« On a tendance à se focaliser sur le jour de la rentrée, mais les jours d’après peuvent également être compliqués pour l’enfant », explique Céline Syritellis, docteure en Sciences du langage, formée aux méthodes d’intervention en psychoéducation et spécialisée dans le développement des habiletés parentales.
La coach parentale a fondé son cabinet Paizi, à Reims en 2017, et accompagne les parents qui souhaitent se faire comprendre sans crier.
Elle met en garde contre la baisse de vigilance qu’apporte la reprise de l’école et du rythme de travail des parents : « L’enfant va commencer à comprendre que l’école est son nouveau quotidien et ça peut être plus difficile s’il change d’établissement, passe un haut niveau type CP, ou vient de déménager », explique la spécialiste.
Quelques signes d’opposition pourraient ainsi alerter les parents telles que laisser trainer le départ pour l’école, un enfant lent, qui va jouer la montre ou refuse de se préparer. Pour l’accompagner au mieux, Céline Syritellis donne quelques conseils : « On peut dire à l’enfant que, pour nous aussi, c’est un matin difficile, qu’on le comprend, et lui proposer une tartine de plus pour lui donner plus d’énergie. » L’important est de prendre du recul et ne pas faire en sorte qu’il se braque.
Autre signe fort de changement de comportement : un enfant qui devient plus susceptible, plus grognon qu’à son habitude. Céline Syritellis l’explique par le changement de rythme qui peut être compliqué à mettre en place après de longues vacances. Privilégier les temps calmes, les habitudes et moins d’activités permet de les reposer. En complément, il est possible d’avancer progressivement l’heure du couché peut l’aider à reprendre de l’énergie et du temps de sommeil.
Céline Syritellis donne aussi des conseils sur instagram : @celine_syritellis
