Le modèle vertueux de MBSO, distributeur de produits bio et locaux

Manger Bio Sud Ouest défend un modèle coopératif vertueux qui consiste à fournir des produits bio et locaux à la restauration collective à une échelle régionale.

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Zoom sur un outil de distribution coopératif

Zoom sur un outil de distribution coopératif

02:19

Il défend la bio et le modèle coopératif

Il défend la bio et le modèle coopératif

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Un nouveau modèle de distribution à une échelle plus restreinte

Un nouveau modèle de distribution à une échelle plus restreinte

04:31

« C’est au départ un projet de producteurs de Nouvelle-Aquitaine qui se regroupent pour pouvoir accéder à la commande publique », rappelle Benjamin Labelle, directeur général de Manger Bio Sud Ouest (MBSO). Créée en 2011, cette structure a prouvé l’efficacité de son modèle. Après plus de 10 ans d’existence, elle revendique plus de 350 clients et plus de 5 millions de chiffre d’affaires. « Les perspectives de croissance sont encore très soutenues », reconnaît Benjamin Labelle, directeur général de MBSO, alors que la loi Egalim impose un minimum de 20% de produits bio dans la restauration collective.

Concrètement, il s’agit d’une plateforme de commandes de produits bio et locaux dédiée à la restauration collective. « 4 000 produits sont aujourd’hui référencés. Nous nous engageons sur plus de 60% de produits de Nouvelle-Aquitaine 100% bio », assure Benjamin Labelle. Manger Bio Sud Ouest s’engage à livrer rapidement une gamme très large de produits. Quatorze collaborateurs travaillent d’ailleurs pour cela sur un site de 1 000 m² à Damazan (Lot-et-Garonne) avec une équipe commerciale qui suit les clients.

Photo Mathys Nicolas

Un nouveau modèle de distribution 

« L’intérêt pour les fournisseurs est de rentrer dans un projet collectif, d’être maître de son destin. Ils y trouvent de nouveaux débouchés, mais ne viennent pas simplement voir un distributeur. L’outil leur appartient. C’est une société coopérative (SCIC) et nous y tenons », insiste Benjamin Labelle.

Ce qui change aussi, par rapport à un acteur de la distribution « traditionnel », c’est son rayonnement sur une échelle plus restreinte. La plateforme ne livre que sur quelques départements. « Nous considérons qu’un bassin tel que la région est une bonne échelle pour identifier un produit comme étant régional et local. C’est aussi un bassin suffisant pour disposer d’une offre assez large de produits et de permettre de réduire les distances. Nous répondons ainsi dans le même temps à un enjeu de rapport au carbone et d’émission de carbone en général », développe Benjamin Labelle, un directeur convaincu et à sa place.

Manger Bio Sud Ouest s’inscrit dans un réseau plus large, Manger Bio qui compte 21 plateformes. 

Agence de communication Perpignan