Livre : comment aller au-delà de la rivalité féminine ?

Le dernier numéro de “Psychologie positive” met en avant l’ouvrage d’Elisabeth Cadoche et Anne de Montarlot, “En finir avec la rivalité féminine”, paru aux éditions Les Arènes.

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Pourquoi parler de sororité et rivalité féminine ?

Pourquoi parler de sororité et rivalité féminine ?

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Livre : La rivalité féminine existe-t-elle ?

Livre : La rivalité féminine existe-t-elle ?

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Qu’est-ce que la « rivalité féminine » ?

Qu’est-ce que la « rivalité féminine » ?

08:20

« C’était important d’aller creuser ce sujet tabou », explique Nadège Baheux, rédactrice en chef du dernier numéro de Psychologie Positive, partenaire d’AirZen Radio.

Le numéro d’octobre 2022 donne la parole à Elisabeth Cadoche et Anne de Montarlot qui opposent rivalité féminine et sororité. Elles publient un ouvrage intitulé « En finir avec la rivalité féminine », aux Arènes. Pour évoquer ce sujet tabou, elles ont interrogé des centaines de femmes.

Anne de Montarlot, psychothérapeute
et autrice. Photo P. Quaisse

La rivalité est-elle genrée ?

Si la rivalité désigne une situation de concurrence entre ceux qui prétendent aux mêmes objectifs, elle se concrétiserait différemment en fonction des genres. On pourrait ainsi penser que les femmes se sentent en rivalité entre elles dans différents domaines.

De plus, Elisabeth Cadoche et Anne de Montarlot nous replongent dans l’éducation. Selon les autrices, « on apprend aux petits garçons à exprimer leur rivalité et l’assumer, tandis que les filles doivent être douces et aimantes. » Alors, les femmes auraient appris à exprimer leur rivalité de façon moins frontale. Voilà pourquoi la rivalité qui existe chez les hommes et les femmes peut se genrer au féminin.

Alors, comment booster la sororité ?

Elisabeth Cadoche, journaliste et autrice. Photo P. Quaisse

Selon Elisabeth Cadoche et Anne de Montarlot, l’égalité des sexes au travail devrait pousser les femmes à moins se considérer comme rivales dans le milieu professionnel. En revanche, les réseaux sociaux ne laissent pas toujours la part belle à la bienveillance. « Sur les réseaux, on se compare, on envie. Mais la jalousie veut souvent dire plus de chose chez la personne qui ressent l’émotion que celle qui en est la cible », expliquent les autrices.

Comprendre ses émotions et sentiments permettrait ainsi de les nourrir positivement pour s’inspirer. Si la jalousie est un sentiment humain, ce qu’on en fait nous appartient, et cela vaut pour les femmes puisqu’on parle de sororité, mais aussi les hommes ne sont pas exclus dans cette démonstration.

Ce contenu audio a été diffusé le 25 octobre 2022 sur AirZen Radio. Maintenant disponible en podcast sur airzen.fr, notre application et toutes les plateformes de streaming.

Par Camille Tribet

Journaliste

Agence de communication Perpignan