La commune de Châteaufort, dans les Yvelines, a lancé, cette année, un recensement de la biodiversité. « L’objectif est de compléter notre inventaire, pas seulement avec des experts, mais aussi avec les habitants et de créer un Atlas de la biodiversité communale », explique Sandrine Murgadella, adjointe au maire. On appelle cela la science participative. Car la faune et la flore présente sur un territoire implique parfois des parcelles privatives.
Or, qui connaît mieux les résidents des jardins que leurs propriétaires ? Hérissons, abeilles, araignées, menthes religieuses… Il suffit parfois de prendre quelques minutes pour voir ce minuscule monde grouiller.
L’occasion donc de sortir les loupes et appareils photo, et de réveiller son enfant intérieur pour passer du temps à observer la nature. « Je prends mon appareil photo et, dès qu’il y a quelque chose, je le prends en photo ! » explique Françoise. Cette habitante de Châteaufort, née dans la commune, constate une diminution des insectes depuis plusieurs années.
À terme, l’Atlas de la biodiversité communale sera disponible en accès libre sur Internet. Il devrait ainsi permettre de mieux connaître et donc mieux protéger la biodiversité. À ce jour, plus de 4 600 communes ont mis en place un Atlas de la biodiversité communale, une initiative portée par l’Office français de la biodiversité.