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“Distribuer des doses de bonheur”. C’était le rêve de Nathalie Lao, aujourd’hui exaucé. La jeune entrepreneuse avait en effet pour ambition d’ouvrir son café “en dur”, comme elle l’explique, afin d’offrir ses services de barista passionnée. Finalement, après quelques mois de réflexion, l’option de vendre des cafés en triporteur s’est présentée comme idéale.

Ainsi, elle peut vendre des cafés là où le vent la porte, tout en ayant une empreinte carbone bien moins élevée.

Photo Juliette Boulegon/AirZen Radio
Photo Juliette Boulegon/AirZen Radio

Un triporteur, une multitude de possibilités 

Chaque jour, un lieu différent. C’est ce qui rend le travail de Nathalie encore plus stimulant selon ses mots. Le fait de “créer de l’attente” auprès des habitués qui ne la voient pas tous les jours fidélise sa clientèle qui s’impatiente de la retrouver aux jours ouvrés. Véritable amoureuse du café, cette passion lui vient d’un voyage en Australie où les “coffee shop” ont trouvé leur place il y a plusieurs années. Elle s’est ensuite formée à Amsterdam, où elle a obtenu un diplôme de barista. 

En plus de son amour pour cette boisson torréfiée, elle tient à ce que le café ait un lien avec ses origines. Ainsi, son arabica vient tout droit du Laos, pays peu connu pour sa culture du café. Très fruité et aromatique, son café se déguste plus qu’il ne se consomme. Une dose de bonheur bien méritée, qu’il est possible de savourer sur les quais de Bordeaux et ailleurs, mais pas que. 

C’est un événement qui a suscité l’émoi. Paul Varry, un cycliste de 27 ans, est mort le 15 octobre Paris, écrasé par un automobiliste suite à une altercation. En réaction à ce drame, le ministre des Transports a reçu dans la foulée plusieurs associations de cyclistes. De cet échange a découlé la création de la mission Contre les violences, protéger tous les usagers de la route, qui doit durer quatre mois.

Le but de cette mission est d’apporter des propositions à certaines préoccupations : « L’éducation routière tout au long de la vie ; la prévention et la communication sur les règles et le partage de la route ; l’amélioration des aménagements et des signalisations ; la détection, de la constatation et de la réponse judiciaire aux comportements violents sur la route ».

Ludovic Fouché, président de l’association Vélo-Cité, ravi de cette décision, aborde différentes pistes pour réduire les incivilités et faire en sorte qu’il y ait un espace partagé sécurisé pour chaque usager de la route.

Situé au sein de la maison de retraite Terre-Nègre à Bordeaux, l’association la MAATA propose un espace de rencontres et d’accompagnement. Entre santé et culture, c’est à la fois un lieu de soin et de création artistique, mais aussi un lieu d’échanges et de réflexion. 

Anaïs Homo est art-thérapeute. Elle propose des séances de thérapie et des moments de création sans objectif thérapeutique, comme des cours de modelage ouvert à toutes et tous. 

Photo Juliette Boulegon/AirZen Radio

De 7 à 93 ans 

Pour ce cours, aucun prérequis n’est demandé. Tous les niveaux sont acceptés, ainsi que tous les âges et tous les horizons personnels. Bien que l’objectif de ce cours ne soit pas thérapeutique à proprement parler, il y émane une ambiance bienfaitrice. 

Enfants, adolescents, adultes et personnes âgées travaillent ensemble un petit bout de terre d’argile, qu’ils façonnent au gré de leurs envies. Denise a beau avoir 93 ans et perdre petit à petit la vue, ses mains ont toujours la fibre artistique. Mathis, 7 ans, jalouse quant à lui secrètement les talents des adultes, mais crée avec brio son énième création, un “Gomu Gomu no Mi” un fruit de “One Piece”, qu’il ajoutera à sa collection.

Photo Juliette Boulegon/AirZen Radio

Visiter en toute quiétude. C’est l’objectif de Fleur Borde, devenue guide conférencière il y a quelques années. Après avoir souhaité se reconnecter à ses racines, Fleur voulait faire découvrir sa région et ses alentours en pleine conscience.

“Faire les choses de manière plus ralentie […] Pour moi, il y a une bonne recette pour une sortie : partir à pied ou à vélo, ajouter une petite visite, apprendre quelque chose et se connecter à son environnement […] Je trouve qu’on revient à l’essentiel”, explique la guide conférencière. En plus de ses visites, elle tient un blog “Fleur explore Bordeaux”, qui relate ses balades, expose son regard et propose de découvrir la région en toute simplicité.

Prendre conscience de ce qui nous entoure

Passionnée et amoureuse de la nature, Fleur tente d’apporter à ses balades un rythme doux et lent afin de se déconnecter de son quotidien. “Pour moi, ces balades à pied ou à vélo, le tourisme de proximité, c’est vraiment consacrer du temps à se faire du bien“, explique Fleur en comparant cela à la “balade du dimanche”. Sa vision du tourisme est celle qui a du sens, qui est connectée et en pleine conscience.

Après avoir sillonné toutes les rues de Bordeaux, Fleur a également eu l’occasion d’écrire un guide : “111 lieux à bordeaux à ne pas manquer” (éditions Emons), faisait partie d’une collection de guides invitant à découvrir un territoire autrement. “Chaque auteur a un lien particulier avec sa ville ou région. En sélectionnant 111 lieux pour en révéler l’histoire, il apporte un regard personnel à l’ouvrage.”

Une révolution à la fois technique et médicale. C’est ainsi que l’on pourrait qualifier l’opération qui a eu lieu en septembre dernier dans les locaux du Groupe urologique Saint-Augustin de Bordeaux. Le chirurgien urologue Richard Gaston a ainsi pu retirer la tumeur d’un patient atteint d’un cancer de la prostate qui se trouvait à Pékin, soit à plus de 8 600 km du médecin, et ce, grâce à la téléchirurgie.

Cette technique médicale fait usage de la robotique pour réaliser des interventions à distance. Ce jour-là, un confrère, le professeur Alberto Breda, a, lui aussi, effectué ce type d’opération en direct. Elles ont été réalisées dans le cadre du 21ᵉ congrès européen d’urologie robotique organisé dans la capitale girondine, par le spécialiste et son équipe. Une première de ce genre avait eu lieu près de 23 ans plus tôt, entre Strasbourg et New York, avec le professeur Marescaux.

Comment fonctionne cette téléchirurgie ? Dans quel cas peut-on y avoir recours ? Quel avenir pour cette technique chirurgicale ? Le docteur Richard Gaston répond à nos interrogations.

Florence Cathiard n’a pas eu une vie, mais plusieurs. En effet, sa première vie débute sur les pistes de ski, à la fin des années 1960. Elle est alors sportive de haut niveau. C’est justement là qu’elle rencontre Daniel, un autre sportif de haut niveau, qui deviendra son mari. Dans une deuxième vie, Florence devient directrice commerciale d’une chaine de supermarchés. Elle se lance dans ce projet en duo, avec son mari.

Puis, souhaitant prendre sa place, elle se lance dans la publicité. Elle fonde son agence puis la revend et devient cadre chez McCann. Voilà pour sa troisième vie. Sa dernière vie – et actuelle – elle la passe dans son vignoble, le domaine Smith Haut Lafitte, près de Bordeaux, qu’elle achète avec son mari en 1990. Le duo ne connait alors rien au monde du vin, mais a tout appris.

Florence Cathiard revient au micro d’AirZen Radio sur les différents moments de sa vie, professionnelle et personnelle, et se raconte.

Pour aller plus loin > Gironde : Boissonneau, un vignoble bio qui s’adapte

Au sein d’un ancien transformateur électrique d’EDF, Le 308 Maison de l’Architecture est situé sur la rive droite bordelaise. Ouvert à tous et toutes, pour les curieuses et curieux, pour les professionnel.les ou les passionné.es, ce lieu veille à promouvoir la culture architecturale en Nouvelle-Aquitaine.

La structure organise 30 à 40 événements par an : expositions, conférences, actions pédagogiques, voyages d’études et visites guidées. Julien Graves, président du 308, veille notamment à cultiver et intéresser tous les publics, même les plus jeunes. 

Qu’est-ce que l’architecture ?

Des visites pédagogiques sont ainsi régulièrement organisées pour amener les élèves sur le terrain et leur présenter tous les corps de métier qui agissent pour construire le monde du bâtiment. “L’idée est de se retrouver à toutes les étapes de l’acte de construire et de faire lien avec ce qu’est construire au sens large.”

En effet, qu’il s’agisse d’enfants ou de novices, peu de personnes connaissent le rôle d’un architecte. Ainsi, grâce à ses actions avec l’Ordre des architectes de Nouvelle-Aquitaine et le centre de formation MAJ, le 308 a à cœur de diffuser la culture architecturale, urbaine et paysagère. 

Pratique. Ouverture du mardi au vendredi de 9h30 à 17h, 308 avenue Thiers, à Bordeaux. 

Et si les œuvres d’arts étaient hantées ? C’est l’intime conviction de Marion Vasseur Raluy et Ana Iwataki, toutes les deux amies depuis une quinzaine d’années. Cette croyance les a poussées à monter l’exposition « Itinéraires Fantômes », visible jusqu’au 19 janvier au CAPC Musée d’art contemporain de Bordeaux.

Photo Arthur Pequin

Les deux commissaires d’exposition ont ici sélectionné une vingtaine d’œuvres de 14 artistes qui seraient hantées : des dessins, des peintures, des installations… Le travail d’Hélène Cixous, écrivaine et théoricienne, a été une source d’inspiration.

Comment expliquer cet intérêt pour la thématique fantomatique par les artistes ? Comment cela traduit-il dans leur art ? Quels messages s’y cachent ? Visite de l’exposition “Itinéraires Fantômes” avec Marion Vasseur Raluy pour en élucider ses mystères.

Depuis la loi du 2 août 2021 relative à la bioéthique élargissant l’accès à l’AMP (assistance médicale à la procréation) aux couples de femmes et aux femmes célibataires, le nombre de demandes de prise en charge, avec don de spermatozoïdes, a explosé : près de 13 000 demandes en 2023, contre environ 2 000 par an avant 2021.

Photo Juliette Boulegon/AirZen Radio

Les dons, pourtant plus élevés depuis 2015, ne suffisent pas à répondre à la forte demande. “En plus du besoin urgent d’augmenter la quantité de dons, il existe aussi un besoin d’augmenter la diversité des profils de donneurs pour permettre à chacun d’avoir un enfant qui lui ressemble”, écrit l’Agence de la biomédecine.

Alors, pour tenter de sensibiliser, informer et inciter les personnes qui souhaitent devenir donateur.ice, l’Agence a organisé une tournée nationale. De passage à Bordeaux, nous l’avons rencontrée pour en savoir davantage. 

Anne-Claire Le Prêtre, médecin biologiste au sein de l’Agence de la biomédecine, apporte son expertise : “Le don de gamètes est un don que toute personne peut réaliser dès lors qu’elle est dans les conditions d’âge […] Les besoins ont explosé depuis la nouvelle Loi bioéthique […] Les demandes de prises en charge ont augmenté par huit, de telle sorte qu’aujourd’hui, nous avons besoin de la mobilisation de nombreux donneurs pour permettre de répondre à ce besoin.”

Une mobilisation nécessaire 

Photo Juliette Boulegon/AirZen Radio

Les hommes âgés de 18 à 44 ans et les femmes de 18 à 37 ans, soit l’ensemble des personnes en âge de donner des gamètes, représentent environ 18 millions de personnes dans la population française.

Cependant, selon une enquête de l’Agence de la biomédecine (2024), “si 80 % des personnes en âge de donner se déclarent favorables à ce don, les jeunes semblent plus réticents à franchir le pas”. Pour 66 % des répondants, une meilleure sensibilisation sur la pénurie de dons et les détails du processus pourrait encourager à davantage de dons. Chaque année, seuls 1 600 donneurs et donneuses décident de contribuer.

Julie a été donneuse de ses ovocytes en mai 2022. Pour elle, cette expérience fut extrêmement positive : “Je ne me suis pas posée de question. J’estime ne pas faire d’enfants à proprement parler. Je donne une cellule qu’on donne pour aider des femmes à être parents.” 

Pour une femme désirant tomber enceinte, il faudra alors faire des injections à heures régulières pendant 12 jours afin de stimuler la production d’ovocytes. S’ensuivra une opération, en anesthésie générale ou locale.

David a donné ses spermatozoïdes après avoir entendu un couple d’amies dire qu’il rencontrait des difficultés à fonder une famille : “Elles m’ont parlé d’une pénurie de donneurs de gamètes. Alors, dès le lendemain, je me suis inscrit pour donner.” Le donneur précise que le parcours du don est très simple. Il suffit de faire six fois des dons : “Il faut plusieurs fois pour récolter plusieurs paillettes”, explique David. Ces rendez-vous sont suivis d’un bilan avec une psychologue pour expliquer tous les procédés qui suivront. 

Pour toutes informations supplémentaires, rendez-vous sur le site de l’Agence de la biomédecine.

« Nos enfants savent qu’on est là, ça leur fait un repos moral important », explique Jeannine. « Si on reste dans le pavillon, c’est sûr qu’on est à la charge des enfants », poursuit Arlette. Nous avons poussé les portes d’une résidence services séniors, pour découvrir ces lieux qui permettent de maintenir les personnes âgées à domicile le plus longtemps possible. Le bâtiment que nous avons visité se trouve à Villenave-d’Ornon, près de Bordeaux.

Ici, chaque résident à son propre appartement. Il est ainsi autonome et peut aller et venir ou recevoir à sa guise, tout comme avoir un animal de compagnie. La particularité des résidences services séniors réside justement dans les services compris dans cette offre. Tout est adapté aux besoins du troisième âge. On y trouve des navettes jusqu’au supermarché ou des animations dans la résidence. « On fait beaucoup d’échanges intergénérationnels avec l’école d’à côté », ajoute Sandra, animatrice Domitys.

«. Sur les 118 logements, les résidents peuvent être seuls, en couple, ou en colocation.

Coté tarif, il est possible de résider au sein des résidences services seniors « à partir de 1400 euros » par mois pour un T1 qui comprend le loyer, mais aussi l’accès aux espaces communs, services et les animations de la résidence. Il est possible, ensuite, de souscrire à des packs supplémentaires (restauration, bien-être avec un accès au salon de coiffure, piscine, restaurant ou service blanchisserie ou ménage…).

La précarité étudiante est un phénomène qui ne cesse de s’accentuer. Une récente enquête menée par le CROUS (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires) a en effet révélé que près de la moitié des étudiants français déclare rencontrer des difficultés financières durant leurs études. 

C’est cette réalité qui a conduit à la création de Kedge Job Service. Cette association se consacre à proposer des offres d’intérim adaptées aux étudiants. Grâce à des partenariats solides avec des entreprises locales et nationales, l’association permet ainsi à des centaines d’élèves chaque année de trouver des missions rémunérées.

Pour Sean Josse, président de l’association Kedge Job Service, “l’objectif est clair : offrir aux étudiants la possibilité de subvenir à leurs besoins tout en leur permettant de poursuivre leurs études dans les meilleures conditions.” L’association propose dans ce cadre des missions d’intérim variées, allant des emplois dans la vente ou l’événementiel à des missions plus spécialisées en fonction des compétences des étudiants. 

Un appel aux entreprises pour lutter contre la précarité étudiante

Le rôle de Kedge Job Service ne s’arrête pas à l’accompagnement des étudiants. L’association entretient en effet des partenariats forts avec de nombreuses entreprises. En participant à ces programmes, les entreprises soutiennent la cause étudiante. Elles bénéficient par ailleurs de la dynamique et des compétences des étudiants de Kedge.  

Si vous êtes une entreprise et que vous souhaitez en savoir plus ou rejoindre ce réseau, vous pouvez les contacter directement sur leur compte Instagram.

Maximé Rozé n’est pas issu d’une famille de vignerons. Il vient de Bretagne et a découvert le vin dans le cadre de ses études d’ingénieur agronome à Toulouse. Puis tout s’est enchainé. Il a obtenu un diplôme d’œnologue, a souhaité faire son propre vin. Mais sans accès au foncier, Maximé Rozé a fait le choix du chai urbain. Il a ainsi créé La Micro Winerie en 2021.

Le principe : vendanger chez des vignerons partenaires, en bio ou biodynamie, et réaliser la vinification et l’élevage dans son chai à Darwin, un lieu dédié à la transition écologique à Bordeaux. 

Des assemblages fusion de terroirs

Tous les vins de Maximé Rozé sont bio. Les ajouts d’ingrédients, notamment de sulfites, sont réduits au maximum, voire tendent vers zéro. 100% de ses vins sont ainsi en levures indigènes, sans filtration, sans collage pour les rouges. Ils sont par ailleurs majoritairement locaux. 80% des raisins viennent de l’Entre-Deux-Mers à Bordeaux, 20% de régions viticoles voisines (Loire/Jurançon/Madiran).

À partir de cela, il réalise des assemblages « fusion de terroirs », avec des raisins de plusieurs régions viticoles. L’idée ? « Participer au renouveau des vins de Bordeaux, en misant plus sur la fraîcheur et des identités graphiques plus dynamiques que juste le château sur l’étiquette », explique Maxime Rozé. 

Des bouteilles consignées

Au-delà d’un engagement en faveur de la bio, les bouteilles de la Micro Winerie sont consignées en partenariat avec l’association la Consigne Bordelaise qui les nettoie afin qu’elles soient réutilisées. « Cette démarche de consigne contribue grandement à réduire l’impact environnemental des bouteilles, car la fabrication de nouvelles bouteilles requiert une importante quantité d’énergie fossile », explique Maxime Rozé. 

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

À la croisée du théâtre, des arts sonores, des marionnettes et des arts numériques, « Bad Block » est un spectacle hybride créé par La Boîte à Sel. Cette compagnie bordelaise fait du théâtre d’objets sonores techno-bricolés. Sa nouvelle création est une expérience immersive, interactive et visuelle inédite, faisant appel à une part de magie nouvelle, qui a d’ailleurs été présentée une première fois au FAB.

Dans « Bad Block », le public fait face à un Acousmonium de 104 haut-parleurs qui ont la forme de cubes translucides de 7 cm³. Ils s’allument, clignotent, bruissent, chuchotent, parlent, pleurent, rient… Ils peuvent interagir entre eux, et avec le public, et ce, sans faire intervenir d’intelligence artificielle.

Comment ces petits objets peuvent-ils « prendre vie » ? Quel est le propos derrière le spectacle “Bad Block” ? Céline Garnavault est la cofondatrice de la compagnie avec Thomas Sillard, plasticien sonore et concepteur d’objet. L’autrice et metteuse en scène nous a reçus lors d’une répétition, pour nous faire découvrir cet univers.

Crédit photo : Juliette Boulegon

Créer de l’autonomie, de l’estime de soi et du lien social. Ce sont les objectifs principaux de l’association Récup’R, basée à Bordeaux. Grâce à plusieurs animateurs présents sur place, les adhérents peuvent apprendre à réparer leur vélo – souvent réparable à l’infini – et ainsi éviter de les jeter.

Située proche du quartier de la Gare Saint-Jean, la petite maison, décorée de sculptures recyclées, accueille tout le monde, sans condition. “On a récemment évolué, en se disant que ce lieu était important dans le quartier, pour que les gens se retrouvent, s’entraident et se connaissent mieux. On reçoit beaucoup de personnes qui sont en situation d’isolement et qui viennent ici pour trouver du monde”, raconte Benjamin Pichot-Garcia, animateur et mécanicien au sein de l’association. 

Crédit photo : Juliette Boulegon

En plus des ateliers classiques, l’organisme propose des rencontres particulières : “Il y a l’atelier solidaire et l’atelier biclouve.” L’atelier solidaire est à destination des publics les plus précaires et les ateliers biclouve sont réservés aux femmes, aux personnes trans et toute autre personne ne s’identifiant pas comme un homme cisgenre, afin d’offrir des moments en non-mixité et en toute légitimité dans un espace souvent très masculin. 

Apprendre à s’émanciper 

Pourquoi le vélo ? “Parce que c’est un objet super-performant”, explique le mécanicien et auteur du livre “L’Atelier des miracles” (éd. des Trois Canards). “On dit qu’en ville des trajets de moins de 7 km seront toujours plus rapides à vélo. [Le vélo] ne consomme presque rien à part de l’énergie musculaire. Tout le monde peut apprendre à le réparer assez facilement. Et il y a tout ce qui est lié à la liberté, à l’égalité et à l’émancipation”, précise t-il.

Photo Juliette Boulegon/AirZen Radio

L’accès aux ateliers se fait grâce à une adhésion annuelle. Les prix varient en fonction du statut de chacun. En plus des ateliers de réparation vélo, l’association propose des ateliers couture. “Les deux activités sont très très populaires. Les hommes font de la mécanique, les femmes la couture… Ce qu’on essaye de faire, c’est de créer des allers-retours, pour questionner tout ça”, explique Benjamin. 

Photo Juliette Boulegon/AirZen Radio

“Une des plaies de notre système, c’est le décrochage scolaire et l’échec”, explique Jean-Louis Nembrini, vice-président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine. Ainsi, depuis 2015, la Région a souhaité mettre en place une aide aux devoirs gratuite, par téléphone, pour tous les lycéens et apprentis.

Ce soutien est assuré par des étudiants en master, qui doivent en amont passer un test sur leur capacité à donner des cours. “Ils ont un numéro unique [dédié à la matière demandée]. Par exemple, moi j’ai les matières français et philosophie”, explique Grégoire Grangé, étudiant en master 2. Cet étudiant en droit des affaires, aide les lycéens depuis un an. “Quand ils rentrent à la maison, ils n’ont pas forcément de parents toujours disponibles pour les aider. C’est donc toujours agréable de savoir qu’il existe un numéro sur lequel ils savent qu’ils vont avoir de l’aide et donc ne pas rester bloqués.”

Un service gratuit et qui le restera

“Nous avons voulu un secours gratuit, accessible pour les jeunes”, exprime avec assurance Jean-Michel Nembrini. “Malheureusement, trop souvent, le soutien dont peuvent profiter les familles est un soutien accessible par le secteur marchand.” L’objectif derrière ce numéro est donc d’éviter le plus possible qu’un lycéen soit en échec scolaire. “Nous travaillions sur cette question de l’ascenseur social et du décrochage et, surtout, de la persévérance.”

Cette aide aux devoirs a également pour vocation de donner envie aux étudiants d’enseigner plus tard. “En cette période de crise de l’Éducation nationale […], grâce à ce dispositif, des jeunes testent leur appétence pour le métier d’enseignant. Et par ce dispositif, on essaie d’offrir un vivier à cette institution qui est en difficulté.” 

Numéro gratuit : 05 57 57 50 00. Ce service est accessible du lundi au jeudi de 18 à 21 heures.

L’arrivée d’un bébé chamboule le quotidien et amène avec lui son lot de questions que les parents peuvent avoir en tête. Parmi elles : quels bons produits se procurer ? Comment faire en sorte que mon enfant évolue dans un environnement le plus sain possible ? Quels sont les bons gestes à avoir ?

Nous passons près de 80% de notre temps dans un environnement clos. Nous sommes donc exposés à une grande diversité de polluants liés à cet air intérieur. Alors, afin de sensibiliser les parents, mais aussi de répondre à leurs attentes, ainsi qu’à celles des professionnels de santé, des ateliers nesting santé et environnement ont été créés. L’idée est ici d’aborder les risques liés à la pollution intérieure, de se questionner, de discuter des solutions alternatives et des changements possibles.

Comment sont articulés ces ateliers ? Julie Cardinaud, sage-femme au CHU de Bordeaux, en anime au sein du centre hospitalier, depuis leur création en 2017. Elle nous a reçus lors de l’une séance.

La culture skate est à l’honneur cour Mably, à Bordeaux, du 17 au 20 octobre. Pendant ces quatre jours, a lieu la première édition de Connect, un festival international gratuit, créé par Léo Valls, skateur professionnel, l’association City Skate Collective et l’agence d’événementiel Côte Ouest.

Cet événement est également l’occasion d’aborder la culture skate à travers un prisme artistique et culturel, et de questionner son rapport à l’urbanisme.

Finalement, qu’est-ce que la culture skate ? Que prévoit la programmation de cet événement inédit ? Pourquoi adopter cette approche sur le skate ? Camille Serena, chargée de communication à l’agence Côte Ouest, nous répond.

Vous êtes-vous déjà demandé ce qu’il advient de vos vieux téléphones ? À l’occasion des Journées nationales de la réparation, ces 18, 19 et 20 octobre, plongez dans l’univers du reconditionnement avec Orange et Cordon Group, acteurs clés de l’économie circulaire. 

Chaque année, près de 900 000 appareils passent par les mains des techniciens. La réparation, la fabrication, la rénovation et le recyclage de nos produits électroniques : voilà le cœur de l’engagement de Cordon Group. L’ambition ? Prolonger la durée de vie des appareils et réduire les déchets électroniques.

Avec des consommateurs de plus en plus soucieux de leur impact écologique, le marché du reconditionné s’affirme comme une alternative viable, tant sur le plan économique qu’environnemental.

« Balance pas ta coquille, on la valorise ! » Tel est le slogan de Coquilles, basée à Bordeaux, en Gironde. Pensée par Bénédicte Salzes, l’association porte un projet autour de la sensibilisation, la collecte et la valorisation des coquilles de coquillages, comme les huîtres, issus de la consommation. Celles-ci sont ramassées à travers différents points de collecte au sein de la métropole bordelaise, à différents moments de l’année.

L’an dernier, la structure a ainsi pu récupérer plus de six tonnes de déchets organiques. Afin de pouvoir mener dans les meilleures conditions ses missions, l’association a lancé une campagne de financement participatif qui se termine le 14 octobre. Quel est l’intérêt de revaloriser les coquilles de coquillages et pour quel usage ? Quel est le processus de revalorisation ? Quels sont ses avantages de ces biodéchets ? Quel avenir pour l’association ? La cofondatrice nous a reçus dans son atelier pour tout nous expliquer.

On ne le dira jamais assez : le sport est bon pour la santé. En effet, la pratique sportive apporte de nombreux bienfaits. L’Organisation mondiale de la Santé déclare même qu’elle « réduit le risque de mortalité, toutes causes confondues […], améliore la santé mentale, la santé cognitive, le sommeil », entre autres.

C’est d’ailleurs pourquoi la CAMI Sport & Cancer utilise l’activité physique comme outil thérapeutique. L’objectif est ainsi d’améliorer la qualité de vie et d’augmenter les chances de rémission des personnes touchées par un cancer.

La structure associative, qui a été créée en 2000, est présente dans 32 départements. Elle propose des séances gratuites sur prescription médicale. Comment sont-elles adaptées ? En quoi sont-elles bénéfiques ? Lucie Mehats est praticienne en thérapie sportive à la CAMI Sport & Cancer Gironde. Elle nous a reçus, à la polyclinique Bordeaux Nord, pour nous expliquer les bienfaits de cette pratique.

L’an dernier, l’Institut national du cancer a estimé à 433 136 le nombre de nouveaux cas de cancer en France métropolitaine.