« Nous nous sommes dit que le savoir-faire de nos grands-parents était un trésor et qu’il fallait les aider à le transmettre aux plus jeunes générations. C’est comme ça que nous avons décidé de créer notre marque. Dans notre entreprise, les mamies sont vraiment les stars. Elles inspirent, tricotent et signent chacune de leurs pièces, mais nous les faisons aussi poser pour des shootings photo, répondre à des interviews… On organise même des « mamies brunch » ! L’idée est vraiment de créer du lien », explique Aurélie De Barros co-fondatrice des Mains de Mamie.
Si cette jeune entrepreneuse s’est lancée dans cette aventure c’est avant tout pour mettre à l’honneur sa grand-mère. Au départ, elle a organisé des cours de tricot à Marseille, puis, lors de la crise du Covid, elle a cherché un moyen de continuer à faire tricoter ces mamies. Elle décide alors de créer son site internet. Les mamies tricotent des pulls mais aussi différents vêtements.
Des investisseurs dans la société
« Il y a par exemple Mamie Mauricette qui, à 85 ans, est la deuxième mamie du Mamie Gang. Elle vient à Marseille avec son chien Pacco. Cette mamie a rejoint Les Mains de mamie après le décès de son mari. Elle cherchait alors un moyen de s’occuper et de ne pas rester isolée. C’est une passionnée de tricot, plus le challenge est difficile, plus elle adore. C’est notre MacGyver du tricot. Elle nous aide à la création de la collection. Mauricette a également tissé du lien avec les autres mamies », explique Aurélie.
La co-fondatrice des Mains de mamie a participé début janvier à l’émission « Qui veut être mon associé ? » C’est Jean-Pierre Nadir qui a décidé d’investir 150 000 euros dans la société, à condition de participer au développement de l’entreprise, notamment sur l’hyperpersonnalisation.