Au programme : Intervention éprouvante et beau souvenir.
Laurent Scarabin
Laurent a une expérience de 17 années en tant que chef d’agrès, chef de groupe et chef de colonne au sein de la BSPP (Brigade des Sapeur-Pompiers de Paris). Autrefois Capitaine, il est aujourd’hui chef d’entreprise. Il dirige depuis 2021 un organisme de formation composé de 10 formateurs. L’Atelier des Apprenants se trouve dans le département de la Somme (80). Les compétences professionnelles de Laurent sont multiples. Animation de formations incendie, secourisme, santé au travail et gestion de crises. Accompagnement de collectivités dans un projet d’établissement de préventions des risques liés aux activités physiques. Conception de scénarios pédagogiques et mise en place d’ingénierie pédagogique. Auditer et conseiller les industriels, les établissements publics et les collectivités sur la stratégie incendie.
Laurent a exercé en Bretagne dans 3 départements différents.
Chef du bureau des risques industriels
Laurent nous explique de quoi il s’agit : « on aborde énormément de risques. C’est un poste qui m’a permis de prendre un petit peu de hauteur dans mes fonctions. J’étais Capitaine de sapeurs-pompiers professionnels. On va toucher beaucoup d’enjeux. Au niveau de la sécurité bien sûr (incendies, pollutions, explosions, etc…). Mais notre travail était aussi d’accompagner des grands groupes industriels. Le but ? Faire en sorte qu’ils respectent au mieux la réglementation. Mais tout en prenant en compte leurs contraintes financières et environnementales. On était aussi en contact avec la Préfecture et la DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement). »
« L’intérêt général doit primer sur tout le reste »
L’expérience acquise au sein de la BSPP
Laurent se souvient avec émotion de ce qu’il a appris au sein de la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris. « Ça m’a apporté de la rigueur, de la discipline. Des valeurs qui me servent encore aujourd’hui d’ailleurs. Le fait d’avoir des règles, une conduite, un savoir-être est essentiel. Savoir se comporter envers les victimes et ses collègues est également essentiel. Les sapeurs-pompiers de Paris étant des militaires, le rapport à la hiérarchie est différent de la fonction publique. Les militaires ne posent pas de questions avant une intervention, ils exécutent avec beaucoup de discipline et de professionnalisme. Si questions il y a, ça se fait après, en debrief. »
