Allergies : Pollin’air recherche des sentinelles dans le Grand Est

Déployé en Ile-de-France, en Corse et dans les Hauts-de France, ce réseau participatif invite les citoyens à observer les plantes allergisantes et renseigner leurs résultats.

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Pollin’air Grand Est : le profil des sentinelles

Pollin’air Grand Est : le profil des sentinelles

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Pollin’air, le réseau d’observateurs de plantes allergisantes

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Pollin’air : les missions d’Atmo Grand Est

Pollin’air : les missions d’Atmo Grand Est

04:20

Que vous soyez botaniste amateur ou professionnel, amoureux de la nature, simple citoyen, vous pouvez devenir sentinelle pour Pollin’air. Atmo Grand Est, qui coordonne, dans la région, ce réseau collaboratif d’observateurs de plantes à risques allergisants, est à la recherche de bénévoles. Leur mission sera de constater les périodes de floraison et de début/fin de pollinisation.

Ces résultats renseignés permettront d’informer les professionnels de santé qui se chargeront d’alerter les personnes allergiques. Elles-mêmes peuvent suivre l’évolution du pollen en temps réel et de façon géolocalisée. Ainsi, elles pourront adapter leur comportement.

Devenir sentinelle Pollin’air

Pollin’air est déjà présent en Ile-de-France, en Corse et dans les Hauts-de France. Chaque région a d’ailleurs sa propre liste de plantes à observer. Il y en a en l’occurrence 24 dans le Grand Est, dont l’armoise, l’ambroisie, l’ortie ou encore l’oseille sauvage.

Pour candidater à la fonction de sentinelle, « il suffit de s’inscrire sur le site Internet et définir les plantes que l’on souhaite observer, et à quel endroit. Le tout est validé par l’équipe après un échange. Puis, il suffira par la suite de saisir ses observations », explique Bérénice Jennesson, responsable de l’unité de surveillance et d’études d’Atmo Grand Est. Les bénévoles peuvent aussi demander l’aide d’un guide pour les aiguiller. À ce jour, il y a 329 sentinelles dans la région et 1 100 abonnés à la newsletter.  

Un dispositif complémentaire

Par ailleurs, pour connaître la quantité de pollens, l’organisme de la surveillance de qualité de l’air s’aide de capteurs disséminés sur tout le territoire. Mais, là, les résultats arrivent une semaine plus tard.

Ceux-ci montrent que, « par rapport au changement climatique, on remarque une pollinisation plus précoce pour les arbres, déclare la spécialiste. Il faut rappeler qu’entre 20% et 30% de personnes sont touchées par les allergies en France.  Et on se rend compte qu’un patient allergique aux pollens a environ 55% de risques de développer des allergies aux fruits et légumes ».

Ce contenu audio a été diffusé le 18 août 2023 sur AirZen Radio. Maintenant disponible en podcast sur airzen.fr, notre application et toutes les plateformes de streaming.

Par Jennifer Biabatantou

Journaliste

Agence de communication Perpignan