Si les bienfaits des animaux au travail ne sont plus à prouver, qu’en est-il des abeilles ? Benjamin Charles est le co-fondateur de cowObee, la contraction de coworking et de bee (abeilles, en anglais).
« Deux amis, un père et son fils, apiculteurs amateurs commençaient à avoir beaucoup de ruches. En cherchant des terrains, nous avons pensé à les installer dans les entreprises de Bourgogne Franche-Comté », explique Benjamin Charles. Depuis janvier 2021, ils ont monté une vingtaine de ruches et 50 autres attendent de trouver un emplacement entre le Creusot et Dijon.
En plus d’installer des ruches dans les entreprises, il s’agit de les intégrer dans la vie de l’entreprise. cowObee organise des ateliers et des newsletters. « On ramène des vareuses et un groupe nous accompagne », explique Benjamin Charles. Devant les milliers d’abeilles que peut contenir une ruche il n’y a plus de hiérarchie. Tout le monde est au même niveau et exprime ses émotions. Ainsi, les liens se créent plus facilement. « J’ai été assez surpris de voir que beaucoup de gens sont déjà familiers des ruches », témoigne le co-fondateur de cowObee.
Si cowObee entretient la ruche, le miel sera pour l’entreprise. Charge à elle de le répartir entre ses salariés ou clients. Si la production dépend de l’année apicole, de la position et de la taille du pot, elle peut varier de 7 à 30 kilos par ruche. Notez que les ruches cowObee sont fabriquées à la main et sur-mesure.
Voilà une idée originale. L’office du tourisme de Dijon, en Côte-d’Or, a en effet lancé des visites touristiques en immersion. L’idée ? Déambuler dans les rues de la ville en compagnie d’un guide.
Mais pas de n’importe quel guide puisqu’il s’agit d’un personnage historique. Ici Philippe le Bon, un ancien duc de Bourgogne.
Incarné par Simon Langeron, guide conférencier, celui-ci se glisse dans la peau du personnage aussi bien dans le ton, l’attitude que dans l’aspect vestimentaire. Une idée originale pour découvrir la ville de Dijon et les lieux emblématiques, historiques de cette dernière.
Il faut dire que Dijon en a vu passer des ducs de Valois de Bourgogne. La visite guidée vous plongera plus exactement dans le Dijon du XVe siècle, au gré des monuments érigés à l’époque du duché. Du palais ducal au Musée des Beaux-Arts, vous ne verrez plus la ville du même œil.
Attention, les places sont limitées. Il faut impérativement vous inscrire en amont et comptez 10 euros la visite. Les prochaines visites se dérouleront les 16, 23 et 30 novembre. Plus d’infos sur le site internet de l’office du tourisme.
Le 9 octobre dernier, la cheffe Joy-Astrid Blanchard est devenue championne du monde de l’œuf meurette 2022. Originaire de Côte-d’Or, elle est la première femme à remporter ce titre. À la tête des cuisines du restaurant Chez Camille, à Arnay-le-Duc, elle a pu tester différentes recettes d’œuf meurette sur ces clients avant la compétition. Une édition lors de laquelle elle était opposée à douze chefs, dont quatre internationaux.
Chacun a pu proposer sa propre version de ce plat emblématique de la Bourgogne. Une heure de préparation le jour J mais plusieurs semaines d’élaboration. La cheffe nous avoue avoir travaillé sur sa recette un bon mois avant le concours. Les critères de notation sont stricts : la cuisson de l’œuf évidemment, la sauce, les croûtons du plat, le dressage et, bien sûr, l’équilibre des goûts et les effluves du plat.
Selon elle, tout réside dans le pochage des œufs effectué au vin rouge. Une technique permettant de donner une belle couleur aux œufs. Mais le plus important, comme dans beaucoup de plat, est la maîtrise de la sauce. Élément clef du plat, elle a dû effectuer de nombreux essais avant, huit au total. La sauce du plat gagnant est en fait un assemblage de trois d’entre elles.
Joy-Astrid Blanchard est fière d’avoir remporté ce titre car, à ses yeux, les œufs en meurette sont avant tout un plat de sa région et un goût indissociable de son enfance. Un plat qu’elle propose désormais à la carte de son restaurant.
Ce projet de recyclerie nommé La Recyclade, Fred Ramette l’a créé en 2016 : « J’étais effaré par le nombre d’objets qui finissaient en déchèterie », explique-t-il. C’est quand il se retrouve au chômage qu’il saisit l’occasion pour monter son association. Cinq salariés et 25 bénévoles collectent, nettoient, valorisent et revendent désormais des objets à travers La Recyclade.

Six ans et deux boutiques plus tard, le bilan est encourageant. Sur les 75 tonnes d’objets récoltés par an, entre 50 et 70 tonnes sont revendues chaque année. Comme quoi la seconde main a encore de beaux jours devant elle. Mais tout le monde ne veut pas revendre pour autant.
L’association reçoit aussi des dons un peu particuliers : une maquette d’avion, un uniforme de soldat de la Première Guerre mondiale… Tout cela n’ira pas à la vente, « la personne veut qu’on les garde car on en prend soin », témoigne Fred Ramette. Peut-être aura-t-il de quoi faire un musée un jour. En attendant, on peut aussi réparer pour continuer à utiliser nos objets.
Réparer pour garder, en voilà une autre solution. À travers des ateliers divers, l’association propose des cafés réparation où les petits et les grands viennent prolonger l’histoire d’un objet. On parle alors de valeur sentimentale.
À Ahuy, une commune limitrophe de Dijon, c’est réseau professionnel d’un nouveau genre qui a vu le jour en septembre : le Business fight club. La particularité est que les adhérents, essentiellement des chefs d’entreprise, enfilent des gants de boxe et une tenue de sport pour faire des affaires. Le tout se déroule dans les locaux du club de sport du Klube.
Derrière cette idée, Julien France, expert judiciaire en évaluation immobilière. « Toutes les trois semaines, les mardis, j’organise ces rencontres entre entrepreneurs. La première heure est dédiée au lâcher prise total. On boxe, on fait du cardio. Pour moi, la cohésion sportive est un super atout. Ça permet de faire rapidement confiance à son binôme. La deuxième heure, on partage un moment de convivialité. »

Passionné d’arts martiaux, le jeune homme de 34 ans a souhaité associer sa passion au monde de l’entrepreneuriat. « J’étais un peu lassé des clubs d’affaires traditionnels dans lesquels on se rencontre sans forcément se connaître. Et j’ai vu dans le sport un moyen de nous découvrir autrement », dit-il.
Actuellement, ils sont 11 dirigeants d’entreprise à avoir adhéré au club. «. »
Finalement, avec ce concept, l’objectif est que les participants évacuent leur stress, se défoulent, qu’ils aient une échappatoire. Par ailleurs, l’ambition du fondateur est « que ces entrepreneurs puissent acquérir une confiance en eux grâce au sport avant la vraie rencontre business. Mon slogan, c’est : « Soyez dur en affaires » avec humour. Le but aussi est de casser l’isolement auquel ils peuvent être confrontés. »
Pour adhérer au Business fight club, il faut payer une adhésion annuelle de 900 euros. Celle-ci inclut les cours de boxe et les repas.
Souvent quand on pense au digital, on a l’image d’ordinateurs dans des grands buildings, des grosses métropoles. À Créasup Digital, ces idées préconçues s’envolent.
Yann Tambellini a lancé cette école numérique à la campagne, à Tonnerre, dans l’Yonne, en Bourgogne. Dans ce projet, le fondateur de l’école s’entoure de professionnels de l’industrie numérique ayant exercé dans différentes entreprises du secteur en France et à l’étranger.
C’est le cas de Yann Tambellini qui a travaillé plusieurs années en Chine pour Disney, dans la création de jeux mobiles.
Riche de ces expériences, il réalise la difficulté de recruter du personnel dans le secteur du numérique, d’où l’idée de créer, alors qu’il arrive en fin de carrière, une école du numérique. L’école verra le jour, oui, mais à la campagne, à Tonnerre, petite ville dans le sud l’Yonne. Une localisation qui présent l’avantage de proposer des formations à moindre coût et enrayer l’élitisme de certaines grandes écoles privées, souvent dans les grandes villes et hors de prix.
L’école a réussi à voir le jour grâce au soutien de la communauté de communes du Tonnerrois, qui a accueilli le projet à bras ouverts. Un soutien des pouvoirs public qui a permis à l’école de s’implanter en créant 1000 m² de locaux neufs respectant les dernières normes de sécurité et offrant un cadre de travail idéal pour les formateurs et étudiants.
L’école a aussi permis de redynamiser la ville de Tonnerre avec un besoin de logements pour les étudiants, ce qui a attiré les investisseurs.
Tonnerre se redynamise ainsi aujourd’hui avec la création de commerces et l’arrivée, par exemple, d’un nouveau bar à jeux.
L’école a par ailleurs un emplacement idéal, puisqu’elle est située à 5 minutes à pied de la gare qui dessert Paris toute la journée en moins de 2 heures. Un cadre idéal, en pleine nature, pour étudier deux corps de métiers : la conception des interactions et l’infographie 3D en temps réel. Et cette fois-ci ce n’est pas de la réalité virtuelle.
Avant de décider de s’associer, Julien et Charles ont travaillé ensemble dans un restaurant étoilé. Ils avaient pour ambition, eux aussi d’aller chercher une étoile au guide Michelin en ouvrant leur propre établissement.
Pour pouvoir se lancer, ils ont dû revoir leurs plans. Ils ont d’abord décidé d’ouvrir un food-truck. Une très bonne intuition puisqu’en 2014 Foodies devient le premier restaurant mobile de Bourgogne. En une semaine, le succès est total.
Aujourd’hui, ils ont trois food trucks et viennent d’ouvrir leur second restaurant. Ce nouvel établissement est installé juste à côté de la Cité de La Gastronomie et du Vin, à Dijon.
« On travaille au maximum en local, pour faire rayonner la région. On a un laboratoire de production avec des cuisiniers. Tout est fait maison, sauf le pain. »
Leur incontournable est le Burgundy (Bourgogne en Anglais) à base d’époisses en Cromesquis, de bœuf régional haché maison, de lard fumé, de compotée d’oignons et de sauce bourguignonne évidemment.
Preuve de leur attachement à leur région, on peut aussi s’essayer à la poutine bourguignonne, comme l’explique le co-fondateur de Foodies.

« On a décidé de refaire ces poutines revisitées car l’un des directeurs de nos restaurants a vécu au Québec. Il en existe une avec une sauce bien réduite au vin rouge et de la viande effilochée gratinée à l’époisses. Une autre avec des petites saucisses de Montbéliard fumées et du comté. Que des choses qui font rayonner notre région ».
Le fruit de la collecte mise en place par 2H Internationale servira à amener des vêtements et des fournitures scolaires spécifiques pour une centaine d’enfants sourds et muets. Elle sera également utilisée pour obtenir des bourses d’études à ces écoliers de l’internat d’Eseka, au Cameroun.
Autre but de cette initiative : offrir un peu de bien-être à la cinquantaine de mineurs détenus à la prison principale de la ville. Ce sera aussi l’occasion d’échanger avec eux « pour savoir pourquoi ils sont là et ce qu’il faut faire pour s’en sortir », explique Jacques Owono, président de l’association 2H Internationale.
2H internationale existe depuis l’année dernière. Fondée à Dijon, l’association a pu en 2021, toujours grâce à des dons, financer l’achat d’encyclopédies, romans, dictionnaires, de jeux éducatifs et de société pour enfants. Tout cela a permis l’ouverture d’une bibliothèque dans une autre ville du Cameroun, celle d’Ebolowa.
L’association bénéficie du soutien de la ville de Municipalité qui l’a d’ailleurs invitée en septembre dernier à l’inauguration de la Maison d’Éducation Populaire du quartier Université de la ville.
L’association attend les dons jusqu’au mois d’avril. Elle procèdera alors au tri et les acheminera au Cameroun autour des mois de mai et juin 2023.
Retrouvez tous les renseignements la page Facebook de l’association.
Vous pouvez retrouver sur ici de nombreux reportages sur des initiatives solidaires.
La mission que s’est donné le Réseau Entreprendre est de contribuer à la création de valeurs et d’emplois sur son territoire. Cette ambition est satisfaite depuis 20 ans en Bourgogne à travers un accompagnement des porteurs de projet de création, de reprise et de développement d’entreprises.
Réseau Entreprendre Bourgogne est composée d’une petite équipe. Sa force réside surtout dans ses 200 chefs d’entreprise répartis sur quatre départements : la Côte-d’Or, la Nièvre, la Saône-et-Loire et l’Yonne. 200 chefs d’entreprise expérimentés qui aident bénévolement les porteurs de projet retenus.
Ils partagent des conseils et octroient des prêts à taux zéro qui peuvent aller jusqu’à 50 000 euros et viennent compléter les apports des créateurs ou repreneurs. Chaque lauréat reçoit ainsi un accompagnement individuel et l’appui d’experts du club.
Arnaud Gravel est le directeur du Réseau Entreprendre à Dijon. Il nous partage les chiffres des 20 années d’activité de l’association locale : 320 entreprises accompagnées et plus de 5000 emplois créés ou sauvegardés. Le taux de pérennité des entreprises concernées est très révélateur. Il est de 94 % à 5 ans, contre 60% en France. Le directeur a co-écrit un livre intitulé « Le manuel pratique du créateur d’entreprise ».
Son constat depuis les confinements est que le profil des entrepreneurs a sensiblement évolué. “Nous avions deux tiers de créateurs et un tiers de repreneurs. Aujourd’hui, la tendance est inversée. Nous avons deux tiers des projets qui sont de reprises d’entreprise. »
Le Covid a peut-être créé une sorte d’anxiété. Les porteurs de projets estiment sûrement plus rassurant de reprendre une activité plutôt que de partir de rien. Arnaud Gravel nous indique que les jeunes n’hésitent pas à se lancer de plus en plus tôt., dans l’optique de développer des solutions innovantes, même sans passer par le salariat.
Réseau Entreprendre® Bourgogne
34, cours du Parc
21 000 Dijon
Port. : 06 88 80 38 01
E-mail : agravel@reseau-entreprendre.org
Redonner confiance, valoriser l’image que l’on a de soi, sont les raisons pour lesquelles Laetitia Devaux a mis au point la mode thérapie, un concept qu’elle a fait breveter en 2019.
« C’est la même composition que la thérapie par l’objectif, la photothérapie. Excepté que, là, on utilise des techniques de photographie professionnelle à grande échelle au service de la santé », explique la photographe à Dole, dans le Jura, et gérante de D-Click Studio.
Son idée a émergé à la suite d’un constat : « Moi, j’ai été mannequin pendant huit ans, et je trouvais injuste que les photos d’images publicitaires ne soient pas accessibles à tout le monde. Je me suis dit : « Et si cette technique devenait thérapeutique ». »!
En mode thérapie, tout un protocole est mis en place. Tout d’abord, un cahier des charges est élaboré en quelques semaines avec le service concerné. Ensuite, une équipe est constituée : une socio-esthéticienne, un coiffeur, une graphiste, un assistant photographe et une psychologue. D’ailleurs, celui-ci devient le directeur de casting. Il définit qui a besoin de participer à ce projet à des fins thérapeutiques. C’est un travail en équipe.

Le jour du shooting photo, la photographe découvre ses modèles en herbes. Après quelques échanges pour faire connaissance, place à la séance qui dure trente minutes. « Je n’essaie pas transformer les patients, ni de les lisser comme dans les magazines, déclare-t-elle. Je veux que l’on voie ces personnes telles qu’elles sont réellement, au-delà du handicap. »
Chaque projet se termine avec une exposition. Le but est de sensibiliser le public, d’inspirer d’autres patients. Laetitia a déjà réalisé une série de photos avec des jeunes patients du centre de génétique du CHU de Dijon, puis avec APF France Handicap. « Finalement, pour moi, la mode thérapie, c’est l’impossible qui devient totalement possible pour ces personnes. Je souhaite illuminer une partie de leur journée et une source d’espoir », déclare-t-elle.
Pour en savoir plus sur la mode thérapie, Laetitia Devaux a publié un livre en autoédition : « Mode Thérapie – De patients à artiste ».
En Bourgogne, dans le centre-ville de Beaune, Christine Coudurier est la gérante d’une micro-cuverie urbaine dans laquelle a lieu la vinification. Avec son mari, ils sont tous les deux propriétaires de deux parcelles à Beaune, qui composent le domaine Coudurier-Jung. Récemment, ils se sont laissés tenter par une nouvelle expérience pour la vinification.
« Habituellement, nous faisons plutôt des vinifications classiques avec certaines appellations de Bourgogne vinifiées en fûts de chêne, mais aussi en cuve inox, explique Christine Coudurier-Jung. Mais lors d’un salon, nous sommes tombés sur une entreprise française, Biopythos, qui nous a convaincus de faire une vinification dans des amphores en céramique. »
Le couple de propriétaires-négociants en vin a accepté, car au niveau des arômes ils souhaitaient « retranscrire beaucoup de fraicheur, de pureté cristalline, un respect du cépage et du terroir et, surtout, une préservation de la qualité du fruit ».
Ils ont donc décidé de vinifier un vin blanc, un chardonnay d’une appellation Hautes-Côtes de Beaune, pour les récoltes de 2022. Dans la micro-cuverie, il y a donc deux jarres en céramique de 80 kg avec une contenance de 500 litres. Aussi, l’avantage de ces types de cuve, c’est « qu’elles sont moins poreuses. Il y aura donc moins de niveau à faire. Parce que lorsque l’on fait de l’élevage de vin, il y aura une évaporation et une absorption et vous devez toujours avoir un niveau optimal pour que l’oxygène ne puisse pas rentrer, et fasse tourner le vin, » explique Christine.
La mise en bouteille est prévue pour juillet prochain.
C’est un rêve un peu fou, mais auquel elle a toujours cru. Dans les années 1990, lorsque Virginia adopte son premier Beagle, elle découvre que cette race est l’une des plus prisées pour l’expérimentation scientifique dans les laboratoires.
Encore aujourd’hui, plusieurs millions de ces chiens sont utilisés comme cobayes à travers le monde pour tester des médicaments.
Virginia se fait alors une promesse : un jour, elle viendra en aide à ces petits animaux qu’elle aime tant. L’idée germe dans son esprit pendant des dizaines d’années et émerge finalement 30 ans plus tard : la Maison des Beagles Libres est née.
Installée à Vézelay, dans le département de l’Yonne, elle accueille depuis 2 ans les Beagles dont les laboratoires acceptent de se séparer. « L’objectif est de leur réapprendre à avoir confiance en l’humain, explique Virginia. La plupart sont très craintifs. Au moindre bruit, ils sursautent et partent en courant. Il faut tout leur réapprendre car ils ne connaissent rien à la vie en liberté. À leur arrivée, certains n’osent même pas sortir de leur caisse de transport. »
Ici, pas de cage, les chiens vivent en liberté dans une vraie maison comme s’ils étaient dans un foyer classique. « J’en accueille à chaque fois neuf ou dix maximum. Je vis avec eux, et une fois qu’ils sont prêts, des familles peuvent venir leur rendre visite pour les adopter. »
Depuis deux ans, Virginia a ainsi permis à plus de 150 beagles de trouver une famille.
Gabriel Varas a passé plus de deux mois, entre avril et juin, à se balader sur les routes de France et d’Espagne. Parti à pied et vélo, avec les cendres de son papa décédé d’un cancer, il souhaitait retourner dans le village de ce dernier pour lui rendre hommage, et surtout pour alerter le grand public sur la maladie qui l’a emporté : le cancer.
Pendant son périple, il en a profité pour collecter des dons au travers d’une cagnotte en ligne – cagnotte toujours ouverte – dont l’argent sera reversé à deux associations : Coup d’Pouce, une association dijonnaise venant en aide aux enfants atteints d’un cancer en Bourgogne, et El Charco Palo, une association locale espagnole en charge du développement de la vie culturelle et associative du village El Payo.

« J’ai souhaité faire ce voyage, après le décès de mon papa il y a deux-trois ans, explique Gabriel Varas. Il a été enterré à Dijon. Et je tenais à amener symboliquement ses cendres, des cendres symboliques, dans son village natal et les jeter à El Payo, où il y a une montagne qui domine toute la région. Je m’étais promis de faire ça et après la période de Covid, je me suis lancé. On a créé des cendres symboliques, on a brulé pas mal d’objets qu’il avait fabriqués, de vêtements qu’il avait portés, des photos… Et avec moi, j’ai emporté aussi symboliquement une pomme de pin, puisqu’il avait plusieurs terres de sapins dans sa région natale, et des photos de lui. Il a donc fait le voyage avec moi, il a été présent pendant tout le voyage, j’ai senti comme un ange gardien tout le temps de ce périple. »
C’est une activité que vous faites peut-être durant vos vacances, au bord d’une rivière, d’un étang, d’un lac ou bien au bord de mer : la pêche. Une activité que je pratique depuis tout petit. Une véritable passion.
François Deline a décidé de vivre de cette passion de la pêche. Il y a vingt ans, alors qu’il préparait son doctorat et était professeur de droit à l’université de Bourgogne, il décide de tout quitter et de passer son diplôme de moniteur-guide de pêche.
Obtenu en 2004, il propose, depuis, des stages de pêche au brochet et à la truite avec la technique de la pêche à la mouche, au toc, à l’ultraléger ou au leurre. Il se rend souvent au réservoir de Grosbois-en-Montagne, en Côte-d’Or, à l’ouest de Dijon. Un métier qu’il pratique avec passion et qu’il aime transmettre aux amateurs ayant recours à ses services.
Selon lui, la pratique a de nombreuses vertus sur l’homme. Au-delà de l’aspect sportif, la pêche est aussi le moyen de vivre un moment privilégié avec la nature et de s’y immerger. Pour partir pêcher avec François rendez-vous sur son site www.bourgognepeche.fr
Ils ont la sarbacane dans la peau. Dans la famille Joly, lors des championnats d’Europe en Allemagne début juin, le fils Lenny a décroché la médaille d’or dans la catégorie des moins de 16 ans, et le père Willy la médaille de bronze dans la catégorie homme.
Il faut dire que Willy, éducateur sportif dans la vie à Dijon, connaît très bien ce sport dont il est tombé amoureux en 2006. C’est en travaillant sur la base de loisirs d’Auxonne qu’il découvre ce sport insolite et surtout ce tube d’1,50 m qui décoche des petites flèches en carbone sur des cibles en 3D en forme d’animaux qui rappellent l’origine de la sarbacane.

La pratique serait apparue à deux endroits différents du monde selon Willy Joly : l’Amazonie et la Malaisie il y a maintenant plus de 2 000 ans. En Malaisie, c’est notamment les Penan, un peuple premier de l’île de Bornéo, qui seraient les co-inventeurs de cette arme utilisée pour la chasse à l’aide de fléchettes empoisonnées.
À Dijon, la pratique est uniquement sportive et sert à se défouler. C’est d’ailleurs l’objectif premier de ce sport explique Willy Joly, et c’est aussi la philosophie de Parc Ecoloisirs sportifs, l’association qu’il préside. L’association compte d’ailleurs au sein de ses membres une authentique représentante du peuple Penan, Nelly, qui vit à Dijon.
Notez qu’une partie de l’argent récoltée lors des adhésions est reversée à une association présente dans l’un des villages de Bornéo.
Il aura fallu près de quatre ans à David Guedin pour réaliser son projet : créer une salle de CrossFit adaptative pour les enfants en situation de handicap moteur. Le kinésithérapeute et coach de CrossFit adaptative lui a donné le nom de Métamorphose, “par rapport à la transformation. Ma femme a eu l’idée de mettre un “ose” en rouge.”

Un nom tout trouvé donc pour cette salle qui se trouve au Dispositif Sensoriel et Moteur des PEP CBF, du Clos Chauveau, à Dijon, qui est un centre de rééducation spécialisé. La direction a accepté la création de cet espace qui est dédié aux jeunes de 7 à 20 ans pris en charge dans l’établissement. Les séances ont lieu tous les lundis après-midi et durent une heure en petits groupes.
“Il faut savoir que c’est une marque déposée, explique David Guedin. Ça existe depuis les années 70. C’est un mélange d’athlétisme, de musculation, de cardio.” Les enfants suivent toujours la même procédure que lors des cours de CrossFit traditionnel : un échauffement, suivi d’un travail technique où on peut travailler l’habilité, l’équilibre, la force, l’endurance et ça se finit par un travail intensif.
Ce programme d’entraînement intensif a des effets bénéfiques : “Ça permet de renforcer leurs muscles, qui sont un gros point noir au niveau du handicap moteur, précise David Guedin. La pratique du CrossFit améliore le cardio et régule le poids, et ça se ressent aussi au niveau des résultats scolaires.” Selon le kiné et coach de CrossFit, ça remplace même une séance de kiné.
D’ailleurs, en 2018, il a effectué un sujet de mémoire pour montrer l’intérêt de la musculation à haute intensité. Le résultat de ses recherches a montré une amélioration de l’indépendance fonctionnelle des personnes en situation de handicap moteur, de leur qualité de vie et de leur estime de soi. “Et puis, c’est génial, ils se dépassent ensemble, se motivent. Mon objectif est que les jeunes de Dijon continuent et que cette salle soit un exemple”, conclut David Guedin.
Mettre en relation le cheval, la nature et l’homme au sein d’un même lieu. Tel est l’objectif de Florine Frémont, qui a créé sa structure équestre à Chaux, en Côte-d’Or, en 2017. Avec Equi-Feeling, elle s’est donc lancée dans une recherche d’harmonie. Une démarche globale qui vise à avoir un monde plus écologique et responsable, tourné vers le bien-être des animaux et des hommes.
Florine propose des balades à cheval, des stages de découverte ou de perfectionnement de l’équitation ou encore des randonnées équestres et bivouacs en pleine nature. Elle propose également d’autres prestations basées sur une approche comportementale du cheval, faire de l’éducation et rééducation de chevaux mais aussi permettre d’accompagner les cavaliers dans leur relation à l’animal.
Un amour des chevaux et de la nature qu’elle a depuis sa tendre jeunesse. Elle a donc décidé de consacrer sa vie aux équidés. Elle s’est ainsi formée, a passé ses diplômes et a eu plusieurs expériences professionnelles.
Elle a créé ici un véritable havre de paix, en pleine nature, loin des zones habitées où les chevaux sont en liberté dans des prés. L’écologie est un autre axe essentiel pour Florine. Les bâtiments sont conçus en matériaux respectueux de l’environnement., comme du bois et uniquement des essences locales.
Equi Feeling tire son énergie du soleil, le domaine est alimenté par 54m2 de panneaux solaires. Pour son approvisionnement en eau, un forage a été effectué et puise, non pas dans la nappe, mais dans un courant d’eau. Un dispositif complété par des récupérateurs d’eau situés sur les toits.
Enfin, pour le sol, elle n’a pas choisi le sable, matériaux majoritairement utilisé dans les centres équestres et qui demande beaucoup d’arrosage. Mais plutôt un sol recyclé en copeaux de feutre souple et qui ne nécessite aucun arrosage.
Florine a également pour projet de faire de sa structure un vrai lieu de rencontre avec des jardins partagés, des ateliers nature et des hébergements insolites.
Après sa construction en 1889 en vue de l’Exposition universelle, l’œuvre de Gustave Eiffel mesurait exactement 300 mètres. Elle était simplement coiffée de drapeaux français. D’ailleurs, elle ne portait pas encore le nom de son constructeur, mais s’appelait la “Tour de 300 mètres”.
Son démantèlement aurait dû avoir lieu 20 ans plus tard, mais c’est la diffusion de la radio qui a empêché cela. Car elle est devenue au fil du temps un haut lieu d’expérimentation technologique et un site de diffusion historique hors norme.
Récemment, une nouvelle antenne a été installée grâce à un hélicoptère. Celle-ci pèse 350 kg et va rejoindre les dizaines d’antennes qui permettent à TDF de diffuser près de 30 chaînes de télévision TNT et 32 radios auprès de 12 millions de Franciliens dans un rayon de 70 kilomètres. Elle améliorera la qualité de couverture de la radio numérique terrestre pour Paris et l’Ile-de-France.
L’acronyme DAB+ (Digital Audio Broadcasting) désigne la radio numérique hertzienne. Il s’agit de la version radio de la TNT télévision numérique terrestre. Elle présente l’avantage de diffuser jusqu’à 13 radios sur une même fréquence, alors que la bande FM ne diffuse qu’une radio pour chaque fréquence. Les auditeurs bénéficient aussi d’une meilleure qualité de son et de réception.
Pour pouvoir écouter AirZen Radio ou toutes les autres radios nationales qui sont diffusées en DAB+, vous devez d’abord avoir une radio ou un autoradio compatible avec la réception DAB+. C’est marqué sur les appareils. Demandez conseil auprès de votre vendeur. Il faut également se trouver sur une zone couverte par le DAB+ actuellement : Paris Ile-de-France, Dijon, Lyon, Aix-Marseille et, depuis quelques jours, toute la Côte d’Azur.
40 % de la population française devrait recevoir le DAB+ d’ici à 2023, le déploiement des émetteurs se poursuivant actuellement. Bienvenue aux nouveaux auditeurs de AirZen Radio.
L’histoire des Délices Bleus, c’est l’histoire de Delphine Jeauneau qui, pour que son fils Baptiste, 18 ans, autiste Asperger, grand passionné de cuisine et de pâtisserie ait un emploi, a ouvert ce café-restaurant. Dans cet établissement, inauguré le 8 mars, des jeunes adultes autistes y sont formés.
Il aura fallu deux ans à la mère de famille pour mettre sur pied son projet qu’elle a mûrement réfléchi : « Je me suis dit qu’il fallait que je fasse quelque chose pour l’avenir de mon fils, justifie Delphine Jeauneau. J’ai créé une association pour venir en aide aux familles d’enfants autistes. Et je me suis rendu compte que, quand ces jeunes arrivent à l’âge adulte, ils se retrouvent sans solution, à la charge des familles et n’ont pas la chance d’accéder à l’emploi. »
D’ailleurs, selon des études menées par Autisme Europe, entre 76% et 90% des personnes autistes n’ont pas de travail.
Dès le départ, la gérante du café-restaurant Les Délices Bleus souhaite que ce soit une entreprise ordinaire, « un restaurant comme un autre qui a la particularité d’employer des autistes », et non que ce soit une association ou une entreprise spécialisée. Elle s’est alors heurtée à des refus. Finalement, c’est un ancien chef d’entreprise qui lui a été d’une grande aide.
Aujourd’hui, l’équipe Des Délices Bleus est composée de quatre adultes autistes formés à la cuisine française, pendant deux ans, d’un chef cuisinier et d’une responsable de salle qui se chargent de les accompagner.
Quant à la question du nom de ce café-restaurant : « Le bleu est la couleur internationale de l’autisme et délices parce que mon fils m’a dit que tout ce que l’on fera sera délicieux », explique Delphine Jeauneau.
Le changement de saison est propice à la fatigue. Pour nous donner un coup de boost, pour nous aider dans nos petits tracas quotidien comme le stress, le manque de sommeil… vous pouvez vous essayer aux compléments alimentaires !
Nous avons testé pour vous les gummies Les Miraculeux. Les gummies sont des compléments alimentaires nouvelle génération sous forme de petites gommes. Deux par jour suffisent et ils sont très bons gustativement, alors attention aux enfants qui peuvent les confondre avec des bonbons.
Les gummies Les Miraculeux sont 100% bio, végan, fabriqués avec des arômes naturels, faibles en sucre (celui à la vitamine D est sans sucre), l’emballage est recyclable et ils sont fabriqués en France.
Le fondateur, David Gueunoun, en est d’ailleurs très fier. Sensible à l’écologie, il attache énormément d’importance à la qualité des produits. L’équipe Les Miraculeux est basée à Paris et leur entrepôt se situe à Dijon.
Pour en savoir plus : www.lesmiraculeux.com.