Elle a les yeux qui pétillent et une véritable envie de faire bouger les choses. Doriane Facque était présente à Chtiiing, un événement dédié à la création, qui a eu lieu à Nantes le 26 avril 2025. Doriane est à la tête de sa fripe et du collectif Bouge ta frip.
Le sujet du jour ? Comment rendre l’achat de vêtements plus éthique, plus conscient. Ainsi, Doriane milite pour que l’achat de seconde main soit un achat éclairé et le plus écologique possible. Car, selon elle, la fripe peut aussi avoir des dérives similaires à celles de la fast fashion.
250 tonnes de vêtements récoltées en Loire-Atlantique
“Le vêtement, en plus de sa fabrication à l’autre bout du monde, a aussi pu faire, lors de son voyage en seconde main, un second tour du monde. Et c’est vraiment dommage. En Loire-Atlantique, on récolte 250 tonnes de vêtements de seconde main par semaine. Est-ce qu’on a réellement besoin de vêtements de seconde main venus des États-Unis ou du Japon ? Il existe toutes les pièces que l’on cherche en France. Il suffit juste se relever les manches.”
D’où viennent nos vêtements de seconde main ?
En effet, les vêtements vendus dans les grandes fripes sont bien souvent collectés partout dans le monde – États-Unis, Japon, Allemagne, Italie… “En achetant des vêtements dans des petites associations, des vide-greniers ou des ressourceries, on sait où part notre argent. Il ne faut jamais hésiter à demander aux vendeurs d’où vient notre fripe. C’est toujours bon de connaître la provenance des vêtements que l’on va porter.”