“J’ai fondé Biscornu en 2020 car mon fils, autiste sévère, ne savait ni lire, ni écrire, ni parler. Il allait très mal moralement. J’ai donc quitté ma carrière pour créer ce projet d’inclusion pour lui, mais aussi pour beaucoup d’autres jeunes exclus du travail, de l’apprentissage et de notre société”, explique le dynamique Olivier Tran.
Le père de famille a choisi de s’investir dans le domaine de la restauration, en lançant un traiteur haut-de-gamme qui recrute des personnes handicapées mentales.
Autisme, neuro-atypie… Avec Biscornu, service de traiteur inclusif, implanté à Colombes, il a recruté 40 salariés. 55% d’entre eux sont porteurs de handicap. Quatre-vingts jeunes en situation de handicap mental viennent compléter l’équipe en tant qu’extras.
Olivier Tran a également créé une méthode d’apprentissage, baptisée Afuté, pour évaluer les compétences des personnes porteuses de handicap de façon simple et faciliter leur recrutement. 300 jeunes ont suivi cette méthode.
C’est un incontournable des fêtes de Noël. À Paris, les vitrines des grands magasins s’illuminent et s’animent pour les fêtes, pour le plus grand bonheur des petits et des grands. Cette année encore, les vitrines du Printemps, Boulevard Haussmann, ne font pas exception.
Le thème choisi pour cette édition par la scénographe maison Julie Ducat est le voyage. À cette occasion, un train de Noël, le Printemps Express, attend les curieux, direction le pôle Nord.
Wagon après wagon, vitrine après vitrine, c’est Noël à toutes les stations. Les 11 vitrines sont ouvertes aux petits et aux grands, gratuitement, jusqu’à début janvier 2025. Julie nous emmène dans les coulisses de ces vitrines animées.
Pour aller plus loin > Vitrines de Noël : le Printemps Express promet un voyage féérique
Allons prendre un café. Mais pas n’importe où. En effet, direction le Café Pli. Le lieu a ouvert ses portes à l’été 2024 au 38 rue du Faubourg du Temple, dans le 11ᵉ arrondissement de Paris.
Le Café Pli propose des en-cas sucré ou salé, mais aussi de quoi de prendre un café ou l’apéritif. Mais le lieu permet surtout de prendre un moment pour soi et d’écrire un mot au moi du futur. Geneviève Landsmann, fondatrice du Café Pli, a importé ce concept qui cartonne à Séoul, en Corée du Sud.
Le but est ainsi de prendre un moment pour soi et de s’écrire un mot que l’on s’enverra par la poste dans 1, 5 ou 20 ans. S’il est possible de s’écrire à soi-même, envoyez une lettre à un proche est également possible. Geneviève nous raconte la suite. De notre côté, nous avons testé et validé le concept de ce bar à lettres.
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Catherine Meimon Nisenbaum est depuis 40 ans avocate. Mais avant d’avoir eu l’envie et le besoin de se spécialiser en droit de la réparation du dommage corporel, elle a créé son cabinet spécialisé en droit immobilier, construction et travaux publics. Pendant 20 ans, elle a excellé dans ce domaine et a appris à devenir l’avocate qu’elle est aujourd’hui. Puis est venue la rencontre avec le Docteur Etienne Laulla, chef d’un centre de rééducation pour personnes traumatisées crâniennes, un parcours médical personnel compliqué. Et le déclic est arrivé : maître Meimon Nisenbaum souhaite devenir avocate pour les victimes et humaniser leur peine et leur douleur en les soutenant juridiquement.
Elle renonce ainsi à plus de 170 dossiers et à son certificat de spécialisation en droit immobilier, obtenant en “échange” son certificat de spécialisation en droit du dommage corporel et des personnes (la loi permet d’être titulaire que de deux certificats de spécialisation). Ainsi, près de trente ans plus tard, cette avocate a développé son cabinet qui lui permet aujourd’hui de défendre d’importants et longs dossiers de victimes ayant subi un accident de la circulation ou de la vie – agression, accident de la route, accident médical, sportif…
Comment définit-on juridiquement une victime ? Comment choisit-on d’indemniser une victime ? Jusqu’à quel montant ? Combien de temps cela prend ? Quel impact sur la vie des victimes et de leur famille ? Toutes les réponses à ces questions sont à retrouver à l’écoute de l’interview réalisée avec Maitre Catherine Meimon Nisenbaum.
La pandémie de Covid-19 a marqué un tournant dans notre rapport au travail, notamment en popularisant le télétravail. Pourtant, les entreprises reviennent progressivement à un modèle hybride ou davantage centré sur le bureau.
“Aujourd’hui, nous sommes autour d’un jour et demi de télétravail par semaine en moyenne en Ile-de-France, contre trois jours en 2020”, observe Nicolas Beuvaden, président de Welcome at Work.
Pour accompagner ce retour en présentiel, Nicolas Beuvaden met en avant deux enjeux majeurs : recréer un sentiment d’appartenance et valoriser les échanges informels. “Tout ce qui se passe autour du travail, comme les discussions avant ou après une réunion, joue un rôle crucial dans l’efficacité et la créativité des équipes.”
Selon lui, un bureau réussi se distingue par sa luminosité, sa verdure et sa capacité à être “un lieu vivant et dynamique, où il se passe toujours quelque chose”. En transformant ces espaces en lieux de convivialité, les entreprises répondent donc aussi aux besoins des salariés en quête de frontières claires entre vie professionnelle et personnelle.
Pour découvrir comment les espaces de travail évoluent pour répondre aux attentes de demain, écoutez l’interview complète de Nicolas Beuvaden en haut de cet article.
Des reptiles marins XXL, des dinosaures en taille réelle et des méduses multicolores… Le Jardin des plantes à Paris accueille pour une nouvelle fois son festival En voie d’illumination.
Après avoir abordé le thème de la jungle et de la faune minuscule, les visiteurs déambulent cette fois dans l’univers du Jurassique. Composé de plus de 800 de structures lumineuses, parfois à taille réelle et animées, le parcours propose une expérience féérique.
“Le parti pris est de montrer plusieurs environnements du Jurassique. On invite ainsi les visiteurs à découvrir des dinosaures, mais aussi une autre biodiversité qui existait à cette époque. Le visiteur découvre alors des environnements de haute mer, des lagons, des vallées, des environnements marécageux…”, explique Sylvain Charbonnier, paléontologue au Muséum national d’Histoire naturelle.
L’exposition a été réfléchie par des scientifiques pendant une année, avec l’aide d’une trentaine de chercheurs scientifiques. Leur mission était alors de reproduire scientifiquement les connaissances de la biodiversité de l’époque et de concevoir des sculptures lumineuses majestueuses.
“Jurassique en voie d’illumination” est visible jusqu’au 19 janvier 2024 au Jardin des plantes.
Des gravures sur pierre de hiboux aux ailes arrondies, des représentations modernes des inuits réalisées aux crayons de couleur, des statues d’animaux mystiques… Le Centre culturel canadien expose, jusqu’au 17 janvier 2024, 130 œuvres d’art inuits issues des collections Claude Baud et de Michel Jacot. Ce duo de collectionneurs franco-suisse est connu pour avoir contribué à la reconnaissance de l’art inuit canadien dans l’Hexagone.
Il y aurait environ 70 000 Inuits au Canada. L’art constitue un élément vital de la culture et de la tradition de ce peuple autochtone.
Quelles sont les œuvres présentes sur place ? Comment vivent les Inuits ? Réponse avec Catherine Bédard, commissaire de l’exposition.
Noël approche à grands pas. De passage à Paris, un petit détour pour admirer les vitrines des grands magasins, Boulevard Haussmann, est la promesse d’en prendre plein les yeux. La magie de Noël y règne depuis le 7 novembre.
En effet, le Printemps Haussmann a installé ses vitrines animées de 2024. Cette année, le thème du train de Noël a inspiré Julie Ducat, la scénographe du grand magasin. Direction donc le pôle Nord à bord du train express Printemps. Wagon après wagon, vitrine après vitrine, c’est Noël à toutes les stations. Les 11 vitrines sont visibles pour les petits et les grands, gratuitement, jusqu’à début janvier 2025.
Pour aller plus loin > Paris : réinventer durablement la magie des vitrines de Noël

Infusions, spiritueux, bières, pétillants, vins désalcoolisés, jus, cocktails… L’offre des boissons sans alcool continue de se multiplier et de se diversifier. Bien que le marché soit encore de niche, ce secteur trouve peu à peu son public, et se développe bien « 15 % de croissance par an en France », rappelle Augustin Laborde. Il est le fondateur de la première cave sans alcool de Paris, Le Paon Qui Boit, située dans le 19ᵉ arrondissement. On peut y retrouver près de 600 références.

Afin d’aider sur cette clientèle d’acquise, ou non, à savoir comment allier différents mets et boissons sans alcool, le chef d’entreprise a co-écrit le livre « Sans alcool 1001 boissons pour un nouvel art de vivre » publié aux éditions Massin, avec Maud Catté et Fabien Humbert. Cet ouvrage fait des suites à un premier sur ce sujet.
On peut y lire des anecdotes de personnalités telles l’écrivaine Claire Touzard, la journaliste et auteure Victoire Tuaillon, ou encore le chef étoilé San Hoon Degeimbre ainsi que des réflexions sur la question du sans alcool et des recettes pour créer ses propres cocktails sans alcool. Mais concrètement, que signifie ce nouvel art de vivre ? Augustin Laborde nous l’explique.
Déambuler dans l’atelier de Gaudi, le célèbre architecte de la Sagrada Familia. Explorer le jardin de Giverny et “Les Nymphéas” de Claude Monet, le tout en restant à Meudon, en banlieue parisienne. C’est l’expérience proposée par le Hangar Y jusqu’au 16 février 2025.
Les visiteurs sont en effet invités à vivre trois expériences grâce à des casques de réalité virtuelle et à s’immerger dans l’antre de trois artistes : Monet, Van Gogh et Gaudi.
Jean-Michel Crovesi, directeur général du Hangar Y, revient sur l’histoire de ce lieu classé monument historique. Aurélie Baron, directrice des projets artistique, évoque les enjeux de cette exposition.
C’est l’escalier roulant iconique du Centre Pompidou, qui traverse sa façade futuriste. La “chenille” du célèbre musée parisien se pare d’une installation sonore immersive, “Nature Manifesto”, créée par la chanteuse Björk.
“À la fin de chacun de ses concerts, Björk déclame un manifeste en faveur de la nature. Ce manifeste est la source d’inspiration de cette installation, qui a marqué l’ouverture du Forum de la biodiversité. Björk est islandaise, elle vit entourée de forêts. La nature fait partie de son être”, explique Chloé Siganos, responsable des spectacles vivants au Centre Pompidou.
“Nature manifesto” est ainsi un texte activiste et futuriste, où Bjork s’interroge sur comment les êtres humains vont survivre face aux changements climatiques à venir.
“Mais elle a profondément confiance en ce lien entre les espèces et les êtres humains. Ce manifeste est aussi un message d’espoir, car c’est l’espérance qui nous permet d’agir et d’avancer”, conclut Chloé Siganos.
Le Musée des Arts et Métiers de Paris est initialement destiné au progrès et à la révolution industrielle. Étonnant donc d’y trouver une exposition destinée à l’empreinte carbone. Il n’y a « pas d’opposition, mais une nouvelle grille de lecture. Nous sommes un centre de culture scientifique et c’est notre rôle de décrypter les sujets d’actualité. L’empreinte carbone en est un », explique Anaïs Raynaud, cheffe de projet de l’exposition. Vous y trouverez trois modules destinés à expliquer ce qu’est l’empreinte carbone, à quoi elle correspond et les solutions qui permettent de la réduire.
Et côté empreinte carbone de l’exposition en elle-même ? « On a travaillé à ce que l’exposition soit la moins carbonée possible. L’ossature est en échafaudage, c’est une location qui deviendra peut-être une scène en plein air l’été prochaine. On réemploie et on a aussi travaillé avec une ressourcerie », détaille Anaïs Raynaud. Pour réduire l’empreinte carbone du musée, vous pouvez d’ailleurs vous rendre à l’exposition en limitant les transports trop polluants.
L’exposition temporaire est à retrouver jusqu’au 11 mai 2025 au Musée des Arts et Métiers, à Paris.
“Nous avons voulu répondre à un besoin croissant de sécurité et de tranquillité pour les cyclistes urbains. Beaucoup de personnes hésitent à utiliser leur vélo à cause de la peur de la panne ou d’un accident. CycloCare est là pour lever ces peurs et rendre le vélo accessible à tous”, explique Clément Schmitt, co-fondateur et directeur de l’entreprise.
CycloCare propose ainsi une gamme de services qui va de l’entretien préventif à l’assistance sur route, que ce soit pour une simple vérification, une réparation en cas de panne ou une aide en cas d’incident. Elle travaille ainsi toute l’année en collaboration avec des entreprises à Paris, Lyon et Rennes. “Notre objectif est de donner aux cyclistes la possibilité de se déplacer en toute sécurité, sans craindre les imprévus”, ajoute Clément Schmitt.
L’un des principaux défis que CycloCare cherche à relever est la peur de l’accident ou de la panne. Cette crainte empêche en effet de nombreuses personnes de se lancer dans la pratique du vélo, malgré les avantages évidents de ce moyen de transport. Nous savons qu’il y a une réticence à utiliser le vélo – surtout dans les grandes villes – souvent liée à des préoccupations de sécurité. Nous voulons changer cette perception en offrant des solutions simples et efficaces”, ajoute-t-il.
CycloCare met ainsi l’accent sur la prévention en proposant des conseils pratiques, des formations à la sécurité et des services d’assistance pour que chaque cycliste puisse prendre la route en toute confiance.
Pierre Brisson est fromager depuis 15 ans. Il y a dix ans, il a créé Paroles de fromagers, une fromagerie où les clients sont invités à mettre la main à la pâte.
“On propose aux participants de fabriquer des fromages de façon traditionnelle, à partir de lait cru. Les gens repartent avec leur production, et on termine avec un petit apéro très convivial”, explique-t-il.
Lors de ces ateliers, huit à dix participants apprennent donc à fabriquer de la tomme fraîche, du beurre cru, de la mozzarella, de la burrata ou encore de la ricotta. La fromagerie propose également des ateliers de “caséologie”, un savoir-faire qui permet d’apprendre à marier fromage et vin. “Ce mot désigne la connaissance du fromage, de son affinage et de la manière de le consommer. On part d’une sélection de fromage, on va comprendre leur texture et leurs arômes et on les associe avec des vins.”
Pratique. Paroles de fromagers, 41 rue du Faubourg du Temple. Les cours de caséologie coûtent 70€, l’atelier de fabrication de fromage 76€.
Les concours de pitch permettent aux entrepreneurs de montrer leurs idées devant un jury composé d’experts, de partenaires financiers et d’autres professionnels. Chaque participant a ainsi la chance de présenter son projet de manière claire et convaincante. Ceci est un bon exercice pour améliorer ses compétences en communication. En plus de la compétition, ces événements sont l’occasion de recevoir des retours utiles et des conseils pour peaufiner leurs projets.
“Ces concours offrent une plateforme unique pour les entrepreneurs qui cherchent à faire entendre leur voix et à valoriser leur projet. Ils sont l’occasion de passer de l’idée à l’action”, explique Joris Blombo, directeur territorial adjoint à Paris de l’ADIE. Les concours incluent également un soutien personnalisé. Les conseillers de l’ADIE aident en effet les candidats à préparer leur présentation et à mieux structurer leurs idées.
Les concours de pitch de l’ADIE ont déjà donné naissance à de nombreux projets. Plusieurs entrepreneurs qui ont participé à ces événements ont en effet réussi à concrétiser leur idée. Les témoignages de ces entrepreneurs montrent également l’impact positif de ces concours sur leur confiance en eux et leur capacité à communiquer. Ils apprennent en effet à défendre leur projet et à mettre en avant leurs compétences.
Les concours de pitch ont lieu tout au long de l’année dans plusieurs villes en France. Rendez-vous sur le site Internet de l’ADIE pour connaître les prochaines dates.
Véritable passionnée, Diane Bruez a cocréé Les Clefs du Rêve, une association consacrée aux jeux de rôles, à Paris, dans le 13ᵉ arrondissement.
« Les joueurs sont en général entre 4 et 5 et vont se retrouver autour d’une table et avoir un rôle qu’ils auront créé ou choisi. Ils vont interpréter ce personnage, il n’y a pas de texte, c’est vraiment de l’improvisation totale. Ils sont libres dans leur interprétation. Ils vont avoir un rôle à jouer dans une histoire qui est proposée par le conteur (meneur de jeu ou maître du jeu) », explique la fondatrice des Clefs du Rêve.
L’un des objectifs de l’association est de promouvoir et de professionnaliser le rôle de maître du jeu et de conteur. Elle propose ainsi des formations pour permettre à celles et ceux qui le souhaitent d’apprendre à faire des jeux de rôle.
Avant de se lancer dans les candidatures, il est primordial de clarifier ses objectifs professionnels. « Il est essentiel de se poser les bonnes questions pour définir clairement son projet », explique Ptisham Tazi, coach spécialisée en recherche d’emploi.
« Demandez-vous : Quel type de poste m’attire vraiment ? Dans quel environnement me sens-je à l’aise ? Quels sont mes objectifs à moyen et long terme ? Ces réponses guideront vos démarches et vous éviteront de vous éparpiller. »
Les recruteurs reçoivent des centaines de CV, il est donc essentiel de personnaliser chaque candidature. La personnalisation est la clé pour sortir du lot. « Un CV et une lettre de motivation adaptés spécifiquement à l’offre montrent votre réel intérêt pour le poste et votre capacité à répondre aux besoins de l’entreprise », explique-t-elle. Elle recommande par ailleurs de mettre en avant les compétences et expériences qui correspondent le plus au profil recherché et d’indiquer des réalisations chiffrées pour avoir un impact immédiat.
Aussi, un entretien réussi repose sur une bonne préparation. Il s’agit de comprendre les enjeux de l’entreprise et d’adapter son discours en conséquence. Ptisham Tazi conseille pour ce faire de bien se renseigner sur l’entreprise et de préparer des réponses pertinentes aux questions classiques comme “Pourquoi avez-vous postulé ici ?” ou “Quels sont vos points forts et vos axes d’amélioration ?”
La recherche d’emploi peut prendre du temps. Il est donc important de rester motivé et de ne pas se décourager. « La confiance en soi est essentielle, même dans les moments de doute. Une recherche d’emploi est un marathon, pas un sprint. Ainsi, chaque étape, même les refus, est une occasion d’apprendre et de se renforcer », conclut-elle.
Pour davantage de conseils pratiques, retrouvez Ptisham Tazi sur sa chaîne YouTube, où elle partage régulièrement des astuces et des stratégies pour réussir sa recherche d’emploi.
Chaque année, l’Établissement Français du Sang contribue à soigner près de un million de patients. Environ 10 000 professionnels – médecins, infirmiers, biologistes ou personnels administratifs – sont présents dans la chaîne de soin. Leur expertise en biologie médicale ou en greffe est vitale, et permet de diagnostiquer des maladies.
Jusqu’au 12 janvier 2025, trente portraits de professionnels du don du sang d’Ile-de-France sont affichés sur les anciens chais en pierres du quartier de Bercy Village.
“L’objectif de cette exposition est de mettre des visages sur tous ces métiers qui œuvrent dans l’ombre au quotidien. À côté de ces portraits, il y a leur parole. Ils partagent leur enthousiasme, leur passion et disent que, jamais, ils ne peinent à aller travailler”, explique Marie-José Martin, directrice adjointe de la communication de l’EFS Île-de-France.
“In-fusion” est une exposition gratuite, à découvrir à Bercy Village jusqu’au 12 janvier 2025.
Faire de la cuisine sa vie professionnelle est une merveilleuse idée. Il existe plus de 440 écoles qui propose le CAP cuisine. Pour ceux ayant une conscience responsable plus développée que la moyenne, il existe une école de cuisine d’un nouveau genre, présente à Toulouse, Bordeaux et Pantin, en proche banlieue parisienne : La Source.
Anciens restaurateurs, Laurent Perlès et Alexandre Panza, ont eu envie de créer une nouvelle forme d’école de cuisine, plus inclusive, écologique, engagée et même « bienveillante ». Même si le mot hérisse aujourd’hui Laurent Perlès, tellement celui-ci est présent « à toutes les sauces », les deux amis vont commencer à s’y atteler aux alentours de 2020.
Quatre rentrées plus tard, ce sont 400 apprenants, principalement des personnes en reconversion, qui sont passés entre les mains accueillantes de La Source. 400 apprenants, désormais professionnels, qui ont compris le sens de la saisonnalité, qui savent rendre le végétal « sexy et gourmand » sans oublier quelques protéines animales, qui maîtrisent l’art de la fermentation ou encore qui connaissent les bons réflexes à adopter pour lutter contre le gaspillage alimentaire. L’école a tout naturellement été certifiée Écotable, au même titre qu’un restaurant qui respecte scrupuleusement le cahier des charges de l’association.
Partagés entre les cours et leur restaurant d’applications, les élèves sont confrontés dès les premiers jours de leur rentrée aux enjeux de la cuisine engagée actuelle. Dans quelques mois, l’école de Pantin fermera pour se retrouver dans Paris et formera toujours plus de personnes à la cuisine responsable et intelligente.
C’est une première en France. En mai dernier, le tribunal administratif de Paris a reconnu l’État coupable de son refus d’agir pour rendre accessible des logiciels aux enseignants, aux agents administratifs et sociaux de l’Éducation nationale, aux élèves et leurs parents, ayant une déficience visuelle. Cette décision est un pas de plus pour faire valoir les droits des personnes porteuses de ce handicap.
Cette action en justice a été portée par les associations Intérêt à Agir et apiDV (accompagner, promouvoir, intégrer les Déficients Visuels). Pourquoi cette démarche était nécessaire ? Quelles sont les conséquences de cette inaccessibilité numérique au quotidien ? Comment remédier à cette situation ? Quelles sont les attentes après cette décision ?
Pierre Marragou, président d’apiDV, et Sylvie Duchâteau, ancien parent d’élève, nous font part de leurs témoignages.