“Dans son histoire, la communauté romani s’est faite rejeter partout où elle se retrouvait. Ces personnes ont une force de caractère hyper touchante. Sans rentrer dans le romantisme, ça me fait vraiment plaisir de leur parler. Je les trouve vraiment accueillants. Ils ont, eux aussi, cette envie de découvrir d’autres gens, comme tout le monde”, explique Idris Carlier Douls, directeur de Dernière main.
Idris se déplace ainsi en camion dans les camps de Roms situés en périphérie de la ville de Nantes. Selon plusieurs associations, la sixième ville de France en matière de population serait celle qui compte le plus de bidonvilles de migrants roumains.
Mettre en lumière les populations roms
Idris discute, échange avec ces personnes venues en France pour travailler et subvenir aux besoins de leur famille. Il leur distribue également gratuitement les vêtements dont ils ont besoin. Pour lutter contre les clichés qui collent à la peau de ces hommes et de ces femmes venues d’Europe de l’Est, Idris leur donne de la voix dans un podcast qu’il enregistre sur le terrain.
L’association Dernière main est désormais un réseau constitué de deux friperies solidaires, situées à Nantes. Idris et ses collègues proposent ainsi des bacs de gratuité devant les deux boutiques à destination des personnes en difficulté. Le reste des vêtements est vendu à bas prix.