Le journal de la culture du 16 janvier : le musicien de « Babylon »

Cette semaine dans le journal de la culture, on part sur les traces de Justin Hurwitz, compositeur de musique de films.

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Musique, cinéma, expo : le journal de la culture du 16 janvier

Musique, cinéma, expo : le journal de la culture du 16 janvier

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Justin Hurwitz, le compositeur derrière la musique de « Babylon »

Justin Hurwitz, le compositeur derrière la musique de « Babylon »

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« Brillantes », film social et solaire

« Brillantes », film social et solaire

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Chaque semaine, dans notre journal de la culture, vous pouvez retrouver des recommandations variées, des films aux livres en passant par les séries, la musique ou les sorties.

Ce 16 janvier, place à un artisan du cinéma un peu particulier. Justin Hurwitz est le compositeur des bandes-originales des films de Damien Chazelle. De « Whiplash » à « La La Land », sa musique est une dimension indispensable des longs métrages. Nouvelle preuve cette semaine avec la sortie de « Babylon ».

Nous irons aussi à la découverte de « Brillantes », film social ni misérabiliste ni moralisateur, de la série « Kaleidoscope », qui vous fera perdre la tête, mais aussi d’une exposition sur l’art urbain. Sans oublier une très bonne nouvelle pour les lecteurs malvoyants.

Justin Hurwitz, le compositeur derrière la musique de « Babylon »

Vous ne connaissez peut-être pas son nom, mais son travail, lui, vous est probablement déjà parvenu. Justin Hurwitz a composé toutes les bandes-originales du réalisateur Damien Chazelle, de « Whiplash » à « La La Land », en passant par « First Man ». Et la sortie cette semaine de « Babylon » prouve une nouvelle fois à quel point sa musique est indispensable au cinéma.

Pas moins de 48 titres, soit 1h37 de son, ont été composés pour le film, qui plonge dans le Hollywood des années 1920. Et si Justin Hurwitz n’abandonne jamais le jazz qu’il adore, il rend aussi de beaux hommages à des morceaux plus classiques. C’est ainsi qu’on retrouve une variation du « Boléro » de Ravel ou sa réinterprétation de « Singin’ in the Rain ».

Des ouvrages en braille au prix unique du livre

C’est un combat de longue date pour les associations de personnes malvoyantes. Et la victoire n’en est que plus belle. Depuis quelques jours, quelque 2 000 livres en braille sont soumis au prix unique du livre. Concrètement, cela signifie qu’ils sont vendus entre 11 et 30 euros. Alors que, jusqu’ici, il fallait débourser entre 60 et plus de 120 euros.

De fait, le coût de fabrication d’un livre en braille est beaucoup plus élevé : environ 700 euros par ouvrage, puisqu’il faut des machines spéciales et un autre type de papier, sans compter la traduction par des spécialistes. Avec ce prix unique, le Centre de transcription et d’édition en braille espère démocratiser la lecture pour les malvoyants.

« Brillantes », film social et solaire

La crise des gilets jaunes a déjà beaucoup inspiré le cinéma français. Et ce n’est pas fini. Avec « Brillantes », en salles cette semaine, la réalisatrice Sylvie Gauthier s’intéresse au parcours de quatre femmes de ménage, sur fond de contestation sociale. Parmi elles, Karine, qui n’a avoué à personne, pas même à ses amies, qu’elle est illettrée. Mais lorsque leur entreprise est rachetée, la voilà contrainte de faire un choix : garder son secret ou mentir à ses proches.

La grande force de « Brillantes » est d’arriver à illuminer un sujet difficile, sans jamais sombrer dans le misérabilisme. Sylvie Gauthier peut compter sur ses solides actrices, à commencer par Céline Sallette, superbe dans le rôle de Karine.

Sur Netflix, « Kaleidoscope » va vous faire perdre la tête

Ce n’est pas seulement une série que propose Netflix avec « Kaleidoscope », l’une de ses dernières créations originales. C’est une expérience. L’histoire, celle d’un groupe de cambrioleurs doués qui s’attaquent à un gros poisson, est assez classique. Et tous les codes du genre, de la grosse fusillade aux idées de génies, en passant par les erreurs bêtes et les traques interminables, sont respectés.

Mais c’est dans la façon de regarder que la plateforme a voulu innover. Car les épisodes de « Kaleidoscope » sont… dans le désordre. Ou plutôt, à regarder dans l’ordre que vous voulez, soit plus de 5 000 combinaisons possibles… On vous conseille tout de même de finir avec celui qui s’appelle « Blanc ». Mais pour le reste, laissez libre cours à vos envies et votre imagination.

Les street-artists s’exposent à Saint-Ouen

La peinture au pochoir de Banksy, les figurines de Kaws, les petites mosaïques d’Invader… toutes ces œuvres et bien d’autres sont à retrouver en ce moment dans l’ancienne patinoire de Saint-Ouen, au nord de Paris. L’exposition Urbain de Paname, consacrée à l’art urbain, se déroule dans plus de 2000 m². Dessins, graff, mais aussi sculptures… on y trouve de tout, mais surtout une volonté de partager au plus grand nombre. Et c’est à apprécier jusqu’au 18 février.

Agence de communication Perpignan