Au programme : Accouchement rapide et dauphin sauvé.
Guillaume Borragini
Guillaume Borragini a 48 ans et a été officier au grade de Lieutenant. C’est une catastrophe nucléaire qui est à l’origine de son envie d’aider les autres. A l’âge de 10 ans, il commence l’école des jeunes sapeurs-pompiers jusqu’à 16 ans où il est recruté comme Sapeur Pompier volontaire. Il obtient le concours de sapeurs-pompiers professionnel à 18 ans. Il est recruté à 20 ans en Seine-et-Marne, après avoir effectué son service militaire à la brigade de sapeurs-pompiers de Paris. Après 10 ans en Seine-et-Marne, il est muté en Vendée comme sous-officier. Il passe alors le concours d’officier à 36 ans et accède au poste de Chef de centre.
Après 16 ans en Vendée, il s’installe en Haute-Garonne. Guillaume a exercé toutes les fonctions depuis celles du pompier qui exécute les ordres à celles de celui qui les donne. Sans oublier, bien sûr les responsabilités inhérentes au Chef de caserne. Il a mis au monde 2 petites filles à plusieurs années d’intervalles. Il a secouru des personnes en danger de mort imminente sur incendie ou entraînées par les courants marins. Guillaume a été également sauveteur animalier. Cette spécialité lui a permis de sauver un cheval envasé à marée montante, de remettre à l’eau des dauphins échoués, de recueillir des perroquets échappés. Il a pu capturer des chevreuils qui s’enivrent au printemps et déambulent dans les jardins. Il a même soigné de jeunes rapaces tombés du nid pour permettre de les relâcher dans la nature .
Guillaume nous raconte l’émouvant sauvetage d’un dauphin.
Une brillante carrière interrompue
C’est à la suite d’un événement particulièrement marquant et choquant, que Guillaume a dû mettre fin prématurément à sa brillante carrière de pompier. « C’était un accident, certes mais pas tragique car nous avons pu sauver deux de nos collègues ce jour-là. Cet évènement a changé qui j’étais. Je ne suis plus capable de porter la tenue au quotidien tant ça m’affecte aujourd’hui.
L’esprit de groupe et les camarades me manquent, les quelques bons moments en interventions me manquent mais pas la majorité des interventions. »
Il a écrit un livre : « Sauver et Périr » aux Editions Beaurepaire
Le Stress Post Traumatique
Le Stress Post Traumatique (ou SPT) affecte statistiquement près de 9% de gens à un moment donné de leur vie. Nous sommes tous susceptibles, un jour, d’en être victime. Un choc psychologique, une image traumatisante, une agression peuvent être, entre autres, à l’origine de ce syndrome. Ce sont majoritairement les militaires qui en souffrent le plus. Les visions de certains événements en temps de conflit sont souvent des éléments déclencheurs. Ce fut le cas pour les vétérans du Vietnam mais aussi, plus récemment les soldats de retour d’Afghanistan. Quelques symptômes à surveiller : symptômes d’intrusion ( les images envahissent les pensées de manière incontrôlable et répétée). Comportement d’évitement. Effets négatifs sur l’humeur. Altération de la vigilance et des réactions. Il est impératif de consulter un professionnel de santé. Certaines techniques cognitives et un suivi psychologique peuvent aider les personnes en souffrance.
