C’est un peu Noël avant l’heure pour les 150 salariés de la PME TIV, située à Treize-Septiers en Vendée. En décembre dernier, le patron de l’entreprise leur annonce son départ après 18 années passées à la tête de l’entreprise. Il en profite aussi pour annoncer la reprise de la société par une entreprise extérieure.
Mais l’annonce ne s’arrête pas là, puisque le patron explique dans la foulée vouloir redistribuer une partie de la somme qui a servi au rachat aux 150 salariés de l’entreprise. Un moyen, selon lui, de les récompenser pour leur travail et leur fidélité. Et la somme est conséquente puisque le patron souhaite léguer 2 686 000 euros !
Pour les salariés, « la surprise a été très, très grande », explique Jean-Yves Glumineau. « Les commentaires ont mis un petit peu de temps à venir, ils étaient pantois on va dire, les langues ont commencé à se délier les jours qui ont suivi. »
Maintenant, Jean-Yves Glumineau est un jeune retraité. Une chose est sûre, il ne restera pas inactif dans cette nouvelle vie. Il a d’ailleurs déjà quelques idées pour occuper ses journées, notamment essayer de faire bouger la loi autour de la question de la fiscalité. Avec les charges patronales et salariales, 60 % du montant de la prime versée à ses ex-employés a été amputée. Un non-sens pour l’ex-patron qui, depuis 2019, tente de faire modifier la loi sur cette question des charges dites confiscatoires.
