« À l’époque, il était inconcevable de sortir une feuille de Sopalin. Aujourd’hui, c’est plus pratique d’utiliser des serviettes jetables pour beaucoup de Français, car il ne faut pas les nettoyer. On a choisi de remettre au goût du jour la serviette en tissu et se la réapproprier », explique Emmanuelle Robin. Pour ce faire, la fondatrice de la marque a choisi de s’intéresser au marché des restaurants d’entreprise.

Au même titre que les gourdes ou les tasses, l’entreprise fournit des serviettes de table à ses salariés et abandonne ainsi les jetables. La marque La serviette de table a par ailleurs choisi d’opter pour une production favorisant l’économie circulaire et l’insertion.
D’abord, il y a la matière première des serviettes. La marque récupère des chutes de tissu de linge de grande maison. Ensuite, il y a la confection. « Ce projet est porteur de sens avec un engagement RSE très fort » poursuit Emmanuelle. Les serviettes sont ainsi confectionnées dans des ateliers d’insertion à Lille. Le tissu est découpé à la main et personnalisé sur place.
Ce savoir-faire français prend du temps. Pour réaliser 2000 serviettes, il faut compter 200 heures de travail. En 2024, la nouvelle marque a ainsi pu produire entre 15 000 et 20 000 serviettes de table en tissu. Certaines entreprises, comme Léa Nature, ont déjà opté pour cette solution.