Le média Carenews sort le Top 50 de l’entrepreneuriat à impact

De l’agriculture durable à la tech en passant par l’habitat et la santé, 50 organismes se voient récompensés dans le cadre du classement opéré, pour la troisième fois, par Carenews, le média des acteurs de l’engagement.

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Chez Décodeuses et Cueillettes urbaines, l’impact comme ADN

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Dans l’insertion et dans l’agriculture urbaine, l’importance du social

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Top 50 de l’impact : l’exemple de deux entreprises du social

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« Pour moi, avoir autant d’acteurs et d’actrices qui misent sur l’impact, c’est le signe que le monde change. » Voici les mots de Flavie Deprez, cofondatrice et directrice générale de Carenews. Le média des acteurs de l’engagement a dressé, pour la troisième année consécutive, le Top 50 de l’entrepreneuriat à impact.

Parmi les nombreux lauréats, des structures comme HelloAsso, Label Emmaüs, Enact’us, LemonTri ou encore Yuka. Nous avons pu interroger deux des organismes sélectionnés, Cueillette urbaine et les DesCodeuses, pour explorer leur vision de l’impact.

Comment mesurer l’impact ?

Comment définir l’impact ? Il n’y a pas à proprement parler de cadre juridique ou de définition légale de l’impact. Des labels comme BCorp ou Entreprises à mission peuvent entrer en jeu, certes, mais ils ne sont pas suffisants. « Pour le classement, on a donc imaginé plusieurs critères supplémentaires », ajoute Flavie.

D’abord, les structures doivent proposer une solution à une problématique. Ensuite, leurs résultats doivent répondre à certaines exigences : « La robustesse de l’organisation, les pratiques responsables, l’engagement, l’aspect solution et l’impact global sur la société et la planète », explique-t-elle.

« Que nous apprennent les 52 000 données collectées au cours des éditions ? Que l’impact prend une place croissante dans l’économie », peut-on lire dans le dossier de Carenews. « Ce classement n’est par ailleurs pas établi sur des mots, des engagements ou des pitchs. Mais sur des résultats scientifiques, sur des questionnaires d’auto-évaluation, sur des chiffres », précise Flavie Deprez.

DesCodeuses et Cueillettes urbaines : l’impact social comme socle

« Chez DesCodeuses, notre objectif est de transformer les trajectoires sociales des femmes issues des quartiers défavorisés », explique Emma Horton-Mastin, sa cofondatrice. La structure les forme et les accompagne aux métiers du digital et du numérique. « Nous aménageons des fermes urbaines et participatives pour impliquer les citoyens et reverdir les villes », explique de son côté Paul Rousselin de Cueillettes urbaines.

Les deux structures sont respectivement lauréates des catégories Insertion professionnelle et Agriculture durable. “Pour DesCodeuses, on mesure facilement l’impact des formations sur les débouchés professionnels des femmes. À l’issue des formations, on a 80% des femmes qui trouvent un emploi.”

À Cueillettes urbaines, le succès se mesure à l’engagement des citoyens. « On intervient beaucoup dans des entreprises, des copropriétés. Des ateliers sont aussi proposés pour créer un lien social, produire en ville et dépolluer », explique Paul Rousselin.

« Enfin, on met en valeur des structures natives de l’impact. Avec le Top 50, on montre surtout qu’elles sont crédibles, qu’il ne s’agit pas de projet utopistes et qu’elles ont vraiment un impact sur la société, l’environnement ou les deux », ajoute Flavie Deprez de Carenews.

Ce contenu audio a été diffusé le 20 juin 2023 sur AirZen Radio. Maintenant disponible en podcast sur airzen.fr, notre application et toutes les plateformes de streaming.

Par Olivier MONTEGUT

Rédacteur en chef adjoint

Agence de communication Perpignan