et puis elles deviennent presque de vrais animaux de compagnie, si l’on passe du temps avec”, appuie Manuela.

Les poules ont besoin d’espace, d’un poulailler pour être à l’abri du vent, et de vivre au minimum à deux. “Pour le reste, il suffit d’observer l’animal : si quelque chose ne va pas, la poule vous le dira.”

Pour en savoir plus sur l’élevage du Haut Montmartre de Manuela Leduc, rendez-vous ici.

Agence de communication Perpignan